mardi 25 février 2020
Violences policières ? Connait pas !
Exemplaire, dans le sens de « très mauvais exemple »
Le secrétaire d’État Laurent
Nunez, dépendant du ministère de l’Intérieur, est venu défendre devant les sénateurs
la politique du gouvernement en matière de maintien de l’ordre dans les
manifestations.
Le
bilan provisoire dressé par les sénateurs est pourtant éloquent : 860
signalements dénoncés, 2 morts, 1 700 blessés dont une cinquantaine de
lycéens mineurs et 115 journalistes, 313 blessés à la tête, 24 éborgnés, 5
mains arrachées, l’utilisation de gaz lacrymogènes et les tirs de balles en
caoutchouc à faible distance…
Pour
le gouvernement, « l’usage de la
force, ces mois écoulés, a été exemplaire dans la quasi-totalité des
cas ». Bref, circulez, il n’y a rien à voir, à dire ou à entendre.
Libellés :
violences policières
Élections municipales à Argenteuil : un candidat de toutes les couleurs à lui tout seul !
Un jour vert, un jour rose, un jour jaune, l’arc en ciel en quelque
sorte ! En tout cas, du genre caméléon.
Le dernier tract de Philippe Doucet porte sur le… vert : « Ensemble, faisons d’Argenteuil une ville qui vire au vert ». On y voit effectivement le candidat en question assis sur un vélo et portant une casaque verte. C’est très amusant.
On
trouve dans ce quatre pages une rubrique intitulée « Non au projet cap
Héloïse », c’est d’autant plus amusant dans la propagande de celui qui est
à l’origine de ce projet. Mais pourquoi se gêner.
Justement,
dans la rubrique « Souvenez-vous avec Philippe Doucet ! Nous l’avons
fait entre 2008 et 2014 », il y a encore plus amusant : la
revendication de l’installation de stations et de bornes
d’ « autolib » qui a finalement été un fiasco depuis, et que
paie ou que paieront les habitants !
Quant
à nous, notre « Souvenez-vous avec Philippe Doucet », on se souvient
très bien de son soutien sans faille à Hollande, à la loi El Khomri, au 49-3,
à Manuel Valls, à ses hésitations à se rallier à Macron…
Fête-banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil ce samedi 29 février
J-5
La fête de Lutte ouvrière à
Argenteuil a lieu samedi prochain dans le complexe Jean Vilar. Ouverture des
portes à 16 heures 30.
Entrée
libre pour les animations et pour le débat jusqu’à 19 heures, et pour
l’allocution de Dominique MARIETTE à 19 heures 45.
Pour
l’apéritif, le repas du banquet et la soirée dansante, c’est 16 euros, et pour
les enfants accompagnés de moins de 14 ans, 8 euros.
Libellés :
Banquet 2020
lundi 24 février 2020
Mexique : mobilisation contre les féminicides :
Mexique :
l’horreur des féminicides
19 Février 2020
Le 9 février au Mexique, une
jeune femme de 25 ans, Ingrid, a été retrouvée assassinée et éviscérée par son
compagnon, un ingénieur de 46 ans. Ce crime sauvage a déclenché une réaction
massive des femmes, qui ont manifesté dans les rues de Mexico, le 14 février.
« Pas une de plus »,
ont lancé les manifestantes, dont certaines portaient les foulards mauves des
féministes ou les foulards verts des militantes pour le droit à l’avortement.
Beaucoup se dissimulaient le visage avec des cagoules ou du maquillage, par
crainte de représailles. Il y a eu des rassemblements et des manifestations
d’hommage à cette jeune femme dans sept États du pays.
Les clichés de la victime et la
confession de son meurtrier se sont étalés dans les journaux à sensation, ce
qui a contribué à la fois à alimenter la colère des femmes contre un crime
révoltant mais aussi contre la vénalité des marchands de papier. Cette colère
s’est exprimée contre le journal La Prensa, dont plusieurs véhicules de
livraison ont été saccagés et incendiés la veille de la manifestation. C’était
la réponse aux propos désinvoltes du dirigeant du journal, qui ne voulait pas
s’excuser de la manière dont il avait traité l’affaire, préférant le racolage à
la dignité de la personne.
La société mexicaine est une des
sociétés du continent américain où la vie humaine vaut le moins cher. Gangrenée
par diverses mafias, allant des partis gouvernementaux, clientélistes depuis
toujours, aux narcotrafiquants qui disposent de moyens suffisants pour corrompre
ou éliminer ceux qui pourraient leur barrer la route, les meurtres y sont très
fréquents.
