mardi 14 mai 2019

Élections européennes : Arlette Laguiller toujours bien présente. Son intervention lors de notre grand meeting de campagne vendredi dernier à la Mutualité de Paris…

« Monsanto papers » : le scandale continue


Pratiques courantes



Le Monde a révélé jeudi 9 mai l'existence d'un fichier de lobbying datant de 2016, commandé par le géant de l'agro-chimie Monsanto. Deux cents noms y sont répertoriés, classés selon un code couleur et une note qui indique leur opinion sur le glyphosate, leur influence possible sur l'opinion publique ou sur les politiques : journalistes, scientifiques, politiciens...
Monsanto cherchait à obtenir le renouvellement de l'homologation de son glyphosate, pesticide pourtant classé « cancérigène probable ». Ce n'est pas le premier scandale qui montre que ce grand groupe capitaliste est prêt à tout pour faire autoriser ses produits, et tant pis s'ils sont dangereux, voire mortels. Mais il faudra bien plus qu'une énième « affaire » pour empêcher ces géants capitalistes d'empoisonner toute la société.

Migrants : nouveau drame. Ils venaient du Banglaseh…


La forteresse Europe a encore tué




Des pêcheurs tunisiens viennent de sauver in-extremis 16 migrants qui tentaient de traverser la Méditerranée sur un bateau qui commençait à couler, mais 84 de ces migrants se sont noyés.
C'est le pire naufrage de ces derniers mois. L'Union européenne, avec ses dirigeants nationaux, barre la route aux migrants et fait mourir en mer beaucoup de ceux qui fuient les guerres et la misère qu'engendre la politique des grandes puissances.
          Il faut se battre pour imposer la liberté de circulation et d'installation pour tous les migrants !


Article in extenso de l’AFP

AFP, publié le samedi 11 mai 2019 à 18h52

« "Un à un ils ont lâché, il sont partis sous l'eau, un à un", répète sans cesse Ahmed Bilal, un fermier bangladais, rescapé du naufrage d'une embarcation de migrants entre la Libye et l'Italie, qui a fait plus d'une soixantaine de morts.
Après six mois de voyage, Ahmed, 30 ans, est éreinté. Il a passé trois mois en captivité en Libye et huit heures dans l'eau glacée de la Méditerranée jusqu'à ce qu'un bateau de pêcheurs tunisien repère les naufragés vendredi, à plus de 60 kilomètres au large de Sfax.
Mais il était déjà trop tard pour son cousin et son beau-frère, âgés de 22 et 26 ans.
"Je ne peux plus m'arrêter de pleurer", dit Ahmed, interrogé par l'AFP dans un foyer d'urgence du Croissant-Rouge à Zarzis, dans le sud de la Tunisie, où les 16 rescapés sont hébergés depuis vendredi soir.
Originaire de la région de Sylhet, dans le nord-est du Bangladesh, Ahmed, père de deux jeunes enfants, raconte être parti il y a six mois avec quatre autres hommes de son village.
"Ma famille a vendu notre terrain, où nous récoltions du riz une fois par an. Ils espéraient devenir comme les autres familles qui ont un des leurs en Europe", raconte-t-il.
Une vie plus facile, c'est ce que leur a promis un intermédiaire bangladais, leur faisant miroiter l'Europe pour environ 7.000 dollars.
"Les gens l'appellent +Good Luck+ (Bonne Chance), il a dit que nous aurions une vie meilleure et nous l'avons cru", explique-t-il amèrement.
"En fait, je suis sûr que la plupart des gens qu'il envoie meurent en route (...) Je ne le connais que par téléphone mais j'ai vu son frère en Libye", ajoute-t-il.
Ahmed et les siens ont pris l'avion de Dakka pour Dubaï, puis pour Istanbul et enfin pour Tripoli. Ils se sont retrouvés avec un groupe de 80 Bangladais, enfermés pendant trois mois dans une pièce dans l'ouest libyen.
"Je pensais déjà que j'allais mourir en Libye, on avait de la nourriture une seule fois par jour, parfois moins, il y avait une toilette pour tout le monde et on ne pouvait pas se laver, à part les dents. On pleurait, on réclamait tout le temps de la nourriture."
- "On a nagé toute la nuit" -
Jeudi soir, des passeurs emmènent un groupe d'hommes en bateau jusqu'à un canot pneumatique qu'ils surchargent de migrants, direction l'Italie.
A bord, 75 à 80 personnes selon Ahmed, peut-être 90 selon un autre rescapé égyptien. La majorité sont bangladais, mais il y a aussi des Egyptiens, quelques Marocains, des Tchadiens, et d'autres dont le souvenir est déjà presque effacé.
"On a commencé à couler presque tout de suite, vers minuit", se souvient le rescapé égyptien, Manzour Mohammed Metwella, 21 ans. "On a nagé toute la nuit."
"Ils sont morts un à un, chaque minute, on en perdait un", martèle Ahmed, qui a vu mourir ses proches devant ses yeux.
"Moi même j'étais en train d'abandonner mais Dieu a envoyé des pêcheurs pour nous sauver. S'ils étaient arrivés dix minutes plus tard, je crois que j'aurais lâché."
Un bateau de pêche tunisien arrivé vers 8h du matin a pu sauver 16 migrants, dont 14 Bangladais, un Egyptien et un Marocain.
"Si les pêcheurs tunisiens ne les avaient pas vus, (...) nous n'aurions probablement jamais été informés de ce naufrage", souligne Mongi Slim, un responsable du Croissant-Rouge dans le sud de la Tunisie.
Le naufrage a eu lieu alors que les navires de l'opération européenne anti-passeurs Sophia se sont retirés de l'est de la Méditerranée, tandis que la plupart des bateaux humanitaires rencontrent des difficultés pour y accéder.
Les rescapés ont 60 jours pour décider s'ils veulent rentrer chez eux, demander l'asile via le HCR ou rester par leurs propres moyens en Tunisie. Le pays, confronté à d'importantes difficultés, avec un chômage élevé et des services de santé et d'éducation à la peine, n'a pas de loi sur l'asile.
"Nous avons tant perdu, je n'ai plus rien, nous espérons toujours aller en Europe, pour gagner assez d'argent et revenir chez nous", explique Ahmed. "Mais je ne veux plus jamais reprendre la mer." »

