mercredi 28 août 2024

Argenteuil, un nouveau départ pour l’activité municipale de Jumelage ?

Un moyen de stimuler l’ouverture vers l’ailleurs d’autres pays

 

Dans une petite commune des Côtes d’Armor de bord de mer (6000 habitants) qui me tient à cœur, il y a un Comité de jumelage très actif. La commune est jumelée avec une autre, italienne, de population équivalente, sise non loin du Lac de Côme.

         Il y eut naguère dans notre ville de plus de 110 000 habitants une telle activité très florissante qui mit en relation avec Argenteuil 4 villes d’Europe.

 


         À part un gala international de danse annuel isolé à L’Atrium (nous avons écrit sur le sujet il y a quelque temps), cette activité de relation internationale se réduit donc à bien peu de chose aujourd’hui, loin de la période faste 1960-2000 où elle tenait à cœur au PCF local.

         Mais peut-être que cela est en train de changer à nouveau. Nous avons découvert que cet aspect de l’activité municipale allait être à nouveau mis à l’honneur le dimanche 22 septembre prochain lors de la fête des vendanges. Voilà donc une bonne chose. Est-un signe pour un nouvel élan de l’activité de jumelage qui devrait permettre régulièrement à des centaines de jeunes et des moins jeunes des villes jumelées de découvrir d’autres horizons urbains. On peut le souhaiter.

 

 

      Puisque j’évoque les liens internationaux, le mouvement ouvrier révolutionnaire, Lutte ouvrière en particulier, met un soin attentif aux contacts avec des militants qui militent dans d’autres contrées du monde sur la base du même programme. C’est certes autre chose que cette simple activité de jumelage municipal. La grande fête annuelle de Presles de la Pentecôte est ainsi, entre autres choses, chaque année un moment important de ces contacts. De la part d’internationaliste, rien d’étonnant il est vrai. DM

 

mardi 27 août 2024

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 26 août 2024 : Le véritable chef du gouvernement, c’est le grand capital

Le véritable chef du gouvernement, c’est le grand capital

 Publié le 26/08/2024

 

 

Quelle sera la composition du prochain gouvernement ? De quels partis seront issus les ministres ? Combien de temps tiendra-t-il avant d’être renversé ? 

Tout cela préoccupe les politiciens mais beaucoup moins les classes populaires, confrontées aux dépenses de la rentrée scolaire, aux menaces de perdre un emploi, aux attentes interminables aux Urgences et aux mille galères de la vie quotidienne.

Affirmant que « personne n’a gagné » et voulant continuer à régner malgré sa double défaite électorale, Macron voudrait un front allant de LR au PS en excluant le RN et LFI. Les partis rechignent à accepter car les macronistes resteraient au centre du jeu, et cela reviendrait à se saborder en cas de nouvelle dissolution. 

De son côté, la gauche rassemblée dans le NFP, qui n'a qu'une majorité relative à l’Assemblée, a défendu tout l’été la nomination de Lucie Castets, une énarque étrangère au monde du travail. Elle affirme vouloir revenir sur la retraite à 64 ans et porter le Smic à 1600 euros. Ces mesures, même très modestes, soulèvent l’indignation de tous les chiens de garde du patronat. Avec ou sans ministres LFI, l'idée de la moindre concession aux travailleurs les révulse.

Pourtant, en disant « qu’il faudra chercher des compromis », Lucie Castets se montre prête à revenir sur ces promesses. À chacun de ses passages au pouvoir, même quand elle avait une majorité absolue, sous Mitterrand, Jospin ou Hollande, la gauche s’est soumise aux exigences de la finance et des capitalistes et a ainsi trahi les travailleurs. 

En Grande-Bretagne, la gauche est revenue au pouvoir avec une large majorité. Mais, au prétexte que les conservateurs ont laissé les caisses vides, le nouveau Premier ministre travailliste annonce des coupes massives dans le bouclier tarifaire pour les factures d’énergie dont bénéficient les classes populaires. Il n’envisage pas une seconde de taxer la bourgeoisie !

Quel que soit le pays, quelles que soient les coalitions au pouvoir et la couleur politique du Premier ministre, la feuille de route de tous les gouvernements est écrite par la grande bourgeoisie. Partout, elle exige que la part des richesses qui revient aux classes populaires, sous forme d’éducation, de santé ou de pouvoir d’achat, soit réduite au minimum.

Dans une économie en crise où la concurrence est impitoyable, les capitalistes refusent de céder une miette de leurs profits pour augmenter les salaires ou financer les retraites. 

Ils exigent que toutes les dépenses de l’État leur reviennent sous forme d’aides, de subventions ou de commandes diverses. Que leur importe si la population ne peut plus se soigner ! Que leur importe si des quartiers se délitent !

Avec ou sans gouvernement, les États sont là pour mettre en musique ces exigences. Ainsi, même sous un gouvernement « démissionnaire », les hauts fonctionnaires du ministère de l’Économie ont préparé le budget 2025. Sous prétexte de réduire le déficit public et de rembourser une dette colossale, ils ont déjà préparé un budget d’austérité qui prévoit 10 milliards d’euros de coupes. 

Le seul budget sanctuarisé est celui de l’armée, car ceux qui dirigent préparent ouvertement les prochaines guerres. Ils s’apprêtent à défendre par les armes ce que tous les politiciens appellent « les intérêts de la France » mais qui sont en réalité les intérêts de Total, Bolloré ou Dassault, en rivalité avec leurs concurrents pour se disputer les marchés.

Il n’y a pas d’argent pour les salaires, les écoles et les hôpitaux mais les milliards coulent à flots pour les marchands d’armes, l’industrie du luxe et les banquiers !

Ces milliards accumulés sont utilisés pour racheter et revendre des actions et spéculer à tout va. L’économie mondiale est un vaste casino qui peut connaître un krach financier du jour au lendemain et déclencher des faillites en cascade. Un tel scénario est de plus en plus redouté par les banquiers centraux, incapables de l’empêcher. 

Alors, pour défendre nos conditions d’existence et notre avenir, il n’y aura ni bon gouvernement ni bon parlement. Tant que nous ne renverserons pas la dictature de la classe capitaliste sur la société, nous serons condamnés à verser notre sueur, notre sang et nos larmes pour assurer les profits d’une minorité de riches parasites. 

Alors, plutôt que de s’en remettre à des partis qui se battent pour gérer le système en fournissant des ministres dévoués au grand patronat, les travailleurs doivent bâtir leur propre parti ; un parti qui rassemble les travailleurs conscients d’avoir à s’organiser et se battre, par-delà leurs différences, contre les attaques des capitalistes et pour les renverser.

                                                                                               Nathalie Arthaud

 

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela

 

Contre l’antisémitisme et contre les crimes de l’armée israélienne

 


L’attentat contre la synagogue de la Grande-Motte est abject. L’incendiaire voulait exprimer, semble-t-il, sa solidarité aux Palestiniens. Mais en ciblant un lieu de culte, l’agresseur a fait un amalgame entre toute personne de confession juive et la politique sanguinaire de Netanyahou.

Si l’armée israélienne sème la terreur et la mort, ce n’est pas pour défendre les Juifs d’Israël ou d’ailleurs, mais parce qu’elle est un des instruments de domination des grandes puissances impérialistes au Moyen-Orient.

Un tel acte ne peut que conforter ceux qui tout aussi aveuglément soutiennent le massacre des Palestiniens à Gaza et voudraient nous aligner en silence derrière l’État israélien.