samedi 19 juillet 2014

Argenteuil : conseil municipal du 18.07. premiers éléments.


Quand on est élu, c’est pourtant la moindre des choses

 Si l’opposition PS était au complet, il n’en allait pas du tout de même pour ce qui est de la municipalité dont les rangs étaient même très clairsemés, au point que les mauvais langues disent que si l’opposition avait décidé de ne pas y assister, le conseil n’aurait pu se tenir, faute de quorum.

         Quand on veut faire un conseil municipal déjà au cœur de l’été, non seulement cela n’aide pas à ce que tous les habitants puissent le suivre, mais on prend le risque de ce genre de choses, ses propres partisans pouvant préférer leurs congés à jouer le rôle pour lequel ils ont été élus.
 
 
Tout un cinéma qui prépare des mauvais coups auxquels il faut se préparer à résister
Bon, on nous avait dit qu’Argenteuil allait être mis sous tutelle. C’était sûr, on allait voir ce que l’on allait voir, la conclusion du rapport de la chambre régionale de la cour des comptes y allait mener tout droit.

         Celle-ci est toute autre. Pour qu’Argenteuil repasse sous les 5% maximum de déficit du compte administratif, il faut que la Ville prenne sans tarder une décision modificative pour combler ce trou. Il manquerait 17 millions.

         Voilà une nouvelle fois, la municipalité prise à son propre jeu. Elle a choisi de construire un compte administratif 2013 avec un déficit de 13%. Dans ce cas, le préfet ne pouvait qu’interpeller la chambre régionale des comptes. La sentence prévue de celle-ci est : soit vous comblez, soit la Ville sera mise sous tutelle.

         On peut parier que la municipalité qui veut diriger et tout diriger choisira la première solution, et pas la seconde qui lui retirait la direction des affaires au profit de l’autorité préfectorale.

 

Attention danger !

Pour dégager des économies, la masse salariale peut être en ligne de mire.

         La municipalité a, sans tarder, commencé à trancher dans le vif dans l’emploi et la vie de nombreux agents territoriaux.

         On imagine aisément le discours qu’elle ne va pas manquer d’amplifier la main sur le cœur : il faut trouver de l’argent, il faut réduire les emplois.

         Nous le répétons. Que la municipalité mette vraiment tous les comptes sur la table. On verrait alors qu’il y a bien des possibilités de trouver des sous, comme elle a su le faire hier au soir en dégageant une énorme subvention à une association sportive en difficulté.

         Et il aurait à mobiliser la population pour exiger de l’Etat l’argent nécessaire pour aider une collectivité en difficulté simplement parce qu’elle a dû assumer un service public ?

 

On en est où ?

Il y a quelques semaines, le maire mettait en cause avec un grand tapage la gestion de son prédécesseur.

         Des plaintes ont été déposées ?

         En attendant, des faits précis peuvent être portés à la connaissance de la population.

         Tant qu’il n’y a pas d’instruction, il n’y a pas de secret de l’instruction.

         Alors ?

 

« Cachez ce compte que je ne saurai voir » ou « Johnny fais-moi mal »

 

On a assisté hier au soir à un grand moment lorsque le maire, au comble de l’émotion, s’est senti obligé de passer la parole à son adjoint aux finances à propos de la situation financière de la Ville vue par la chambre régionale des comptes. C’était trop fort pour lui, trop dur, son cœur d’Argenteuillais saignait.

         Ca existe toujours Dallas ? Pas besoin de figurant ?

         Il y en a un qui ferait apparemment l’affaire.
 

Réflexion à partager, non ?


Dans l’affaire de la dissolution de la CAAB, son président, député de son état, a le beau rôle.

         Son adversaire à qui cela va comme un gant joue le rôle du méchant, et ce n’est pas a priori demain la veille que l’Agglomération sera véritablement dissoute.

         Mais lui qui n’est « pas opposé à réfléchir à un avenir commun avec la Métropole » qu’entend-il véritablement par là à l’égard d’un projet qui est aussi celui de Valls ?

         Alors quel est l’état de la réflexion du député ?
         Nous reviendrons sur le tract qu'il a fait circuler. 
 

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