La fête bat son plein. Venez faire la fête !
Comme
l’an passé, comme le temps le permet, une nouveauté car encore améliorée cette année, un parking gratuit
(dans la mesure des places disponibles) à 300 mètres de la fête. Suivre les
indications.
Demandez
le programme de ce dimanche
Le
chapiteau Karl Marx
Aujourd’hui
à 12 h.30
"Grève
SNCF : la lutte des cheminots est celle de tous les travailleurs"
Forum de Lutte ouvrière animé par des grévistes
L’article
du Parisien-95 d’hier matin…
Presles :
l’esprit de la fête ne se tarit pas chez Lutte Ouvrière
Presles, ce
vendredi. Les militants préparent la fête de LO. Chaque année elle réunit plus
de 20 000 personnes au domaine de Bellevue pendant trois jours. LP/Marie
Persidat
Pendant trois jours à Presles, on va
parler un peu politique, mais surtout faire la fête ! LO organise son
traditionnel rassemblement. Un festival plutôt grand public.
Parle-t-on encore vraiment politique à la fête de LO
qui commence ce samedi ? Bien sûr, on croise des militants d’extrême gauche
venus du monde entier dans le
grand domaine de Presles qui accueille le rassemblement depuis le début des années 1980. Mais
plonger dans ce festival pas comme les autres reste une expérience plus festive
qu’autre chose. Et cela fait plus de trente ans que cela dure. « Depuis
toujours, le but de cet événement c’est de réunir un milieu populaire le plus
large possible », explique Pierre Royan, cadre du parti. « C’est ce qui fait
que cette fête est aussi réussie ! » Sur trois jours, sont vendues environ 25
000 entrées. Et la fréquentation reste assez stable, quelle que soit
l’atmosphère politique nationale du moment.
En passant d’un stand coloré à l’autre, au milieu des
drapeaux et décorations, on n’est en effet pas obligé de parler de la lutte
finale. Le programme allie culture et divertissement aux propos communistes
révolutionnaires trotskistes. Il n’y a peut-être qu’à Presles que l’on peut
apprendre à danser le Dabkeh (danse de groupe du Moyen-Orient où l’on tape le
sol avec les pieds), assister à une conférence donnée par une astrophysicienne,
voir un concert des Soviet Suprem, s’acheter des livres d’occasion et manger de
l’andouillette. Le tout au même endroit.
« Certains invitent des amis de
province… »
Cela ressemblerait presque à une fête de village,
version XXL. Les habitants de Presles (dont la mairie est à droite) peuvent
d’ailleurs venir gratuitement. « Certains invitent des amis de province exprès
à ce moment-là pour venir avec eux », sourit Pierre Royan. « Ici on vient faire
la fête. Il y a une ambiance fraternelle très chaleureuse qui donne un ton très
ouvert. Nous sommes très fiers de cette ambiance. C’est vraiment nous. »
LP/Ma.P.
Si des curieux s’ajoutent tous les ans aux visiteurs,
les habitués ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde. « C’est ma
trentième fête ! », explique Christelle de Rouen. « Et je participe toujours
avec le même enthousiasme. » Valérie vient avec sa fille Coline, 11 ans, dont
c’est la 11e participation ! « Pour mois c’est un moment culturel, j’en profite
pour acheter des bouquins, écouter des conférences, voir une pièce de théâtre.
Ici c’est beaucoup plus petit que la fête de l’Huma et surtout plus champêtre,
on dirait presque une fête de famille. » Valérie et Christelle sont formelles,
l’ambiance « fraternelle » se retrouve d’année en année. « Tout le monde se
parle même en faisant la queue. C’est un peu l’ambiance dont on rêve, on
aimerait que notre société ressemble à cela tous les jours. »
Au milieu de la fête, il s’agit néanmoins de parler
aussi des sujets qui fâchent. Des forums sont notamment prévus sur la grève des
cheminots, les problèmes des hôpitaux ou encore le conflit chez Air France.
Samedi de 11
heures à 23 heures, puis sans interruption du dimanche à 9 heures au lundi à 20
heures au domaine de Bellevue, parking gratuit. Les préventes étant terminées,
la carte d’entrée est vendue sur place au prix de 20 €, elle est valable pour
les trois jours. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 14 ans
accompagnés. Programme détaillé sur le site de LO www.fete.lutte-ouvriere.org
Marie Persidat
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