Ce
mardi 31 janvier, Tous en grève et en manifestation !
29/01/2023
Après les grèves et les
manifestations massives du 19 janvier, celles du 31 doivent encore faire monter
la pression sur le gouvernement et le grand patronat. Cela dépend de chacun
d’entre nous.
Quels que soient les métiers, les
statuts et les secteurs professionnels, le ras-le-bol est général. Le 19
janvier, il s’est exprimé à l’échelle du pays, dans le privé comme dans le
public, dans les petites entreprises comme dans les grandes.
Le recul de l’âge de la retraite
n’est qu’un aspect de ce ras-le-bol. Les salaires restent au centre de toutes
les préoccupations. Malgré la flambée des prix, plus de 12 % pour les
produits alimentaires, les augmentations salariales dépassent rarement les 4 %.
Comment ne pas être écœuré quand on voit, dans le même temps, les profits
crever les plafonds ?
Et puis, il y a, bien sûr, les
conditions de travail. Partout, dans les usines, les bureaux, les hôpitaux…
elles deviennent plus dures, avec du sous-effectif permanent, une flexibilité
et une précarité de plus en plus grandes. Et aujourd'hui, Macron s’attaque à
nos retraites. Eh bien, la coupe est pleine !
Mais puisque cette attaque des
retraites nous concerne tous, elle nous permet d’exprimer notre ras-le-bol
d’une même voix. Alors, exprimons-le en dehors de l’atelier, du service et de
l’entreprise ! Transformons-le en une contestation commune !
Le bras de fer sur les retraites
pose les problèmes fondamentaux du monde du travail. À qui doivent profiter les
richesses que nous contribuons tous à créer ? À ceux qui nous exploitent
au prétexte qu’ils ont apporté les capitaux ? À une poignée de
milliardaires prêts, avec le gouvernement, à pourrir la vie de millions de
travailleurs en leur volant une partie de leur retraite pour accumuler quelques
milliards de plus ? Il ne faut pas l’accepter !
Où allons-nous si nous continuons
de nous plier aux diktats des politiciens et de la bourgeoisie qui dirigent
aujourd'hui ? Que ce soit sur le plan économique ou politique, toute la
société évolue dans un sens catastrophique.
La recherche du profit, la
concurrence et la spéculation agissent comme des rouleaux compresseurs, provoquant
le saccage des services publics et toujours plus de crises.
Plus grave encore, il y a les
bruits de bottes qui se rapprochent avec l’escalade guerrière en cours en
Ukraine.
Il suffit de voir comment Macron
veut passer en force sur les retraites pour comprendre qu’il ne nous demandera
pas notre avis pour entrer en guerre. Et pour acheter des missiles, des chars
d’assaut et des avions de combat, il ne manquera pas d’argent. Le gouvernement
a déjà porté le budget militaire à 413 milliards, soit 100 milliards de plus
sur sept ans ! S’il y a la guerre, le gouvernement ne nous volera pas
seulement deux ans de retraite, il volera les 20 ans de la jeunesse qu’il
enverra au combat.
Plus d’injustice, plus
d’inégalités, plus de guerres, voilà ce que les capitalistes et leurs
serviteurs politiques nous réservent, à nous et à nos enfants !
La voie à suivre est là, devant
nous. C’est de reprendre le chemin de la lutte collective et de la solidarité
ouvrière. C’est de nous battre pour que la société ne soit plus gouvernée par
les intérêts des capitalistes, l’exploitation, la guerre économique et la
suprématie de quelques-uns sur le monde entier.
Il n’est jamais facile de se
lancer dans le combat, surtout dans un combat dont on sait qu’il sera long. Car
il ne suffira pas d’un ou deux jours de manifestations : le seul moyen de
faire reculer le gouvernement est de le confronter à des grèves qui se
multiplient et deviennent contagieuses.
Le 19 janvier, des centaines de
milliers de travailleurs ont découvert ou redécouvert la force du nombre et
l’unité du monde du travail. Plus nous serons nombreux mardi, plus nous reprendrons
confiance en nos forces collectives, et plus notre camp gagnera en combativité
et en détermination.
Au soir du 31, les confédérations
syndicales annonceront un calendrier de mobilisations, suivant leur propre
logique. Et des syndicats, dans plusieurs secteurs, appellent déjà à des grèves
reconductibles. C’est dans ce sens-là qu’il faudra aller pour espérer renverser
le rapport de forces.
Mais quels que soient les appels
syndicaux, c’est à chacun d’entre nous de faire vivre la mobilisation, d’apprendre
à l’organiser et à la contrôler. Une chose est sûre, pour l’emporter, il faut
réussir à mettre toutes nos forces dans ce combat. Ensemble, montrons-leur que
nous pouvons, nous aussi, mener la lutte de classe, mettre cette réforme en
échec et nous faire respecter !
Nathalie Arthaud
Retraites, salaires, faire grève, manifester !
En car, en
voiture, à vélo… à Paris Place d’Italie
Mardi 31
janvier – 14 heures
Pour ceux qui ne peuvent vraiment pas se
déplacer mardi, et pour tous, une manifestation est organisée mercredi à partir de la salle
Jean Vilar à 17 h.45. Nous appelons tous nos proches à y participer
Nos prochaines
permanences prévues. Ces permanences prennent tout leur sens dans la période
actuelle où nous avons besoin de discuter :
-lundi 30, de
18 à 19 heures, centre cl des Raguenets,, Saint-Gratien ;
-mercredi 1er
février, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.
Achetez notre hebdomadaire Lutte
ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229 en vente : -au
Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal
seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue
Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)
Le samedi 11 mars 2023, notre banquet 2023
des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil
17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de
moins de 14 ans
Réservez vos places dès maintenant :MDommarie@aol.com