Les meurtres de femmes ont
longtemps frappé les ouvrières travaillant dans les usines sous-traitantes
installées à la frontière nord du Mexique. Mais depuis 2015, dans cette société
très machiste, les meurtres de femmes tuées par leur compagnon ont explosé. En
2019, on a recensé 1 006 assassinats de femmes, une augmentation de
145 % par rapport à 2015.
Six femmes mexicaines de moins de
15 ans sur dix sont victimes d’agressions physiques et sexuelles. Mais la très
grande majorité d’entre elles ne portent pas plainte parce que la police ne
donne pas suite, ou tient les propos stupides qu’on sert partout aux femmes
agressées : il ne fallait pas sortir non accompagnée, ou ne pas porter de
jupe trop courte.
Des manifestantes ont interpellé
devant le palais présidentiel le président Andrès Manuel Lopez Obrador pour
qu’il agisse contre les féminicides. Il a déclaré qu’il ne « ferait pas
l’autruche », mais jusqu’à présent il s’est montré plus efficace contre les
migrants qui tentent de rejoindre les États-Unis. Sa ministre de l’Intérieur a
entonné le couplet : « Les revendications des femmes sont notre
priorité. » Une enquête a été ouverte à propos de la diffusion des photos
d’Ingrid. Le Parlement local de Mexico a déposé un projet de loi condamnant à
de fortes peines de prison la divulgation de telles images. Mais la question
des meurtres de femmes est sur la table depuis plusieurs années, sans que cela
ait mis un terme à ce fléau. Pire, il a pris de l’ampleur.
« Mes amies me protègent,
pas les policiers », scandaient des femmes dans la manifestation,
conscientes que, pour les protéger, elles ne peuvent guère compter sur un État
gangrené par la corruption. Les mobilisations de femmes ces derniers mois dans
plusieurs pays d’Amérique latine, au Chili, en Argentine et au Salvador,
montrent que ce n’est pas spécifique au Mexique.
Jacques
FONTENOY (Lutte ouvrière n°2690)
Libellés :
combat des femmes,
Mexique
Airbus, truand et licencieur
Aux actionnaires de payer, pas aux salariés
Airbus a annoncé un plan de
restructuration de plus de 2 300 postes partout en Europe, dans ses
branches Défense et Spatiale.
La société a publié des résultats en déficit pour 2019, alors qu’elle est pourtant confortablement rentable puisque que les bénéfices ont plus que doublés pour atteindre près de 7 milliards d’euros. Même si ces résultats ont été plombés par les amendes qu’elle a dû payer à différents États européens pour faits de corruption.
La société a publié des résultats en déficit pour 2019, alors qu’elle est pourtant confortablement rentable puisque que les bénéfices ont plus que doublés pour atteindre près de 7 milliards d’euros. Même si ces résultats ont été plombés par les amendes qu’elle a dû payer à différents États européens pour faits de corruption.
C’est aux
salariés qu’on présente la facture, pas aux actionnaires ! Les dividendes
qui leur ont été versés depuis des années devraient servir à maintenir les
emplois et les salaires des travailleurs menacés de les perdre.
Demain
mardi matin sur France TV Info : Interview de Nathalie Arthaud
À 07h50
Libellés :
aviation,
groupes industriels,
Licencieurs
Argenteuil : élections municipales, la municipalité sortante confond vitesse et précipitation
Si c’est de cette façon qu’elle veut se faire mousser…
L’objectif de la municipalité
actuelle d’Argenteuil est de donner l’impression aux habitants qu’elle est
active à la veille du vote de mars prochain, et surtout que cela en jette. Elle
a ainsi multiplié les travaux, quitte à organiser une belle pagaille.
On
ne sait pas si les pannes de l’éclairage dans le centre-ville sont à mettre en
rapport avec ces travaux. La municipalité peut toujours éclairer les habitants
qui n’y voient régulièrement goutte sur le sujet.
Place
Sadi Carnot, pour donner l’impression aux habitants que les travaux de
réaménagement de la place allaient commencer, des barrières et des matériels de
chantier avaient été installés. Mais, aux dernières nouvelles, les unes et les
autres ont disparu. Les travaux finalement attendront.
Pire,
dans le quartier Volembert, du côté de la rue de Nancy, les lignes fixes de
téléphone sont toujours, aux dernières nouvelles, hors-service. À mettre
également apparemment en rapport avec des travaux. Cela est d’autant plus
fâcheux qu’il n’y a plus d’agence Orange (ex-France Telecom) à Argenteuil. Où
protester ?!
Les
édiles confondent franchement vitesse et précipitations. A leur âge, ce n’est
vraiment pas prudent.
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