La
question des impôts, d’Etat ou locaux, est au cœur actuellement de l’actualité.
A juste titre. Il y a bien évidemment l’approche des prochaines élections
municipales qui stimule les polémiques sur le sujet. Il y a surtout le fait que
nous sommes dans cette période automnale où chaque individu, chaque foyer, fait
l’état des lieux des impôts qu’il va devoir payer, aux uns et aux autres. Et
pendant que la note est difficile à digérer pour nombre de salariés ou de
retraités qui sont devenus pour les uns imposables, ou ont pu constater une
hausse de plusieurs centaines d’euros, le gouvernement fait des cadeaux fiscaux
au patronat. Et c’est inacceptable.
Pour ce qui est des impôts locaux, dans la
période actuelle et les difficultés financières grandissantes de la population,
comme conseillers municipaux, nous avions refusé de voter les hausses
importantes d’impôts des années 2009 et 2010.
Bien évidemment, il y a le « retour
sur paiement d’impôts, d’aujourd’hui et de demain », et les Argenteuillais
ne peuvent que constater que la
Ville a bougé, au niveau de nombreux aménagements.
Les données de l’équation des impôts locaux
sont les suivantes : la situation des revenus de la population, l’efficacité
de telle ou telle dépense, les réalisations souhaitées. Tout cela devrait être
transparent, totalement.
Cette transparence n’est pas un vœu. Elle
ne peut qu’être le résultat de la mobilisation la plus large de la population
pour contrôler les recettes et les dépenses.
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