Monde du travail d’ici, monde du travail
qui par l’exil tente de le rejoindre, une seule classe des opprimés
Le député-maire
de Montigny-les-Cormeilles, un ami de Robert Hue, vient de déclarer qu’il n’est
ni contre les réfugiés ni contre le fait de les aider, mais il faut qu’il
ajoute : « Bien entendu cet accueil des réfugiés ne doit pas se
faire au détriment des autres dispositifs nationaux consacrés à ceux de nos
concitoyens qui sont en situation sociale vulnérable ». Qu’il le
veuille ou non, c’est ce genre de déclarations qui va dans le sens du : « Aider
la misère d’ailleurs, et la misère d’ici ? ».
Comme si les « dispositifs
nationaux consacrés à ceux de nos concitoyens qui sont en situation vulnérable »
répondaient à leurs besoins, malgré les immenses richesses d’un pays comme le
nôtre. Dans ce pays, un licencieur peut obtenir 8 millions d’euros cash pour
deux années de bons services. A une toute autre échelle, les nouvelles interventions
militaires au Proche-Orient vont nécessiter des centaines de millions d'euros de
dépenses supplémentaires. Sans parler des dizaines et des dizaines de milliards
d’euros qui transitent actuellement dans des grandes spéculations de rachats d’entreprises
qui, elles, ne connaissent pas les frontières.
Les dominants et leurs serviteurs n’ont
rien à faire ni des pauvres que le capitalisme exclut ni de nos frères de
classe que la barbarie du monde jette sur les chemins de l’exil.
C’est ensemble que les uns et les
autres arracheront une vie meilleure possible pour tous.
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