lundi 26 août 2019

Biarritz : Le G7, une grande mascarade qui a coûté cher à toute la population


Un préjudice maximum pour la population

 


À Biarritz, les dirigeants du monde capitaliste se sont réservés les hôtels les plus luxueux, avec des déjeuners et diners dignes des meilleures tables, pendant que leurs chers conjoints ont batifolé au Pays Basque pour y faire des emplettes en espadrilles et piment d’Espelette. Tout ce faste est bien sûr bien orchestré, placé sous haute surveillance, avec des déploiements de force de l’ordre dignes d’un état de siège. Des mesures de sécurité qui ont largement perturbé la vie des vacanciers, des habitants, et surtout de nombreux travailleurs qui vivent et sont employés dans cette ville.
Dans les périmètres les plus proches des hôtels et du centre-ville, les habitants devaient aller se procurer un laisser-passer à la mairie, sans quoi ils ne pouvaient plus rejoindre leur domicile. Idem pour ceux qui devaient y travailler, y compris pour les saisonniers très nombreux en cette période. Nombre d’entre eux ont été découragés par les 3 heures d’attente en mairie, nécessaires pour obtenir le sésame. Tous ceux qui habitent sur le parcours entre l’Aéroport de Biarritz et le centre-ville se sont vus intimer l’ordre de retirer leur voiture de la rue sous peine d’enlèvement. Plusieurs dizaines de véhicules se sont retrouvés à la fourrière.
Le centre de rétention de Hendaye a été vidé des migrants en situation irrégulière - ils ont été déplacés ailleurs - pour laisser les locaux libres pour incarcérer les manifestants anti-G7 arrêtés. Plusieurs dizaines d’avocats ont été recrutés pour assister au plus vite ceux qui seraient jugés en comparution immédiate et la patinoire d’Anglet, fermée exceptionnellement ce week-end, aurait même été réquisitionnée pour garder d’éventuels morts au frais.
Ces grandes sauteries, avec luxe, calme, douceur et volupté, pour les Macron et consorts, coûtent un maximum à la population, en tracasseries, mais aussi en deniers de l’État. Tout ça pour donner l’impression que ces pantins gouvernent. Derrière chacune de leurs décisions, il y a le patronat, les capitalistes qui tirent les ficelles.

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