mercredi 1 mai 2019

Essence : prix à la pompe : ça flambe


Et pendant ce temps-là les pétroliers font des affaires



Le prix des carburants flambe à nouveau. Par exemple, le sans plomb 95 vient d’atteindre son plus haut niveau à la pompe depuis 6 ans : 1,58 euro ! Dans la station la moins chère d’Argenteuil, en haut de l’avenue de Stalingrad, les prix augmentent tous les jours, et le SP 95 est en passe d’atteindre les 1,55 euro !
Cette fois ci ce serait, nous explique-t-on, la faute… à personne : les pétroliers jurent que le prix du brut ne bouge pas, le gouvernement dit que les taxes n’ont pas bougé…Il reste que ceux qui paient le prix fort sont, entre autres, les salariés, ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler tandis que les trusts pétroliers affichent des profits arrogants.
En novembre l’annonce de l’augmentation du prix du gasoil avait déclenché le mouvement des gilets jaunes. Tout cela, et pas seulement les carburants, alimente la colère. Et les ministres feignent de s’en étonner !

Argenteuil : commerce, quartier d’Orgemont-Joliot-Curie


La disparition des salons de coiffure

 
Plus rien de tout cela (Photo Five prime)

La municipalité d’Argenteuil s’intéresse paraît-il au commerce. Elle a même édité une jolie brochure à cet effet. Mais nous savons ce qu’il en est dans la réalité. Si la situation n’est pas fameuse dans le centre, on peut aisément imaginer ce qu’il en est dans les quartiers périphériques où il n’est vraiment pas bon d’être vieux et sans voiture quand les commerce de quartier disparaissent les uns après les autres.
         Les habitants d’Orgemont-Joliot-Curie sont dans ce cas, malgré l’existence d’un centre commercial. Mais celui-ci propriété naguère d’AB-Habitat a été vendu lors du premier mandat du maire actuel qui présidait aussi l’Office HLM à ce moment-là.
         Samedi dernier, lors de notre activité militante du samedi matin, nous avons été interpolés par une ancienne, habitant le quartier, qui nous a manifesté son émoi devant la disparition des deux salons de coiffure qui pendant des années ont coexisté dans la galerie marchande. Aujourd’hui il ne reste plus qu’un barbier-coiffeur dont la clientèle est essentiellement masculine.
         Que font dorénavant les habitants de quartier qui veulent se faire une mise en plis ou une permanente lors de ce moment socialement tout particulier qui était la visite chez le coiffeur ?
           Prendre le bus pour aller dans le centre ?
     Le recul voire la disparition du commerce de proximité sont catastrophiques. Ils sont un aspect du recul social général dont les plus fragiles -parmi lesquels les anciens- sont les premières victimes.

mardi 30 avril 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 29 avril


Macron, président des riches un jour, président des riches toujours !



La conférence de presse de Macron, jeudi dernier, n’a sans doute convaincu que… ses ministres et députés. Les gilets jaunes et le gros du monde du travail n’attendaient pas grand-chose de son grand débat. Et il n’en est rien ressorti, sinon que Macron poursuivrait sa politique. Il n’est pas question d’augmenter le Smic. Il promet que la retraite minimum passera à 1 000 euros, une somme qui ne permet pas de vivre dignement. Et s’il a promis d’indexer de nouveau les retraites de moins de 2 000 euros sur la hausse des prix, et encore seulement en 2020, on le doit à la mobilisation des gilets jaunes.
Il a annoncé qu’il ne fermerait plus d’écoles ni d’hôpitaux ? Mais depuis qu’il est président, une quinzaine de maternités ont fermé. À force de coupes, les urgences sont saturées, les hôpitaux craquent, et la situation dans les Ehpad est catastrophique. Et Macron a expliqué qu’il continuerait de baisser les dépenses publiques.
Il a promis une baisse de l’impôt sur le revenu ? Mais si le manque à gagner n’est pas pris dans les coffres-forts des capitalistes, il le sera dans les poches des classes populaires. Macron maintient la suppression de l’impôt sur la fortune et il s’est de nouveau engagé à réduire la taxation des bénéfices des sociétés.
Il dit ne pas reporter l’âge légal de la retraite ? En disant qu’il faudra travailler plus, il prépare une offensive sur ce terrain. Au prétexte de l’augmentation de l’espérance de vie – qui d’ailleurs ne progresse plus –, il veut allonger la durée de cotisation sous peine de décote. Autrement dit, partir à 62 ans serait toujours possible, mais… avec une pension encore diminuée ! Dans la pratique, beaucoup, usés par un travail pénible ou poussés vers la sortie par leur patron, partiront avec une pension indigne.
Enfin, Macron a promis le plein emploi d’ici à 2025 ? Hollande avait déjà promis d’« inverser la courbe du chômage ». On sait ce qu’il en a été : il y a aujourd'hui 5,6 millions de personnes inscrites à Pôle emploi.
Les travailleurs qui perdent leur emploi en retrouvent parfois un, mais le plus souvent avec un salaire réduit et des conditions de travail dégradées. Par exemple, 576 salariés du papetier Arjowiggins ont été licenciés le 17 avril. « Où qu’on aille, expliquait l’un d’eux, on va perdre au minimum 200 euros, quand ce n’est pas plus ». Sans compter l’obligation de faire plus de route, voire de déménager. Quant aux emplois de la « nouvelle économie », ils sont le plus souvent dignes du XIXe siècle. Comme ces livreurs de repas à vélo, qui ne bénéficient d’aucune garantie de salaire, ni d’horaire, ni de couverture maladie ou accident. Ou encore ces autoentrepreneurs, qui ramassent des trottinettes électriques et les rechargent, chez eux, la nuit, pour cinq euros l’unité !
En réalité, la feuille de route de Macron et, derrière lui, de la classe capitaliste qui commande, c’est de poursuivre la dégradation de la condition ouvrière.
C’est cette dégradation qui alimente l’enrichissement de la grande bourgeoisie. Si quelques privilégiés peuvent débourser, rubis sur l’ongle, un milliard d’euros pour Notre-Dame, s’ils font un chèque de 200 millions comme nous en faisons un de 20 euros, c’est qu’ils ont gagné cet argent sur le travail de leurs salariés.
Macron maintient son cap. Aux travailleurs d’affirmer le leur ! Dans quelques semaines, le 26 mai, auront lieu les élections européennes. Lutte ouvrière y présente une liste, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, pour défendre les intérêts des travailleurs contre ceux du grand capital. Une liste composée d’ouvriers, d’employés et de techniciens, de cheminots, de personnels des hôpitaux et de l’éducation, de femmes et d’hommes dont le travail fait fonctionner la société.
Cette liste milite pour la hausse du pouvoir d’achat, par l’augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur la hausse des prix.
Contre le chômage, elle milite pour l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire.
Contre le parasitisme capitaliste et pour faire la lumière sur les circuits de l’argent, elle réclame le contrôle sur les comptes des entreprises et sur les grandes fortunes privées.
Voter Lutte ouvrière, c’est affirmer ces objectifs. Cela ne suffira bien sûr pas pour changer le rapport des forces. Mais cela permettra de faire entendre le camp des travailleurs et de préparer les luttes de demain.




