mercredi 25 septembre 2019
Fin à l’exonération des cotisations sociales pour des retraités de plus de 70 ans employant des aides à domicile salariés ?
Scandaleux : encore une mesure qui
dépouille les retraités
Le gouvernement compte mettre fin
à l’exonération des cotisations sociales pour les particuliers âgés de plus de
70 ans qui emploient des aides à domicile salariés.
Ce
nouveau racket va toucher 820 000 personnes. Bref le gouvernement continue
de dépouiller un peu plus les retraités.
Il compte
ainsi faire une économie de 340 millions d’euros. Comparé aux milliards
d’allègements fiscaux qu’il offre aux grandes entreprises… cherchez l’erreur.
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retraités
XL Airways, Aigle Azur, Compagnies aériennes… de haut vol
Vol… XXL
Après le placement en liquidation
judiciaire de la compagnie aérienne Aigle Azur, laissant en plan tous les
passagers qui avaient des billets d’avion et qui parfois n’ont même pas pu
revenir, c’est maintenant XL Airways, une autre compagnie française, qui est en
cessation de paiement.
Le patron
d’XL Airways s’est largement répandu dans la presse, mais celles et ceux qui
risquent d’être les principales victimes de cette situation, ce sont les 570
salariés d’XL Airways qui n’ont pas eu la moindre augmentation de salaire en
dix ans et qui sont menacés de perdre leur emploi, sans parler des dizaines de
milliers de clients qui ont acheté des billets à cette compagnie et qui seront
laissés pour compte.
Tout ça
parce que XL est déclaré en cessation de paiement. Mais où l’argent gagné
est-il passé ? et qui contrôle les dires et faits et gestes de ce patron…
comme de tous les autres ?
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Argenteuil, urbanisme, on urbanise anarchiquement à tout va, mais voilà une charte à destination d’un tiroir, voire de la poubelle
Du vent pour escamoter la vue des vraies décisions funestes (air très connu à Argenteuil)
Nous avons évoqué ces jours
derniers, certes pour nous en gausser, la présentation, samedi dernier, à
l’hôtel de ville d’une « Charte des espaces urbains » de la municipalité. Nous avons reçu d’une
habitante qui voulait assister tout de même à cette présentation le témoignage
suivant :
« Tu avais raison ce forum était complètement "bidon
», le bon arbre qui cache la forêt de mauvaises intentions.
Au
bout de trois panneaux qui demandaient si on voulait plus d'espaces verts et
garder ceux qui existaient déjà, munie de pastilles rouges, vertes et de
postits pour expliquer ce que je voulais, j’ai pété les plombs... J'avais devant moi un
employé de la mairie au sourire doucereux pour arrondir les angles. Il
défendait la nécessité du Pôle Héloïse.
Mon
sang n'a fait qu'un tour. Je lui ai dit que les gens répondaient aux mêmes
questions par les mêmes réponses, que tout avait déjà été moulu très fin lors des
enquêtes publiques et que cela devenait de la bouillie...
Oui,
on veut des espaces verts. Oui, on veut des trottoirs plus grands. Oui, on veut
moins de voitures, des arbres, etc, etc...
J'ai
un peu parlé fort avec ce monsieur et je suis partie à 10h30 en claquant la
porte en disant que ce genre d’enfumage cachait la mauvaise intention de
donner le permis de construire au plus monstrueux bétonnage d'Argenteuil, sur
le lieu le plus prestigieux de la commune... Voilà !
Je
ne regrette pas d'y être allée car j'ai vu à quel point on cachait les
mauvaises décisions. »
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Nouvelles d'Argenteuil
Argenteuil, chronique des élections municipales de mars 2020 (13)
Un double paradigme complètement démonétisé
Dans la discussion autour de la
coresponsabilité de Philippe Doucet et de Georges Mothron dans l’affaire Jean
Vilar-Héloïse, un argument des proches (certes très proches) de l’ancien maire
d’Argenteuil, qui souhaiteraient aider à l’oubli de son rôle d’initiateur, est
d’indiquer qu’évoquer cette réalité est faire le « jeu de la
droite », un discours bien rodé et très ancien.
Nous
nous adressons au monde du travail, et c’est pour que ceux de notre classe
voulant qu’apparaisse politiquement le « camp des travailleurs » et
de ses intérêts propres que nous, Lutte ouvrière, nous présenterons une liste
en mars 2020.
La
véritable opposition politique qui traverse la société est entre ce « camp
des travailleurs » et le camp de nos exploiteurs.
Nous
aurons l’occasion de rappeler dans le détail la carrière de l’ancien maire et
du nouveau, de l’homme dit de « gauche » et de l’homme dit de
« droite ». Les deux, comme leurs passés de leurs familles
politiques, ont un « joli » passé de serviteur de la bourgeoisie.
Philippe Doucet rêva que le gouvernement Hollande-Valls allait le conduire vers
de hautes fonctions. Il leur donna avec zèle bien des gages. Nous y
reviendrons. Quant à Georges Mothron avec un sens certain de l’anonymat, il
vota toutes les mesures anti ouvrières qui lui furent soumises en tant que
député de 1993 à 2012.
Cela
fait belle lurette que ces concepts de « gauche » et de « droite »
sont sur l’essentiel complètement démonétisés. Contre les illusions, sincères
ou très intéressées, des uns et des autres, notre rôle est de le rappeler sans
cesse. DM
mardi 24 septembre 2019
Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du dimanche 22 septembre 2019
Mardi 24, tous ensembles contre le saccage de nos retraites !
