samedi 19 septembre 2015

Pauvres d'ici, pauvres d'ailleurs, tous exploités, unissons-nous !


Monde du travail d’ici, monde du travail qui par l’exil tente de le rejoindre, une seule classe des opprimés


Le député-maire de Montigny-les-Cormeilles, un ami de Robert Hue, vient de déclarer qu’il n’est ni contre les réfugiés ni contre le fait de les aider, mais il faut qu’il ajoute : « Bien entendu cet accueil des réfugiés ne doit pas se faire au détriment des autres dispositifs nationaux consacrés à ceux de nos concitoyens qui sont en situation sociale vulnérable ». Qu’il le veuille ou non, c’est ce genre de déclarations qui va dans le sens du : « Aider la misère d’ailleurs, et la misère d’ici ? ».

         Comme si les « dispositifs nationaux consacrés à ceux de nos concitoyens qui sont en situation vulnérable » répondaient à leurs besoins, malgré les immenses richesses d’un pays comme le nôtre. Dans ce pays, un licencieur peut obtenir 8 millions d’euros cash pour deux années de bons services. A une toute autre échelle, les nouvelles interventions militaires au Proche-Orient vont nécessiter des centaines de millions d'euros de dépenses supplémentaires. Sans parler des dizaines et des dizaines de milliards d’euros qui transitent actuellement dans des grandes spéculations de rachats d’entreprises qui, elles, ne connaissent pas les frontières.

         Les dominants et leurs serviteurs n’ont rien à faire ni des pauvres que le capitalisme exclut ni de nos frères de classe que la barbarie du monde jette sur les chemins de l’exil.

         C’est ensemble que les uns et les autres arracheront une vie meilleure possible pour tous.

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