vendredi 7 juin 2019

Argenteuil-Bezons, AB-Habitat : rien ne va plus entre la direction d’un côté, et les agents et les locataires de l’autre





Macron s’attaque à la coopérative. La coopérative s’attaque aux travailleurs et aux locataires…

Dans je journal Le Parisien-95 d’aujourd’hui, les dirigeants d’AB-Habitat se plaignent des conséquences de la loi ELAN de Macron à l’encontre d’une coopérative telle que celle qu’ils dirigent. En l’occurrence, ils évoquent une perte de 5-6 millions d’euros qui handicapera d’autant le budget d’AB-H, alors qu’il manque pourtant des milliers de logements à Argenteuil et Bezons (les chiffres de 2000 demandes de logements à Bezons, 8000 à Argenteuil sont avancés).


         Les dirigeants d’AB-H ont raison de dénoncer cette situation et la politique de Macron dont il y a dans le domaine du logement comme dans le reste, rien de bon à attendre. Mais pourquoi s’en prennent-ils aux travailleurs de la coopérative et aux locataires.









         Les militants de la CGT d’AB-H ont opéré hier une opération-décoration de la mairie de Bezons dont le maire, Dominique Lesparre, est également le président d’AB-H. Ils dénoncent en particulier le fait que des promesses n’ont pas été tenues, la baisse du pouvoir d’achat, et les menaces qui pèsent sur la situation des gardiens. Pour eux, la nouvelle voiture haut de gamme du directeur, payée par la coopérative, a valeur de symbole de l’écart entre les protestations justifiées anti-Macron des dirigeants et l’attitude de ces derniers à l’égard des travailleurs.
         Quant aux locataires, ils ne peuvent qu’être solidaires des travailleurs de l’office dont la situation a directement un impact sur les conditions de vie dans les cités. Et puis, trop souvent, les réponses données aux locataires à leurs problèmes ne s’effectuent pas de la façon dont elles devraient être faites.
         Nous ne prendrons comme seul exemple à ce sujet, la réponse que j’ai personnellement reçue au sujet de la présence de souris dans des appartements de la cité Joliot-Curie, et à propos des malfaçons consécutives à la dernière rénovation de cette cité. Pour résumer : « circulez, il n’y a rien à voir », et l’on nous renvoie dans les cordes.
         Par cette attitude, à la fois à l’encontre des locataires et à l’encontre des agents de la coopérative, la direction d’AB-H n’aide pas à convaincre les uns et les autres de la sincérité de ses protestations, protestations qui effectivement auraient besoin de l’union de tous pour peser.



A Joliot-Curie, on nous signale que lors de conditions météorologiques particulières, lorsqu’il y a du vent, des locataires des derniers étages du bâtiment Yves Farge ne peuvent pas ouvrir leurs fenêtres, à cause de la fumée noire qu’ils reçoivent à cause de la combustions des copeaux utilisés, en tout cas de certains copeaux.

         Quelle réponse compte apporter AB-Habitat à ce problème ?

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