samedi 17 janvier 2015

Education, Ecoles à Argenteuil : et si les parents d'élèves se mettaient de plus en plus en colère !



Une mobilisation réussie à Argenteuil qui en appelle d’autres !

Ce matin, nous nous sommes retrouvés à 150, à l’appel du Collectif organisateur (pour le joindre : cpec95100@yahoo.fr) et de la FCPE pour dénoncer la politique calamiteuse dont les élèves des écoles maternelles et primaires d’Argenteuil sont victimes de la part de la municipalité conduite par l’UMP G Mothron : augmentations des tarifs municipaux pour des prestations périscolaires dont  celle de la cantine, amendes de fait contre des parents n’ayant pas pu envoyer leur enfant honorer l’inscription à la cantine, commandements d’huissier pour des parents débiteurs aux dépens des caisses municipales, mise en place désastreuse de nouveaux rythmes scolaires qui aggravent les difficultés de l’enfant, incertitudes sur l’utilisation des fonds d’Etat qui devaient aider au développement d’activités périscolaires éducatives, diminution de la composition des repas servis à la cantine…
         Contre cette longue liste de situations désastreuses, la colère monte parmi les parents. Nous étions trois fois plus nombreux que lors de la manifestation précédente de mercredi dernier. L’ambiance combattive du rassemblement de ce matin en est également le signe.
         Cette mobilisation doit encore prendre de l’’ampleur pour vaincre la surdité actuelle de la municipalité.
         Le Collectif à l’initiative de la mobilisation appelle d’ors et déjà à un nouveau rassemblement le samedi 31 janvier à 14 heures. Au-delà des parents, premiers concernés, il appelle les associations, les syndicats et les partis préoccupés de mettre un terme à cette situation intenable à venir rejoindre la mobilisation et ce rassemblement.

Vive la démocratie directe !

Si la population concernée prenait l’habitude de dire ce qu’elle pense de la politique menée par ses soit disant « représentants » cela en irait mieux pour tout le monde. Satisfaction de pouvoir s’exprimer directement de la part de la population ! Encouragement à davantage de prudence de la part de ces élus qui, une fois élus, se considèrent en position incontrôlable !
         Au-delà des termes inacceptables qu’il sait utiliser à la l’encontre de ses mandants, et de ses mimiques et gestes dignes d’un élève de cours élémentaire, M Mothron, a pu s’en apercevoir ce matin, lorsqu’à deux doigts de ses moustaches, il a été obligé d’entendre les récriminations des manifestants. Quant à son jeune et fringant adjoint au logement, il se souviendra de ce samedi matin. Zélé, arrogant, hautain, d’habitude, il a semblé à tous et comme par magie avoir perdu, confronté lui aussi de près au « peuple » de sa superbe.

L’Internationale contre la Marseillaise

Lors de ce rassemblement, nous avons été surpris d’entendre de la part d’une fraction des manifestants chanter la Marseillaise. Ils croyaient bien faire, mais ils n’ont pas su qu’en cela, ils faisaient ce qu’attendait avec plaisir leur adversaire, M. Mothron dont la Marseillaise, chant guerrier s’il en est ; a toujours été surtout celui de la guerre de ses semblables contre les travailleurs.
         Nos manifestants chanteurs certainement sans malice ont pu entendre que d’autres, dont nous-mêmes entonnions un autre chant qui, il est vrai, n’est pas au programme des écoles, l’Internationale. C’est le vieux mais toujours jeune chant de la fraternité des opprimés et des lutteurs, d’ici comme d’ailleurs, car les problèmes d’ici sont aussi les mêmes qu’ailleurs, et nous unissent aux prolétaires du monde entier.

L'INTERNATIONALE

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Refrain

Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

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