Licenciements,
précarité et chantage patronal sur ordonnances
Comme annoncé, le gouvernement
Macron enterre le code du travail. Celui-ci ne sera plus qu’un cadre général,
les règles applicables étant définies par des accords d’entreprise ou de
branche. En plus de livrer encore plus les travailleurs à la rapacité et au
chantage du patronat, le gouvernement a veillé à faciliter et réduire le coût
des licenciements.
Cette démolition se fait, comme
sous Sarkozy et Hollande, au nom du « dialogue social ». Vaste fumisterie ! Le
patronat utilise la crise et la menace de licenciements pour allonger et
flexibiliser le temps de travail, pour supprimer des congés et baisser les
salaires. C’est ce genre d’attaques qu’il veut généraliser dans toutes les
entreprises sous couvert « d’accords majoritaires ».
Le 12 septembre, en participant
le plus nombreux possible à la journée de grève et de manifestation appelée par
la CGT, Solidaires et la FSU, montrons que nous ne sommes pas dupes.
Le patronat et le gouvernement
veulent réduire les travailleurs à se défendre et à résister, entreprise par
entreprise. Ils veulent les diviser, les émietter et les attaquer
entreprise par entreprise. Ils opposent les salariés aux chômeurs, les jeunes
aux retraités. Mais quand on appartient au monde du travail, on a les mêmes
besoins, les mêmes intérêts et le même combat à mener : celui pour un
emploi, un salaire et une retraite dignes.
Quels que soient les calculs et
la politique du patronat, les travailleurs constituent une force sociale à l’échelle
de la société. Il nous faut le montrer en nous saisissant de toutes les
occasions pour dire que nous sommes présents et que nous
rendrons coup pour coup. Le patronat et le gouvernement nous mènent
la guerre ; nous avons la force de la gagner.
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