G. Mothron chez les Bisounours
La
tribune de la majorité municipale de ce mois dans l’Argenteuil commence par les
phrases suivantes : « Le
conseil municipal est le lieu de vérité et de débat. Il permet également
d’exposer les différents problèmes que peuvent rencontrer les Argenteuillais et
les associations ainsi que de pouvoir interroger ceux qui en seraient
responsables.
Attaché
à la transparence, à l’exemplarité et à la vérité, Georges Mothron… ».
Mais de quel conseil municipal ce texte
parle-t-il ? De l’Argenteuil du Canada ? De la Commune de Paris de
1871 ? Du Petrograd en révolution de 1917 ?
Le conseil municipal d’Argenteuil, un
lieu de vérité et de débat ? D’exposition des différents problèmes que
peuvent rencontrer les Argenteuillais et les associations ? De
questionnement, de transparence, d’exemplarité ?
L’auteur municipal de ce morceau d’anthologie
de l’ironie a-t-il déjà assisté ne serait-ce qu’à une séance de ce conseil
municipal ?
Le conseil municipal, d’Argenteuil
comme d’ailleurs du reste, n’est ni vraiment un lieu d’information ni surtout
un lieu de débat. C’est la toute petite pointe de l’iceberg. La masse de
celui-ci est dans l’opacité des profondeurs, inaccessible au commun des
habitants qui, eux, doivent aller chercher l’information comme ils le peuvent.
Jusqu’au jour, où la population exigera
des comptes, se fera entendre, et renverra ces messieurs à leur prose de
fiction. Alors ce jour-là, il y aura de la vérité et du débat.
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