vendredi 4 septembre 2020

Argenteuil, combat des femmes contre les violences, l’inégalité et le machisme, une très bonne initiative au Figuier blanc aujourd’hui


Femmes solidaires nous communique

 

Ciné-débat autour du film « Mignonnes »

 

Aujourd’hui vendredi 4 septembre 2020
Rendez-vous : Dès 13h40,  dans le Hall du cinéma Le Figuier blanc

 

(Sortie le 19 août, récompensé à Sundance et fêté à Berlin)

 

En partenariat avec l’association « Femmes Solidaires »,

La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Maimouna Doucouré 

Comment le cinéma peut-il donner à voir et interroger  le passage de l’enfance à la pré-adolescence d’une petite fille ? Comment parvient-il à dénoncer  les injonctions à l’hyper-sexualisation que la société dicte aujourd’hui aux enfants?

                                                                        


Amy fait son entrée au collège. Elle y rencontre les  « Mignonnes », un groupe de quatre filles passionnées de danse et de réseaux sociaux. Ce nouveau monde l’intrigue puis la captive…Pour s’intégrer,  Amy doit transgresser les règles : celle de sa famille, de sa religion ou encore de la loi.
Elle va chercher à exprimer sa soif de liberté par la danse et tenter de faire face à des repères perturbés par l’arrivée de la seconde épouse de son père ... Le film suit le point de vue d’Amy : Raccords regards qui la révèlent, observatrice d’un environnement qu’elle découvre et où elle se perd entre tradition et modernité….
Le film peut troubler, agacer…Trouver la meilleure voie pour avancer, un défi pour des jeunes et pour une jeune fille souvent livrée à elle-même, face à la complexité du monde…

jeudi 3 septembre 2020

Plan de relance en faveur du patronat : des sous… et des sous-préfets !


Oui, et pour les Ehpad ? Les hôpitaux ? À l’Éducation ?...

 


Le gouvernement a décidé de créer des postes dans la fonction publique - et oui ! - ceux de « sous-préfets à la relance », dont le rôle sera de faciliter la distribution au patronat des dizaines de milliards du plan de relance financé par l’État en s’assurant qu’il n’y aura pas des blocages administratifs, des procédures trop compliquées... C’est-à-dire en s’assurant qu’il n’y aura pas d’embuche pour que les milliards, payés par les contribuables, atterrissent dans les tiroirs-caisses des entreprises.
Pour servir le grand patronat, l’État sait se donner les moyens !

Medef, université d’été : petits cadeaux entre amis


Heureux !

 

Le premier ministre et Roux de Bézieux à l’université d’été du Medef

Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, a inauguré cette cession en déclarant : « je suis venu vous livrer un message d’optimisme, à l’heure où les économistes prédisent des défaillances et du chômage de masse ». Il faut dire que le Premier Ministre avait fait le déplacement pour annoncer quelques beaux cadeaux, notamment la prolongation du chômage partiel jusqu’au 1er novembre et des baisses d’impôts chiffrées à dix milliards d’euros.

On comprend que le grand patronat a toutes les raisons de garder le sourire…

APL : attaques à nouveau en marche


Récupérer dans les poches des classes populaires

 


La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé la remise en route de la réforme des APL, différée depuis deux ans. Le changement du mode de calcul aboutira à des économies de l’ordre de 700 millions d’euros pour les caisses de l’État, et donc à des montants réduits pour certains allocataires.
La crise sanitaire n’est pas terminée que le gouvernement récupère dans les poches des classes populaires l’argent qu’il va redonner aux riches.

Argenteuil, Val d’Oise : rentrée scolaire : manque d’enseignants, effectifs d’élèves trop élevés

                    Photo Ville d'Argenteuil


Collèges : déjà des postes de profs non pourvus

Dans plusieurs collèges du Val d'Oise, la fcpe est alertée sur le manque de professeurs, ou des classes surchargées. A Bezons, on lui signale des postes non pourvus en français, en math, en physique-Chimie, à Bouffémont c’est en EPS, espagnol et technologies. Ce ne sont-là que des exemples. 
De plus, les classes à 30 élèves sont de plus en plus fréquentes : ce n'est déjà pas une bonne chose en temps normal, mais en cette période si particulière, c'est carrément inhumain.
Parents et professeurs ont commencé à protester, pour le moment par courrier, ou dans certains cas, par des mouvements de grèves. La rentrée est déjà chaude ! 

Lycées : où sont les nouveaux locaux ?

La pénurie de locaux de lycées dans le Val d'Oise est patente, dénoncée depuis plusieurs années, y compris par l'inspection académique. Il manque au bas mot 3 lycées ! Et la poussée démographique continue dans le Val d'Oise aggrave la situation année après année. La région dit en avoir pris conscience, mais on ne voit toujours rien venir.
Cette année, le taux de réussite au Bac fait qu'il y a moins de redoublants en Terminale, donc il y a un peu moins de classes à 35. Ce n'est qu'un répit.
 

Bientôt deux équipes comme dans certains pays du Sud ?

