La cavalerie du
capitalisme
Patrick Drahi, patron de Numericable-SFR en France
vient de s’offrir pour la bagatelle de 18 milliards de dollars un
câblo-opérateur américain. En un an, le montant de ses emplettes s’élève à 52
milliards, le tout en s’endettant massivement, sans investir. Son truc, tirer
le maximum de bénéfices sur les sociétés rachetées, pour rembourser ses
emprunts en revendant tout ce qui peut l’être, salariés inclus, afin de s’en
débarrasser plus facilement pour réduire ses frais. Ce procédé est courant. Les
banques les plus importantes y jouent un rôle central et récupèrent leur part
du magot. Ce système ressemble étrangement à celui qui a été pratiqué par un
Madoff aux États-Unis, ou un Bernard Tapie, ici.
Quand on parle d’une
« économie de casino », on ne peut mieux dire. Mais ce n’est pas
autre chose le capitalisme dans ses œuvres.
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