jeudi 10 septembre 2020

RN : Odeurs nauséabondes sur la Côte d'Azur


Plus démagogue que jamais

 


Lors de son discours de rentrée à Fréjus, Marine Le Pen a brodé sur le thème de l'insécurité. Dans la surenchère avec la droite, de LR à LREM ou encore avec les membres du gouvernement qui s'affrontent sur ce terrain fangeux, elle en a fait des tonnes. Elle a parlé de « naufrage sécuritaire », de la « barbarie » qui s'installerait dans les quartiers et dénoncé une campagne antiflics.
Le RN, comme tous les partis dits de gouvernement, incapables d'enrayer le chômage et les licenciements en rafale ni la précarité, qui aggravent la déliquescence de la société, brasse cet air... malodorant. Elle a pris comme slogan: « Français réveillez-vous ». Vaudrait mieux qu'elle aille se coucher dans son château de Montretout !

Éducation : écoles privées... le contraire du service public


Ce n’est pas très catholique, mais c’est la réalité

 


En fin d'année scolaire, les parents ayant mis leurs enfants dans le privé (en grande partie en France, dans le filet de l’Église catholique) découvrent parfois la contrepartie : si l'établissement pense qu'un élève peut "pénaliser" leurs statistiques, ils lui mettent des bâtons dans les roues pour le pousser à partir. Exemple typique : en fin de 3è, ou de seconde, l'établissement refuse le passage dans la filière souhaitée par l'enfant. La famille peut faire appel, mais pas auprès de l'Education Nationale comme dans le public, non, auprès d'institutions privées elles-aussi. 
Il existe une échappatoire, pas prévue par les textes, mais qui montre bien qui a le souci de l'élève et qui ne l'a pas : refuser la mauvaise orientation, demander le redoublement, quitter le privé pour redoubler dans le public, et négocier avec le chef d'établissement du public que quelques jours après la rentrée l'élève "saute une classe" pour aller, toujours dans le public, dans la filière qu'il souhaite!
         Bref, un micmac, vraiment pas très catholique.

Argenteuil-fibre, SFR plus que jamais dans le collimateur


En l’occurrence, le vandale n’est pas celui qu’on croit

 


Débranchée à l’occasion d’une « réparation » d’un autre opérateur au bénéfice d’un voisin, la fibre de mon appartement vient d’être réparée. 10 minutes maxi d’intervention. Le réparateur remet le fil. Si je fais un stage chez SFR sûr que je vais bientôt pouvoir le faire moi-même.
         Bon, la connexion est rétablie. Mais je ne suis pas rassuré pour autant. Car, jusqu’à quand cela va-t-il tenir ? Jusqu’à la prochaine réparation d’un autre opérateur qui ne tiendra pas compte des fils des concurrents ?
         Sur une année, à combien vont revenir les interventions des réparateurs -certes rétribués au lance-pierre- des différents opérateurs venus intervenir sur le coffret à fibre de cette résidence de vingt appartements ? Dix fois plus que ce coûterait l’installation d’une véritable installation conforme et sécurisée ?
         C’est celle-là que les habitants attendent, et pas à la Saint-Glinglin. DM 

Bouger les lignes ? Simplement les rendre fiables

Dans le dernier numéro du bulletin municipal « Ma Ville », une brève aborde à nouveau cette question. On y lit : « Alors le maire, la députée, une commission Ville-usagers-opérateurs et même un collectif d’habitants récemment créé se mobilisent pour faire bouger les lignes… »
         On imagine que SFR en tremble. Soyons sérieux, pour que cet opérateur en charge, par contrat (qu’il serait bon de rendre public) de l’installation de la fibre sur la commune, s’active véritablement, c’est-à-dire en se donnant les moyens humains et matériels pour le faire, il faudrait qu’il y ait une véritable mobilisation de tous.
         Quels sont ces moyens humains et matériels pour régler le problème mobilisés par SFR ? Quel plan territorial pour rendre conforme et sécurisé le réseau dont il a la charge ?
On va se croiser au Forum. Profitons-en pour échanger sur la question. DM

mercredi 9 septembre 2020

4 septembre 1870 : la république bourgeoise s’installait, sept mois avant de massacrer les prolétaires


Leurs « valeurs républicaines »  ne sont pas celles des travailleurs

 


L'armée de Thiers, chef de l’exécutif de la 3ème république, fusille les communards

Macron a célébré le 150ème anniversaire de la proclamation de la Troisième République. Il en a profité pour flatter l'opinion réactionnaire avec le sécuritaire, un thème cher à la droite.
Il a juste « oublié » le premier fait d'armes de cette république qui massacra, emprisonna et déporta des dizaines de milliers d'ouvriers et de militants de la Commune de Paris.
Leur crime aux yeux des bourgeois ? Avoir fait la preuve que les travailleurs et les petites gens pouvaient se passer du patronat pour établir une société plus juste, fraternelle et rationnelle.

