samedi 19 septembre 2015

Capitalisme : Drahi et les autres, le grand casino



La cavalerie du capitalisme

Patrick Drahi, patron de Numericable-SFR en France vient de s’offrir pour la bagatelle de 18 milliards de dollars un câblo-opérateur américain. En un an, le montant de ses emplettes s’élève à 52 milliards, le tout en s’endettant massivement, sans investir. Son truc, tirer le maximum de bénéfices sur les sociétés rachetées, pour rembourser ses emprunts en revendant tout ce qui peut l’être, salariés inclus, afin de s’en débarrasser plus facilement pour réduire ses frais. Ce procédé est courant. Les banques les plus importantes y jouent un rôle central et récupèrent leur part du magot. Ce système ressemble étrangement à celui qui a été pratiqué par un Madoff aux États-Unis, ou un Bernard Tapie, ici.
Quand on parle d’une « économie de casino », on ne peut mieux dire. Mais ce n’est pas autre chose le capitalisme dans ses œuvres.

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