Argenteuil : friche Sagem, friche Renault, le début d’un ombre d’un acte démocratique


Un début… de pas grand-chose

 
C'était avant...

On peut pendant un mois donner son avis par voie électronique sur deux projets qui concernent deux quartiers de la Ville. L’un concerne l’espace libéré par le départ de l’ex-usine Sagem, l’autre le projet d’implantation de la « Ferme du spahi » sur l’emplacement de l’ex-succursale Renault face à chez Dassault.
         Voilà que les Argenteuil sont appelés à donner leur avis alors que les projets sont totalement ficelés. Toujours selon la méthode : je discute en petit comité, je décide en petit comité, et j’annonce ensuite ce que j’ai discuté et décidé en petit comité. C’est peut-être la conception de « démocratie » dite « participative » en cours à la mairie d’Argenteuil. C’est un point de vue, ce n’est pas le nôtre.
         Cela dit, cette demande d’avis est une nouveauté, qui n’a jamais eu lieu ni à propos de l’affaire « jean Vilar » ni à propos de celle du « Lidl ».
         Chat échaudé craint l’eau froide. Il est vrai que le crédit qui restait au maire d’Argenteuil, s’il en avait encore, s’est encore réduit davantage avec ces deux affaires.

lundi 13 mai 2019

Nathalie ARTHAUD sur RTL hier matin : l’Afrique, les catcheurs LREM-RN, le vote : seulement une occasion de dire ce que l’on a sur le cœur et d’approuver des perspectives de combat, face à ces capitalistes qui mènent la société à la catastrophe… 8 minutes à écouter… vraiment


Loi Blanquer en projet : rien n’est joué, la mobilisation continue


Contre une école de la méfiance et de l’aggravation des inégalités




La mobilisation pour le retrait de la loi Blanquer ne faiblit pas. De nombreuses opérations « écoles mortes » ont eu lieu dans le département ou sont prévues, comme partout dans le pays. Ce projet de loi doit être « discuté » mardi au Sénat. A cette occasion, « les syndicats SNUIPP-FSU 95, SNUDI-FO 95, SUD Education 95, CGT Educ’action 95 soutiennent les appels des AG de grévistes de Garges-Sarcelles, de Cergy et d'Argenteuil qui ont eu lieu jeudi dernier 9 mai, comme celles de l’ensemble des départements, et appellent à :
- être massivement en grève le mardi 14 mai ;
- participer à l’Ag unitaire départementale à 10H à la maison des syndicats de Cergy ;
- à se rassembler au Sénat dans l'après-midi à partir de 13h ;
- soutenir et participer à toutes autres formes de mobilisation (AG inter-degrés parents / enseignants à 17h30 à l'espace Mandela d'Argenteuil, Rassemblement devant le collège Wallon à Garges à 17h pour accueillir les représentants de l'IA…) afin d’exiger le retrait des réformes et lois Blanquer sur l’Éducation et les lois de transformation de la Fonction publique... »

         En tout cas, les enseignants et les parents d’élèves mobilisés doivent avoir le soutien de tous. Tous ensemble, il est possible de faire reculer Macron-Blanquer.

Cergy : projets grandioses… une « grandeur » loin de la vie de la population


Une marina… qu’importe si les habitants sont menés en bateau

Pour information


Argenteuil, espérance… municipale


Une drôle d’école…



Les élections municipales approchent. Elles auront lieu dans dix mois maintenant. Le clientélisme s’active…
         Le matin, rue d’Ascq, il est bien difficile de passer. Des parents indélicats bloquent la chaussée pour conduire leurs enfants dans les classes de l’officine scolaire très réactionnaire Espérance banlieue.
         A son corps défendant, cela laisse au moins le temps de voir ce qui se passe.
         Ainsi, ces jours derniers, les passants intéressés ont pu voir l’ancien maire d’Argenteuil, toujours membre du PS dont naguère la défense de l’école laïque était un des fonds de commerce, en grande conversation au milieu de la cour avec le responsable de ladite structure « scolaire ».
         Espérance banlieue rue d’Ascq est le fruit d’une décision, certes bien discrète, du maire actuel d’Argenteuil. Son prédécesseur semble apparemment ne pas avoir lui aussi de souci particulier sur le sujet, et marque donc son rival à la culotte rue d’Ascq. En tout cas, cette rencontre est un signe.
         Le candidat putatif a certes le droit d’aller où il veut. Mais les habitants ont eux aussi le droit d’être perplexe.
         Pour mars 2020, la compétition s’annonce rude et offrira bien des surprises…