Samedi dernier, trois
manifestations ont traversé Paris : les gilets jaunes, Force ouvrière
contre la réforme des retraites, et une marche pour le climat. Deux jours
avant, les salariés d’EDF étaient en grève contre le projet de vente à la
découpe de leur entreprise. La semaine précédente, les travailleurs de la RATP
avaient paralysé les transports parisiens comme jamais depuis 2007. Et cela
fait des mois que les services d’urgences hospitalières sont mobilisés.
Toutes ces mobilisations sont
légitimes. Mais pour peser sur la politique de Macron et du grand patronat, il
faut que ces protestations éparses et catégorielles s’unifient dans un seul et
même mouvement conduit par le monde du travail.
Pas plus que ses prédécesseurs,
Macron ne sait comment empêcher les crises qui s’annoncent, qu’elles soient
climatique, économique ou causée par les multiples tensions internationales.
Mais il y a une chose qu’il sait faire : s’attaquer aux travailleurs.
C’est un réflexe de classe, le réflexe du grand patronat dans toutes les
entreprises. Une incertitude sur les marchés ? La crainte de perdre au jeu
de la concurrence ? Eh bien, on fait payer les travailleurs !
Emplois, salaires, conditions de
travail : le monde du travail a fait les frais de la crise de 2008.
Aujourd'hui, il paye déjà pour la prochaine, et cela continuera tant que les
travailleurs n’y mettront pas un coup d’arrêt.
Le gouvernement et le grand
patronat ont choisi d’attaquer à nouveau les retraites. Eh bien, c’est le
combat qui nous attend !
Mardi 24, la CGT, la FSU et
Solidaires appellent à faire grève et à manifester. Saisissons-nous de cette
première occasion pour dire notre opposition ensemble, quels que soient notre
âge et notre profession, que nous travaillions dans le privé ou dans le public.
Macron programme une sévère
baisse des retraites pour tous. En prenant comme base non plus les 25
meilleures années ou les six derniers mois, mais toute la carrière, y compris
les périodes de chômage et de revenus précaires, les pensions ne peuvent que
chuter.
Quant au système de retraite par
points, il s’apparente à un chèque en blanc donné au gouvernement puisque ce dernier
pourra modifier chaque année la valeur de ce fameux point.
Au prétexte que l’espérance de
vie progresse, le gouvernement veut nous faire travailler tous plus longtemps.
Il présente cela comme du bon sens. Mais avant de jouer les prolongations, il faudrait
pouvoir travailler tout court ! Et ne pas être mis au chômage ou en
invalidité, comme le sont presque la moitié des plus de 55 ans.
Si l’espérance de vie s’est
améliorée, c’est un progrès, qui ne doit pas être transformé en recul. Depuis
un demi-siècle, la productivité des salariés a été démultipliée. C’est aux
travailleurs, pas aux capitalistes, d’en recueillir les fruits.
Il n’y a rien de mathématique
dans tous ces choix. Ce sont, comme toujours, des choix de classe. Quelles sont
les priorités dans notre société ? Les salaires ou les dividendes ?
L'emploi ou les grandes fortunes ? Les retraites de tous ou les sinécures
de quelques-uns ?
Le gouvernement parle d’une
réforme « juste » parce qu’elle supprimera les régimes spéciaux. Il
tente ainsi de présenter les cheminots ou les travailleurs de la RATP comme des
privilégiés. Quelle mascarade ! Les vrais privilégiés sont ceux qui n’ont
pas besoin de cotiser pour leur retraite : les actionnaires, les
boursicoteurs, les capitalistes. C’est à leurs privilèges qu’il faut s’en
prendre.
Quand une seule personne, Bernard
Arnault, amasse jusqu’à 100 millions par jour, il n’y a aucune raison de perdre
deux ou trois années de retraite et 100, 200 ou 300 euros sur une pension
mensuelle. Ceux qui vivent du travail des autres, les capitalistes, doivent
payer.
Les travailleurs doivent mener ce
combat, tout simplement pour survivre dans cette société écrasée par le grand
capital. Ils le doivent pour eux-mêmes, pour préserver leurs conditions
d’existence. Et ils le doivent pour l’avenir de toute la société.
Les travailleurs représentent la
seule force capable de se mettre en travers de la classe capitaliste, de sa
rapacité et de son irresponsabilité. Et ils en ont la capacité car, ce
système, c’est nous, travailleurs, qui le faisons tourner au jour le jour.
C’est nous qui lui apportons son carburant en fabriquant les profits.
Cela nous donne un levier
incomparable pour agir et gagner, à condition d’en prendre conscience et de
retrouver le chemin des luttes collectives. Alors, mardi, soyons nombreux en
grève et dans la rue !
Thomas Cook : et les travailleurs devraient couler ?
Touristes spoliés et employés victimes de
la jungle capitaliste
L’organisateur de voyage Thomas
Cook met la clé sous la porte en licenciant 22 000 employés. L’entreprise,
endettée jusqu’au cou, a été coulée après que ses créanciers, ne croyant plus à
la profitabilité de l’entreprise, lui aient demandé de trouver 200 millions de
livres supplémentaires pour un plan de sauvetage de plus d’un milliard.
La
concurrence aggravée sur le marché des voyages touristiques aurait causé la
faillite de l’entreprise. Les touristes spoliés et les 22 000 employés
licenciés sont victimes des capitalistes et de la jungle de la concurrence.
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