Verte ou brune, une politique qui ne sert
que le grand capital
Damien Carême, le maire de
Grande-Synthe (Dunkerque), en troisième position sur la liste écologiste EELV,
a récemment dit : « Si Arcelor Mittal investit pour émettre moins
de CO2, tant mieux. Mais ça renchérit les coûts et il est hors de question que
dans le même temps, les Chinois ou les Russes viennent nous vendre leur acier,
je me battrai pour un protectionnisme vert en Europe ». Il est mieux
inspiré quand la municipalité de Grande-Synthe fait tout ce qu’elle peut pour
accueillir et héberger humainement les migrants.
Car ses
propos protectionnistes sont les mêmes que ceux du trust sidérurgique qui vient
de réduire sa production en Europe en incriminant la concurrence russe et
chinoise, tout en demandant de nouvelles mesures protectionnistes à l’Union
européenne. Si ces mesures sont prises, elles ne protègeront que les profits d’Arcelor
Mittal mais ne protègeront ni les emplois ni les salaires des
travailleurs.
Le
« protectionnisme vert », comme tous les prétextes avancés pour
justifier l’augmentation des droits de douane, est une politique patronale qui
ne sert que les patrons.
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