mercredi 27 août 2014

Argenteuil et sa région : travailleurs contractuels, éducation sacrifiée, locaux syndicaux




Un emploi en moins, des dépenses en plus, double erreur

Les licenciements de travailleurs contractuels continuent parmi le personnel communal.
         Ainsi, nous avons appris le licenciement d’un cadre que nous connaissons depuis 2008.
         La nouvelle municipalité nous répète comme le nouveau maire l’a dit à nouveau d’une manière contrite à la radio en juillet, qu’elle opère ces licenciements parce qu’elle y est contrainte, au vu de la situation financière de la Ville.
         Sauf qu’en l’occurrence elle nous donne la démonstration contraire. Elle n’a pas respecté les règles légales dans le cadre de ce licenciement. Et ce n’est pas le seul cas où elle a pratiqué de cette façon.
         En conséquence, ce licenciement a toutes les chances de coûter beaucoup plus cher que la soi-disante économie visée.
       Bref, elle a tout faux : un chômeur de plus, et encore des dépenses supplémentaires inutiles.



Leçon de morale façon Education nationale

L’école de la Croix-Duny, au Val-Sud, est l’école d’un quartier populaire où les élèves qui doivent être soutenus sont nombreux. En conséquence, elle a « bénéficié » ces dernières années du maintien d’un poste d’enseignant de « soutien », dit dans le jargon de l’Education nationale « poste E ».
         Au printemps dernier, cette école a connu une situation très difficile qui a nécessité la mobilisation de nombreux parents d’élèves. Pour pallier au remplacement de la directrice, l’enseignante « poste E » a fait fonction de directrice pendant le dernier trimestre.
         Il avait été promis aux parents en colère que la situation redeviendrait  normale à la rentrée de septembre : un poste de direction, et le retour de ce poste E à sa fonction de soutien.
         On vient d’apprendre, qu’en dépit de tous ses engagements, la hiérarchie de l’Education nationale prévoit qu’il n’y aura qu’un demi-poste pour cette fonction de soutien à la rentrée !
           Bien évidemment, pas question.


Pas question

La Maison départementales des syndicats à Cergy joue, depuis des décennies, le rôle d’une sorte de « Bourse du travail » au niveau du Val d’Oise. Elle regroupe l’essentiel des différents syndicats du département.
         Ses locaux ont été mis à la disposition des syndicats par le Conseil général du 95. Et ce qui se fait sur ce plan au niveau du département est simplement à l’image de ce qui se  pratique dans de nombreuses communes pour les Union locales des syndicats.
Le Conseil général du 95 entend aujourd’hui remettre en cause cette libre mise à disposition.
Il veut peut-être de cette façon apporter sa contribution à l’affaiblissement des organisations syndicales, et faire un geste à l’égard du patronat du département qui ne pourra que l’apprécier.

Bien évidemment, quitte à se répéter, il n’est, là aussi, pas question, pour les militants syndicaux comme pour tous les salariés, d’accepter ce recul.

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