Par contre le nombre de classes continue d'augmenter, et comme les locaux ne suivent pas, les lycées sont obligés d'ouvrir leurs portes plus longtemps pour caser tous les cours. 8h-18h, voilà une situation qui n'est agréable pour personne, ni pour les ados à qui on demande de se lever de plus en plus tôt, ni pour les professeurs qui font cours les dernières heures de la journée devant des élèves bien moins attentifs. Ni pour les personnels, en nombre identique pour des horaires d'ouvertures allongés. Et quand de plus le premier service de cantine a lieu à 11h du matin, comment dire...

Argenteuil réunie, après la bévue du conseil départemental


Il faut s’intéresser de près aux réalités

 
Démonté ! Et c'est tant mieux !

Nous avons évoqué la grosse bévue des services du conseil départemental qui avait consisté à établir un panneau « Argenteuil » d’entrée de ville en haut de l’avenue de Stalingrad face à Grandfrais, considérant de fait que les 15000 habitants du quartier Jolival-Joliot-Curie-Cités jardins comptaient pour du beurre.
         C’est un message Facebook du conseiller départemental PS Nicolas Bougeard qui avait alerté sur la question.
         Samedi dernier, nous avons pu constater de visu que l’affaire était réglée. Le panneau en question avait disparu.
         Apparemment, une nouvelle intervention de ce conseiller départemental d’Argenteuil-Bezons a permis, apparemment également après moultes péripéties et quelques échanges, qu’il en soit ainsi. Le conseil départemental a bien tenté, semble-t-il, de se défausser en mettant l’affaire sur le dos des services municipaux d’Argenteuil…
         L’affaire est donc réglée et 15000 habitants n’auront plus à l’avenir, au moins sur ce plan, la désagréable impression de ne pas faire partie d’Argenteuil.
         En tout cas, un nouvelle argument pour que l’information circule. C’est la première étape nécessaire pour ne pas se laisser faire. DM

mercredi 2 septembre 2020

Restauration scolaire et rentrée des classes : en fait rien n’est prêt !


La méthode de Blanquer-Coué

 


Mardi 1er septembre, des millions d’enfants et d'adolescents étaient attendus dans les écoles, collèges et lycées. « Nous sommes prêts », prétend le ministre Blanquer. Certes, adultes et écoliers de 11 ans et plus seront masqués, mais la distanciation ne pourra être respectée que dans les salles de classe du primaire, car celles-ci sont trop petites dès lors qu’il faut accueillir 35 élèves ou plus comme c’est trop souvent le cas dans certains collèges et lycées.
Mais l’important pour ce gouvernement est que les enfants des travailleurs ne restent pas à la maison pour que leurs parents soient au travail et produisent du profit pour leur patron.
 

Illustration (1) : le point noir de la cantine

Les protocoles sanitaires appliqués dans les cantines posent de nombreux problèmes. Tout d'abord en ce qui concerne l'accès à l'eau : les fontaines à eau et les brocs à eau sont interdits, obligeant les élèves à venir avec leur gourde ou bouteille d'eau. Celle-ci doit être pleine pour la journée, car il ne sera pas possible de la remplir.
Ensuite l'accès au réfectoire se fait sur le principe de la distanciation : une place sur deux est condamnée, les élèves doivent garder leur masque jusqu'à leur place assise. Pour éviter que les élèves ne "mettent leurs mains" dans les panières à pain, couverts et serviettes, ceux-ci sont données pas des agents de service.  Idem en cas de fruits. Mais comme ni les cantines n'ont été agrandies, ni surtout des personnels supplémentaires n'ont été embauchés, ce travail supplémentaire pour les agents signifiera des travaux supprimés ailleurs. Et pour les élèves, ce moment habituellement convivial ne le sera plus du tout. 

Dans certains établissements, c'est encore pire : les repas chauds sont tout simplement supprimés jusqu'à la Toussaint, des paniers froids étant fournis aux élèves, en restreignant les possibilités d'accès en salle. Outre le fait que ce repas de cantine constituait pour certains élèves le seul repas chaud de la journée, il n'est pas prévu de baisser le prix du repas dans ces conditions.

Quel manque de préparation ! Certes, agrandir les cantines en peu de temps est difficile, il aurait fallu trouver d'autres places (dans la cour, un parc, etc.). Mais surtout, recruter des agents supplémentaires aurait été facile à faire, il y a tellement de personnes qui cherchent un travail. 

Retraites : Macron remet le couvert


Il y pense sérieusement ? La méfiance s’impose

 


Ce week-end, Macron a reparlé de sa réforme des retraites, différée par la crise sanitaire, prétendant même qu'elle serait favorable aux « héros de la 2ème ligne », ceux qui ont continué à travailler au péril de leur vie dans les hôpitaux et ailleurs. Mais en quoi le fait de rallonger le nombre des annuités des salariés, nécessaire pour une retraite à taux plein, serait profitable aux salariés ?
Pour le moment, Macron, prudent, laisse entendre que cette réforme n’est pas la priorité. Mais il y pense sérieusement. Restons sur nos gardes !