mardi 8 juillet 2014


Territoriaux d'Argenteuil : 

extraits du bulletin Lutte Ouvrière du Mardi 8 Juillet


Combien de tels « fins de contrat » ?
À Ambroise Thomas, une collègue « atsem » vient d’être congédiée après deux ans et demi de travail. Tout était parfait. Son seul défaut était d’être contractuelle.
Un avis de recommandé le vendredi. Le recommandé récupéré le lundi. Et le mardi, elle était sans travail. Trois enfants à élever seule.
La contribution municipale à la hausse du chômage et de la pauvreté.
Poursuivre
Plusieurs initiatives ont été prises en direction du personnel ou des habitants de la localité, pour protester contre les licenciements actuels de collègues « contractuels », dont celui du 26 juin dernier organisé par la CGT des Territoriaux d’Argenteuil.
C’est la seule voie. À poursuivre.
Prendre ses désirs pour la réalité
Dans sa feuille de maire, celui-ci a annoncé tout de go la dissolution de la CAAB le 15 juillet.
Il veut divorcer ? Soit, c’est son droit.
Mais vouloir divorcer n’est pas divorcer. Il y a des procédures, des frais, du temps pour les démarches…
Il est maire, il devrait pourtant connaître les procédures.
Avis de tempête
À la CAAB, nous sommes directement concernés par les grandes manœuvres du maire d’Argenteuil autour de l’avenir de celle-ci. Quel que soit le scénario choisi, en cas de disparition, nous sommes en première ligne. Ce qui a été fait devra être défait. Nous risquons d’être les victimes des pots cassés.
Dès maintenant, il va falloir qu’on se CAABre !
Tous ensemble !
Le feuilleton sur la réorganisation de la semaine scolaire a connu son dénouement. Le maire qui déclarait qu’il ne l’appliquerait pas l’appliquera !
Mais cette annonce faite à quelques jours des vacances, met tout le monde dans l’embarras : personnels des écoles, des centres de loisirs, parents et enseignants.
Les uns et les autres, unis, peuvent imposer que cette réforme calamiteuse ne se fasse pas à leurs dépens.
Rythme scolaire
On voudrait nous faire croire qu’ils ont été pris au dépourvu, que le manque de concertation n’est pas de leur fait, etc.
Et maintenant ce serait à nous de palier leur manque t’anticipation en nous « adaptant » sans faire de bruit, comme ils le disent dans leur courrier au personnel concerné.
Mais entre leurs espoirs, notre vie et nos intérêts, à nous d’avoir le dernier mot.
Les finances vont mal ?
Quelle surprise... Une nouvelle jolie voiture pour le Maire.
Encore une dépense engagée par l’ancienne municipalité pour creuser la dette ?
À isoler
À l’entrée de l’espace Mandela, le panneau annonçant les réunions et les associations présentes persiste et signe.
Il est non seulement illisible pour les visiteurs, mais il est également dangereux. Il griffe l’employé chargé de le mettre à jour.
À abandonner d’urgence.
Leurs maux, nos mots
« Suppression » de postes, « augmentation » de la charge de travail, « polyvalence » sont les maître-mots de nos hiérarchies successives.
Les nôtres sont « partage de travail entre tous », « contrôle des comptes par les travailleurs municipaux eux-mêmes », « augmentation des salaires ».
Traitement des uns, traitement des autres
C’est vrai, le self n’est pas au niveau d’un traiteur.
Raison sans doute pour laquelle un traiteur a livré des plateaux repas pour que nos élus soit au meilleur de leurs conditions physiques et morales pour leur formation d’élus.
Alors par ces temps de disette…
Permanence d’élus
Toujours au plus près du personnel, certains élus vont jusqu’à les attendre dans les escaliers à la sortie du personnel. Ils doivent vouloir vraiment discuter avec nous car nous avons vraiment du mal à passer.
Seront-ils ainsi  plus à l’écoute de nos demandes ? Nous entendre parler augmentation des salaires, arrêt des licenciements, répartition du travail entre tous ?
SNCF : la sécurité à l'abandon
Le rapport d'expertise remis à la justice sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny, il y a un an, est accablant pour la SNCF et RFF.
C'est bien un défaut d'entretien généralisé qui est à l'origine de l'accident. Le rapport parle d'un « état de délabrement jamais vu »... terme que récuse la SNCF. Mais tous les cheminots, spécialement ceux qui s'occupent des voies, savent parfaitement que l'entretien du réseau est délaissé depuis des années.

Seuls les TGV sont à peu près chouchoutés et bien sûr les banquiers qui, eux, reçoivent de l'État l'argent qui manque partout ailleurs.

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