samedi 16 juin 2018

Argenteuil Agenda militant, les militants de Lutte ouvrière à votre rencontre à Argenteuil


Ce matin, les militants de Lutte ouvrière à votre rencontre. Ils distribueront le tract suivant 

Lutte ouvrière 

Contre les cheminots, les retraites, les aides sociales, les migrants, un pouvoir arrogant au service des possédants

Le succès de la « journée de la colère cheminote » de mardi dernier montre à nouveau que les cheminots rejettent toujours l’attaque du gouvernement.
Précaires ou non, du public ou du privé, d’une entreprise grande ou petite, c’est en tant que travailleurs que leur combat nous concerne. Les cheminots défendent tout ce qui compte pour chaque travailleur : ses conditions de travail, son salaire, la relative sûreté de l’emploi. Avec leur grève, ils font un premier pas pour s’opposer aux attaques que nous subissons tous.
Macron espérait imposer un recul sans combat aux dizaines de milliers de cheminots. Eh bien, il n’a pas pu les mettre au pas sans susciter leur opposition massive. Leur mobilisation est un grain de sable qui grippe la mécanique de cette politique anti ouvrière. Ne serait-ce que pour ça, les cheminots peuvent être fiers de leur lutte !
La grève des cheminots montre le chemin à l’ensemble du monde du travail. Car en face, Macron promet, et avec quel mépris, de nouveaux coups. En plus des retraites, il est maintenant question des aides sociales.
Ce sont les licenciements massifs qui alimentent le chômage ! L’État supprime lui-même des emplois. Il a même renvoyé vers le chômage des centaines de milliers de travailleurs en contrats dits « aidés ».
Le gouvernement prétend vouloir un « accompagnement individuel » des plus pauvres, mais c’est un accompagnement vers le bas, vers encore plus de précarité, plus d’exploitation. Qu’il s’agisse d’accorder ou non une aide sociale permettant à peine de vivre ou une augmentation de salaire, pour le gouvernement comme pour le grand patronat, « individualiser » rime avec faire accepter toutes leurs conditions.
Voilà la société qu’ils mettent en place. Une société où le gouvernement serre la vis à tous ceux qui ont été jetés au chômage, pendant que les plus riches se gavent comme jamais. En opposition à ce monde taillé sur mesure pour les capitalistes, l’avenir des travailleurs passe par le chemin que les cheminots ont emprunté à leur niveau, celui des réactions collectives. Il n’y en a pas d’autre.
L’histoire de la classe ouvrière se confond avec celle de ses luttes. Et même lorsque les travailleurs ne se battent pas, la lutte de classe reste leur quotidien, car le patronat, lui, ne désarme jamais. Et il a tout un appareil d’État et des gouvernements successifs à son service pour défendre ses privilèges et ses profits.
C’est en montrant leur force au cours de grèves massives et d’explosions sociales que les travailleurs ont contraint les capitalistes à lâcher du lest. Il faudra de nouveau que nous fassions craindre aux possédants de tout perdre ; il faudra qu’ils aient peur d’une explosion de colère telle qu’elle menace leurs propriétés et leur monopole sur l’économie. Ce qu’il faut mettre en cause, c’est le pouvoir des capitalistes d’imposer leur loi aux travailleurs et à toute la société.

 
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