samedi 14 décembre 2013

Lutte ouvrière : Le congrès annuel de Lutte Ouvrière

Le congrès annuel de Lutte Ouvrière s'est tenu les 7 et 8 décembre en région parisienne. Le lendemain, Nathalie Arthaud a tenu une conférence de presse pour rendre compte des discussions et des décisions prises.
     Le congrès a discuté sur la base des textes qui ont été soumis au vote et adoptés portant sur la crise de l'économie capitaliste mondiale, sur la situation politique internationale, sur la situation intérieure et sur les élections à venir. Tous ces textes seront publiés dans le prochain numéro de notre revue Lutte de Classe.
     Comme à notre habitude, notre congrès a aussi laissé une large place aux interventions de camarades représentant des groupes militant sur les mêmes bases dans leurs pays respectifs : en Côte d'Ivoire, en Haïti, en Turquie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Allemagne, aux Antilles, aux États-Unis et en Belgique.
   Leurs interventions ont montré combien, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, l'économie s'enfonce dans le marasme. Partout, la crise a eu pour conséquence des baisses de salaires. Partout, les droits des travailleurs ont reculé : sur la retraite, sur la santé, sur les indemnités chômage. Et partout, de nouveaux projets sont en cours pour encore les diminuer.
     Même dans les pays où les gouvernements osent parler de reprise, comme en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, c'est une reprise de la spéculation boursière et des profits, mais pas une reprise de la production industrielle et encore moins une reprise des embauches. Même dans ces pays, le chômage, la précarité et les bas salaires continuent de faire des ravages dans les classes populaires.
     La situation n'est pas différente en France où les travailleurs sont placés face à la nécessité de se mobiliser pour défendre leurs intérêts propres. Pour défendre leur emploi, leur salaire et leurs conditions de travail, les travailleurs devront se battre contre le patronat mais aussi contre le gouvernement, tout de gauche qu'il se prétende. À la rapacité des premiers s'ajoutent toutes les mesures antiouvrières du second. Or, si presque tous les jours des catégories sociales différentes descendent dans la rue pour défendre leurs revendications, les travailleurs, eux, n'ont pas fait entendre leur voix en tant que tels. Pourtant il est vital que la classe ouvrière intervienne, avec toute sa force et en ayant son propre programme.

     C'est notamment pour faire entendre le camp des travailleurs et populariser ses revendications fondamentales que Lutte Ouvrière a décidé d'être présente dans les prochaines élections municipales et européennes. Elle le sera avec ses propres listes, avec son identité car il est indispensable que, dans ces élections, les intérêts et les objectifs des travailleurs soient exprimés de la façon la plus claire possible.

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