lundi 19 septembre 2022

Assurés sociaux, travailleurs de la CPAM, rien ne va plus pour les uns comme pour les autres

CPAM – Ille-et-Vilaine : une réaction salutaire

14 Septembre 2022

Mardi 6 septembre, ce qui couvait sous la cendre a éclaté au grand jour : les salariées de la plateforme téléphonique de la CPAM d’Ille-et-Vilaine située à Vern, près de Rennes, chargées de renseigner les assurés sur leur dossier, n’en pouvaient plus.

Les assurés doivent attendre des semaines, voire des mois avant de percevoir leurs indemnités journalières.

Cela met en péril le budget de nombreuses familles qui ne peuvent plus payer le loyer ou faire les courses. Ces assurés, excédés, le font savoir au téléphone. Un premier appel, un deuxième, un troisième, rien n’avance : ils entendent toujours le même message : « patientez », « votre dossier est incomplet, renvoyez tel document ! », « cela ne dépend pas de nous, on fait le maximum ». La colère des assurés éclate par des violences verbales ou même des menaces de suicide.

Il y aurait 30 % des dossiers en retard, « en moyenne 40 jours » de traitement. À noter que, selon Le Parisien, 42 % des salariés se sont mis en arrêt de travail en 2022 et ont donc droit à des indemnités journalières, mais la caisse nationale d’assurance maladie ne prévoit que des suppressions d’effectifs. La hiérarchie sait tout cela, la direction aussi, mais elles répondent toujours par le même refrain : pas d’embauches possibles ! Certaines salariées viennent au travail la peur au ventre. Dans un cas, elles ont dû appeler les pompiers pour vérifier si l’assuré qui venait de menacer de se suicider était toujours en vie.

Quand les 120 agents ont débrayé sans préavis, le directeur a fini par se déplacer : des collègues habituellement silencieuses ont déversé leur trop-plein, disant avec sincérité et larmes ce qu’elles subissaient, malgré elles, jusque-là. Ne croyant pas les promesses du directeur prétendant que « à la fin du mois tout rentrerait dans l’ordre », elles ont décidé de se mettre « en retrait pour mise en danger de leur santé au travail. » Par conséquent, jusqu’à la fin de la semaine, plus personne n’a voulu répondre au téléphone.

Quelques aménagements ont été annoncés dont l’appel à des collègues d’autres services, ce qui est « déshabiller Pierre… ». Mais le fond du problème est loin d’être réglé : il faut des embauches massives !

                                                   Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2824)

AB-Habitat : un manque de respect à l’encontre de très nombreux locataires. Halte !

Envoyer un message clair pour dire que cela doit cesser

!

Le 22 mai dernier, nous écrivions sur le présent blog à propos de la situation de locataires d’une résidence ABH sise avenue du général Delambre au Val Notre-Dame. En particulier, nous évoquions la situation d’un locataire qui à cause de problèmes d’infiltration et de leurs conséquences subissait la présence d’étais pour soutenir son plafond. (Photo ci-dessus). Plusieurs courriers avaient pourtant été envoyés. Un article dans le quotidien Le Parisien a paru. Pourtant, depuis lors, quatre mois plus tard, rien n’a toujours pas changé.

         Des locataires du même bailleur social nous rapportent de très nombreux autres problèmes à Argenteuil. Nous avons évoqué la situation à Joliot-Curie, des locataires devant subir durant près d’un mois la panne d’un ascenseur. Dans la même cité, d’autres se plaignent du manque de sérieux dans l’entretien. Cité Champagne, dans deux escaliers, les boîtes à lettres pourtant nécessaires n’ont toujours pas été remplacées. Combien de réparations ne sont pas effectuées sur des portes d’escalier ouvertes à tout vent…

         C’est cela que des locataires veulent faire entendre et dénoncer en se retrouvant mardi 27 septembre à 17 heures 30 devant le siège d’AB-Habitat à la limite d’Argenteuil-Bezons, 203 rue Michel Carré.DM

  



PSA-Stellantis, la grève pour les salaires sera la seule voie. Des travailleurs mécontents en grève pour les salaires

 


 

dimanche 18 septembre 2022

Prime de rentrée qui ne fait pas le compte. Il faut une véritable augmentation générale des salaires

(Dé)prime de rentrée

 

 

Une « prime de rentrée » exceptionnelle, d'un montant de 100 euros, auxquels il faut ajouter 50 euros par enfant à charge, va être versée à environ 11 millions de foyers modestes. Cela revient, pour une famille de deux enfants, à une aide de 16,5 € par mois : loin de compenser l'explosion des prix.

         Les travailleurs et leurs familles ne veulent pas survivre à coup d’aides, très insuffisantes. Ils ont besoin d’augmentations de salaires permettant de faire face au coût de la vie.

 

PSA Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la métallurgie

Soyons à leur côté.

 

Les prochaines permanences de Lutte ouvrière prévues.

-aujourd’hui dimanche 18 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-lundi 19 septembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 21 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

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