Plan de relance : il devrait servir à embaucher les personnels nécessaires par exemple dans ce collège Voltaire de Besançon en grève. Un exemple à multiplier par 10 000


Trop c’est trop !

 

                                                   Devant le collège Voltaire

Mardi 8 septembre la quasi-totalité des enseignants du collège Voltaire situé à la ZUP de Planoise se sont mis en grève. Dans ce collège de 650 élèves il manque du personnel dans tous les services.
Les enseignants réclament l’embauche d’un CPE (conseiller d’éducation), il y a une seule CPE à 80 % qui est absente le jeudi. Ils demandent aussi deux postes d’AED (adjoint d’éducation), un poste de documentaliste, une infirmière… Quant aux agents, non seulement il n’y a pas eu d’embauches supplémentaires, mais des absences ne sont pas remplacées. Les agents de la cantine sont aussi en grève. Du fait du Covid ils passent une heure de plus à la cantine, heure prise sur les autres tâches.
Il n’y a pas d’enseignants supplémentaires, ni dédoublement de classe. Les effectifs sont de 28 à 30 élèves par classe, y compris en langue. Comme le dit une gréviste "nous, on fait notre travail le mieux possible, on se bat pour obtenir les moyens dont on a besoin, et l’administration ne nous aide pas !"
Les grévistes, contents de se retrouver aussi nombreux attendent une réponse du rectorat, sans illusion, mais ils ne veulent plus se taire.

Combat des femmes contre les violences qu’elles subissent : des moyens pas à la hauteur de l’enjeu


Le prix du mépris

 


La ministre à l'Égalité femmes-hommes se vante de « ne pas héberger dans n'importe quelles conditions » les femmes victimes de violences conjugales.
Elle leur octroie 25 euros par jour, alors qu'un rapport du Sénat préconise au moins 40 euros...
Ce gouvernement n'est guère généreux pour les femmes. Il ne l'est que pour le patronat... des deux sexes.

 

Roland-Garros : une jauge de 11 500 ? Petite réflexion personnelle


Roland-Garros, Tour de France, Puy du Fou…

 
Le vieux Roland-Garros ? Merci Wikipédia

On apprend que la jauge pour le tournoi de Roland-Garros qui débute fin septembre sera de 11 500 personnes, certes au total, en même temps, sur les trois parties du complexe.
         On apprend également que plusieurs membres du staff du Tour de France dont son directeur lui-même ont été testés positifs au Covid 19, ce qui n’a finalement rien de surprenant dans les conditions de contact de l’évènement. En revanche, pas d’inquiétude du côté des coureurs, nous dit-on…
         Cela me rappelle l’interdiction de tenir notre fête au moment où commencera Roland-Garros, sur un terrain vaste où le respect des règles sanitaires était possible et ne posait guère de problème.
         Mais il y a sans doute aucun rapport entre les deux évènements où des masses de fric sont en jeu et une fête ouvrière et fraternelle. Mais pour ma part, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement. DM

Argenteuil, partis politiques, une scission à « Argenteuil tous ensemble »


Un évènement marginal mais qui n’est jamais réjouissant, en tout cas pour nous




Moins de trois mois après les élections municipales, le groupe « Argenteuil tous ensemble » composé de quatre conseillers municipaux vient de se couper en deux, l’élu qui conduisait la liste, Omar Slaouti, d’un côté, et les trois autres élus de l’autre.
         Bien évidemment, il appartient à ces conseillers, aux membres et aux militants de cette liste qui avait obtenu plus de 14% des voix lors du second tour de s’en expliquer.
         Mais cela fait quelque peu désordre, et cela avec une telle rapidité. Et cela d’autant plus pour une liste qui s’intitulait « Argenteuil tous ensemble ».
         Cela doit décevoir nombre des militants de cette dernière que nous côtoyons souvent et qui s’étaient activés pendant des mois pour faire entendre leur voix. Cela doit décevoir également les électeurs dont les suffrages s’étaient portés sur cette liste. Un tel rebondissement n’est jamais bon pour tous ceux qui militent pour un engagement politique honnête et sont continuellement confrontés au désenchantement, à la déception, et à la dépolitisation.
         Et c’est en cela que cela nous concerne.
Les raisons qui nous ont conduits à rester autonomes et à présenter une liste Lutte ouvrière n’ont rien à voir avec la rupture ci-dessus. Mais nous sommes plutôt satisfaits de ne pas être mêlés à ce rebondissement quelque peu surprenant. DM