Demain matin 1er mai à 07h35
Nathalie Arthaud est l'invitée 
des 4 Vérités sur France 2


 

Élections européennes : Nathalie ARTHAUD au journal de France 3 dimanche soir… et ça fait du bien…

Argenteuil élections européennes : payante la « démocratie »


Manque d’intérêt municipal ?

D’habitude, à Argenteuil, lors des élections, en tout cas, à l’occasion d’un certain nombre d’entre elles, des délibérations sont prises en conseil municipal pour donner la gratuité de l’utilisation de locaux municipaux habituellement payants, pour les listes en présence, à égalité de traitement pour chacune.
         A l’occasion de ces élections européennes, rien de tel. Pas de délibération en conseil municipal. En conséquence, les listes en présence qui veulent organiser une telle réunion électorale dans l’espace Jean Vilar doivent donc payer la réservation de la salle.
         Nous ne connaissons pas si les habitants de la Ville sont nombreux à figurer sur l’ensemble des listes qui se présentent. Il y en a au moins un sur la liste Lutte ouvrière. Moi-même qui organiserai une réunion-débat le jeudi 16 mai prochain, à la salle Pierre Dux, une salle qui nous sera facturée.



         Raison de plus pour verser à la souscription électorale que nous avons mise sur pied :

Tout don supérieur à 150 € doit être versé par chèque ou par carte bancaire.

Les dons effectués par chèque ou par carte bancaire ouvrent droit, pour les donateurs, à réduction d’impôt sur le revenu. Celle-ci est égale à 66 % du montant du don dans la limite de 20 % du revenu imposable (article 200 du CGI). Ainsi un don de 300 euros donnera droit à une réduction d'impôts de 200 euros, à condition que l'impôt sur le revenu dépasse cette somme.
Chèque libellé à l'ordre de : AFE Nathalie ARTHAUD LO Europe 2019
Bref, je suis prêt à recevoir vos dons, petits ou plus importants

Morts au travail, victimes du capitalisme


7500 victimes chaque jour qui passe

 
Nous l'évoquions hier : comme ici, dans les mines de jade de Birmanie

À l'occasion de la Journée mondiale sur la sécurité au travail, le 28 avril, on apprend que chaque jour dans le monde 7 500 personnes meurent à cause de leur travail. Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), près de trois millions d'humains périssent ainsi d'accidents et de maladies professionnelles.
Cette hécatombe est dans l'ordre du capitalisme. Car, pour faire leurs profits, les exploiteurs écrasent la santé et la vie des exploités.

CIO d’Argenteuil : un déplacement catastrophique


Libérez le Centre d’Information et d’Orientation

Des photos éloquentes boulevard Jeanne d’Arc. Petites, mais effectivement si éloquentes




lundi 29 avril 2019

Pollution et plastique : recyclage du plastique : sous-développement... et sur-pollution


Mettre le capitalisme à la poubelle


Décharge sur l'île de Koh Tao (Thaïlande)

Jusqu’en 2018, la Chine était la plus grande poubelle du monde, les pays les plus riches y envoyant une grosse part de leurs déchets plastiques. Mais l’Etat chinois ayant décidé de mettre un frein à ces importations certes lucratives mais hyper-polluantes, les grandes puissances redirigent désormais leurs déchets vers la Malaisie, la Thaïlande et le Vietnam – où ce sont encore des patrons chinois qui empochent les bénéfices, par leur mainmise sur les décharges et les usines de retraitement. Les montagnes de plastique et les fumées toxiques sont déplacées... mais toujours aussi abondantes.
Réduire les déchets plastiques à l’échelle de la terre est une urgence, et c’est possible techniquement. Mais on ne peut compter sur les multinationales qui règnent sur l’industrie et le commerce pour cela, car leurs décisions ne sont inspirées que par le profit à court terme.
Mettre le capitalisme à la poubelle, voilà le préalable !