Tous ensemble !
Le
jeudi 22 mars est une date de mobilisation pour tous ceux que menace la
politique gouvernementale d’économies, notamment dans les services publics et à
la SNCF.
Sept confédérations syndicales – CGT, FO,
Solidaires, FSU, CFTC, CGC et FAFP – appellent à une journée d’action, de grève
et de manifestations le 22 mars.
Arcboutés sur leur feuille de route patronale,
Macron, Philippe et leurs ministres poursuivent leur train d’attaques, par
vagues successives, contre les classes populaires. À présent, c’est plus
spécifiquement aux travailleurs des services publics que le pouvoir s’en prend.
Mais c’est aussi, au-delà, à tous les salariés, en tant que travailleurs et en tant
qu’usagers.
Pour les salariés de la fonction publique, les
raisons de protester sont les 120 000 emplois dont Macron confirme la
suppression, les coupes budgétaires, le pouvoir d’achat en baisse, à la fois à
cause du gel du point d’indice, base de leur rémunération, de la hausse de la
CSG, mal compensée, et du jour de carence (retrait d’une journée de salaire en
cas d’arrêt maladie).
A la SNCF, les attaques contre les conditions de
travail, de salaire, d’emploi et de départ à la retraite des cheminots sont en
effet un aspect de la politique d’économies et d’ouverture au privé que Macron
met en place. Au nom de la rentabilité, l’intention se précise de fermer des
lignes moins empruntées mais pourtant indispensables. L’intention d’ouvrir des
régions ferroviaires à la concurrence, avec toute la dégradation du service
observée partout où cela s’est fait, s’affirme également. Le statut des
cheminots, mis en exergue pour tenter de les faire passer pour des privilégiés,
est aussi attaqué, comme le sont les conditions de travail et de salaire de
tous.
Dans les services de l’État, les hôpitaux publics et
les collectivités, dans l’éducation, chez les travailleurs sociaux, dans les
maisons de retraite, les travailleurs comme les usagers sont attaqués de front
par les coupes budgétaires et les suppressions d’emplois.
Il faut non seulement maintenir et améliorer les
services nécessaires à tous, grâce à l’embauche et à l’augmentation des
salaires, mais mettre un coup d’arrêt aux attaques en série du gouvernement
contre tous les salariés ; alors ce ne doit être que le début d’une véritable
riposte.
En 2017, la SNCF a multiplié son bénéfice net par
2,3 à 1,33 milliard d'euros
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire