lundi 31 mars 2025

La bourgeoisie et ses larbins, Kohler, une nouvelle illustration

La constance du conseiller, de l’un à l’autre, et réciproquement

 

 

Alexis Kohler, très proche conseiller de Macron, quitte son poste de secrétaire général de l’Élysée. En bon serviteur de la bourgeoisie, il a un certain nombre d’affaires sur le dos, soupçonné d’avoir favorisé l’armateur MSC par l’intermédiaire de membres de sa famille qui le dirigent ou d’avoir autorisé Nestlé à utiliser un système de filtration non réglementaire dans le scandale de la fraude aux eaux minérales.

         Il rejoint la Société Générale où il se consacrera à favoriser le capital privé, tout autant.

 

Argenteuil, vendredi de Pâques, et chemin de croix pour les commerçants et les habitants !

Chemin de croix, station "contre le marché Héloïse"

 


 Fonds communaux pour les habitants, pas pour les intérêts privés et religieux

Le marché Héloïse du vendredi 18 avril est annulé. Une procession doit avoir lieu dans le centre d’Argenteuil, dans le cadre de Pâques et de l’histoire du vêtement local. En tout cas, c’est un coup dur pour les clients de ce marché populaire et pour les commerçants privés ce jour-là de leur chiffre d’affaire.

         Que les catholiques intégristes occupent ainsi l’espace public, ce n’est pas déjà joli joli. Mais que cela se fasse au détriment de la vie sociale locale et du travail de commerçants courageux, cela n’est pas admissible. D’autant plus que l’initiative des bigots pouvait se tenir sans problème sans pour autant entraîner l’annulation du marché.

         Il est vrai que la municipalité ne porte pas ce marché dans son cœur comme elle l’a démontré depuis des années. Cette procession en ville em… déjà les habitants, sur le principe. Mais, non de non, pour ne pas dire nom de …, cela commence franchement à être trop. DM

 

dimanche 30 mars 2025

Contre le racisme au travail : compter sur l’organisation ouvrière

 Contre le racisme au travail : compter sur l’organisation ouvrière

Huit organisations syndicales, dont la CGT, la CFDT, FO, Solidaires, etc., ont décidé de lancer une campagne contre les discriminations sur le lieu de travail. Il est en effet indispensable de s’attaquer à ce fléau.

Publié le 26/03/2025

Nombre de politiciens ou de ministres, de droite ou d’extrême droite et parfois même de gauche, ne cessent d’utiliser les discours racistes, anti-immigrés, antimusulmans, pour mettre de l’huile sur le feu. Pour la bonne raison que ces idées servent avant tout à diviser le monde du travail pour l’affaiblir.

L’exploitation patronale a besoin de diviser les travailleurs de toutes les façons possibles. Le racisme est une des pires, mais le patronat en a toujours entretenu de toutes sortes : contrats différents, fiches de paye différentes, cascade de sous-traitance, titres de séjours et droits différents... tout cela pour mettre en concurrence les travailleurs entre eux, et en tirer le maximum de profit. Dans des entreprises de nettoyage ou du BTP, par exemple, les postes de chef sont donnés aux travailleurs de certaines nationalités, pour encadrer ceux d’autres nationalités. La persistance des inégalités salariales entre hommes et femmes dans les entreprises montre bien aussi à quoi cela sert et surtout qui cela sert. Dans bien des entreprises, la hiérarchie continue à utiliser le racisme, le mépris, les humiliations pour imposer son pouvoir et l’autorité du patron.

Malgré cela, les directions des grandes entreprises parlent souvent de respect des différences et d’antiracisme. Elles peuvent même faire semblant de se soucier des discriminations, en organisant des « journées de la diversité » à Stellantis, ou encore l’« alerte éthique » à la SNCF. Seulement, entre les mains des patrons, la lutte contre le sexisme ou le racisme devient un moyen de jouer les arbitres et les juges moraux, voire de sanctionner des travailleurs.

C’est sur ce point que la campagne syndicale est critiquable car elle remplace la lutte de classe par des contes de fées. Ses tracts et affiches expliquent qu’il faut compter sur la justice pour imposer aux patrons qu’ils « ne fassent aucune distinction entre ses salariés ». Au lieu d’en appeler à l’action collective des travailleurs, les dirigeants syndicaux ont même le culot de prétendre que « le lieu de travail est avant tout un espace d’égalité et d’inclusion ». C’est oublier de dire que le lieu de travail, est d’abord aujourd’hui le lieu de l’exploitation et de la soumission à la hiérarchie.

Pour finir, le tract syndical explique que « la loi protège contre la discrimination raciale », en citant l’article 225 du Code pénal.

Ni la loi, ni l’État, ni la justice ne peuvent vraiment aider à combattre le racisme, le sexisme et les discriminations. Seuls les travailleurs eux-mêmes peuvent le faire. Parce qu’ils se retrouvent ensemble sur les mêmes chantiers, les mêmes chaînes de montage, dans les mêmes bureaux, ils ont les moyens de créer des liens de solidarité, pour résister au quotidien et pour changer leur sort demain. Ce sont bien les seules armes et la meilleure réponse au racisme.

                                                          Charles Legoda (Lutte ouvrière n°2956)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui dimanche 30 mars, de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 31 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 


 

Bolloré, Vivendi, l’État, les dettes…

 

La dette ? Quelle dette ?

 


D’après le Canard enchaîné, le ministère de l’Économie a annulé une amende de 320 millions d’euros au profit du groupe Vivendi, propriété de Bolloré. En 2004, Vivendi avait fait une fausse déclaration aux impôts lors d’une vente d’actions de plusieurs milliards d’euros. Sans donner aucune raison, l’État a requalifié l’infraction ce qui annule l’amende.

         L’État a des tonnes de dettes alors que Bolloré est riche à milliards, mais le gouvernement n’a pas de mots assez durs contre les fraudeurs sauf… quand ils sont riches.