Hausse
des prix : imposer l’augmentation des salaires !
31 Août 2022
Au mois d’août, l’inflation
officielle sur un an serait de 6,3 %. Mais la hausse des prix des produits
alimentaires a été encore bien plus forte.
Un institut, IRI France, a ainsi
constaté que le coût d’un chariot moyen à la sortie des supermarchés avait
bondi de 11,7 % en un an. En relevant les prix en sortie de caisse,
l’institut a noté que le paquet de chips avait augmenté de 22 %, le riz de
23 %, le paquet de coquillettes de 27 % et le steak haché de
23 %. Les viandes surgelées ont pris 28,74 % et le litre d’huile de
tournesol premier prix est passé de 1,47 euro en septembre 2021 à 3,52 euros.
Dans cette flambée des étiquettes, ce sont les produits « premier
prix » qui ont le plus augmenté, relève l’institut, pénalisant encore
davantage les plus pauvres, ceux qui avaient déjà l’habitude de ne consommer
que le strict minimum. Quand ces premiers prix n’ont pas disparu des rayons,
imposant aux acheteurs de se replier vers des produits plus chers.
Comment se nourrir, comment
nourrir ses enfants ? C’est un crève-cœur pour bien des familles
ouvrières. Au fil des mois, toute une partie de la classe ouvrière doit parfois
se résigner à ne faire qu’un repas par jour. La chasse aux promotions, aux
produits dont certaines grandes enseignes prétendent bloquer les prix n’apporte
aucune aide.
Cette flambée des prix n’est pas
près de cesser et va devenir de plus en plus insupportable si les travailleurs
n’imposent pas une augmentation au moins équivalente de leurs revenus. Puisque
les prix augmentent, les salaires, les allocations et les retraites doivent
suivre, et commencer par rattraper ce qui a été perdu. Leur augmentation
conséquente est aujourd’hui à l’ordre du jour, avec un minimum de 2 000
euros par mois et la garantie de suivre les hausses à venir. Un mouvement
général de la classe ouvrière pour l’imposer est aujourd’hui une nécessité
vitale.
Daniel MESCLA (Lutte ouvrière
n°2822)
Les prochaines permanences prévues.
-mercredi 7 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché
des Champioux ;
-jeudi 8 septembre, de 18 h. à 18 h.30. centre
commercial du Val-Nord ;
-vendredi 9 septembre, de 15 h.45 à 16 h.45 au marché
du Val-Nord ;
-et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou.
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ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 225 :
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-au
Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du
Val-Nord ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve
aussi la LDC)
Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean
Vilar,
Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet