Ce n’est pas très catholique, mais c’est la réalité
En fin d'année scolaire, les
parents ayant mis leurs enfants dans le privé (en grande partie en France, dans
le filet de l’Église catholique) découvrent parfois la contrepartie : si
l'établissement pense qu'un élève peut "pénaliser" leurs
statistiques, ils lui mettent des bâtons dans les roues pour le pousser à
partir. Exemple typique : en fin de 3è, ou de seconde, l'établissement refuse
le passage dans la filière souhaitée par l'enfant. La famille peut faire appel,
mais pas auprès de l'Education Nationale comme dans le public, non, auprès
d'institutions privées elles-aussi.
Il existe
une échappatoire, pas prévue par les textes, mais qui montre bien qui a le
souci de l'élève et qui ne l'a pas : refuser la mauvaise orientation, demander
le redoublement, quitter le privé pour redoubler dans le public, et négocier
avec le chef d'établissement du public que quelques jours après la rentrée
l'élève "saute une classe" pour aller, toujours dans le public, dans
la filière qu'il souhaite!
Bref,
un micmac, vraiment pas très catholique.
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