dimanche 4 septembre 2022

Éducation, accueil des élèves handicapés, situation des AESH : le gouvernement se moque du monde

Accueil des élèves handicapés : le gouvernement se moque du monde

31 Août 2022

Le sort des élèves handicapés ne s’améliore pas, quoi qu’en dise le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.

Depuis 2005, la solution proposée est d’inclure ces élèves dans les classes traditionnelles. Mais depuis dix-sept ans cette mesure reste partielle tant les moyens manquent. Ces jours-ci, la Défenseure des droits a révélé qu’une part importante des plaintes qu’elle reçoit concernait des difficultés d’accès à l’éducation d’élèves handicapés. Ils seraient 430 000 concernés par l’inclusion. Mais les travailleurs (surtout des travailleuses) AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) dédiés à cet encadrement ne sont que 125 000, alors que la situation de nombreux enfants exigerait un accompagnant pour eux seuls. En conséquence, ces enfants n’ont qu’un encadrement et une présence en classe partiels. D’où le refus de certaines familles de les scolariser dans ces conditions.

Les AESH indispensables aux enfants sont payées moins de 1 000 euros pour un temps partiel de 24 heures maximum, avec l’espoir d’obtenir un CDI au bout de six ans, pour un travail qui demande un engagement très important.

Mais en plus le gouvernement Macron a aggravé la situation. Il a imposé une « mutualisation ». Elle vise à suivre le maximum d’élèves avec les effectifs d’AESH existants. Elle entraîne une réduction du suivi personnalisé et mène souvent à des changements d’affectation brutaux.

Ces travailleurs de l’Éducation ne se laissent pas faire. Pour le recrutement des AESH nécessaires, pour un véritable salaire et une formation à la hauteur de la tâche, de nombreuses journées de grève ont eu lieu l’an passé. C’est la seule voie à poursuivre pour la nouvelle année qui commence mal pour certaines d’entre elles qui, à deux jours de la rentrée, n’avaient toujours ni contrat ni réponse de l’administration.

                                                Michel ROCCO (Lutte ouvrière n°2822)

 

Argenteuil transport en Autobus, la galère. Usagers et conducteurs ont les mêmes intérêts

Il faut que le monde du travail impose l’arrêt des attaques sur les salaires et les conditions de travail

La municipalité a diffusé un communiqué pour dénoncer les manquements de la société Keolis pour le transport des voyageurs en bus sur Argenteuil et la région. C’est un grand nombre de tours qui n’ont pas été assurés de façon récurrente. Cela est particulièrement problématique en ces temps de reprise des cours des élèves.

         La municipalité exprime qu’elle n’est pas contente.

         Mais que fait-elle pour dénoncer les conditions de travail et de salaire des conducteurs qui se sont dégradées au moment du passage Transdev-Kéolis mais qui, quelles que soient les compagnies, font surtout fuir un métier très difficile avec ces conditions déplorables de surcroît ?

         Dans ce communiqué, la municipalité évoque discrètement IDFM, Ile de France Mobilités, mais se tait sur qui la dirige : leurs amis LR de la présidence de la Région Ile de France.

         Le maire n’a jamais manqué de marquer sa proximité avec Madame Pécresse. Voilà pourtant l’occasion de concrétiser leurs liens politiques en mettant avec elle les points sur les « i » et en lui disant qu’une solution immédiate doit être trouvée.

         Elle vient mercredi pour l’inauguration de la Maison Claude Monet ? Voilà l’occasion rêvée pour le faire, et s’il pouvait être accompagné d’usagers des transports en commun en colère, cela serait encore mieux ! DM (Voir la brève suivante)