lundi 20 mai 2019

Protectionnisme vert et… politique patronale


Verte ou brune, une politique qui ne sert que le grand capital




Damien Carême, le maire de Grande-Synthe (Dunkerque), en troisième position sur la liste écologiste EELV, a récemment dit : « Si Arcelor Mittal investit pour émettre moins de CO2, tant mieux. Mais ça renchérit les coûts et il est hors de question que dans le même temps, les Chinois ou les Russes viennent nous vendre leur acier, je me battrai pour un protectionnisme vert en Europe ». Il est mieux inspiré quand la municipalité de Grande-Synthe fait tout ce qu’elle peut pour accueillir et héberger humainement les migrants.
Car ses propos protectionnistes sont les mêmes que ceux du trust sidérurgique qui vient de réduire sa production en Europe en incriminant la concurrence russe et chinoise, tout en demandant de nouvelles mesures protectionnistes à l’Union européenne. Si ces mesures sont prises, elles ne protègeront que les profits d’Arcelor Mittal mais ne protègeront ni les emplois ni les salaires des travailleurs.
Le « protectionnisme vert », comme tous les prétextes avancés pour justifier l’augmentation des droits de douane, est une politique patronale qui ne sert que les patrons.

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