La disparition des salons de coiffure
La municipalité d’Argenteuil
s’intéresse paraît-il au commerce. Elle a même édité une jolie brochure à cet
effet. Mais nous savons ce qu’il en est dans la réalité. Si la situation n’est
pas fameuse dans le centre, on peut aisément imaginer ce qu’il en est dans les
quartiers périphériques où il n’est vraiment pas bon d’être vieux et sans
voiture quand les commerce de quartier disparaissent les uns après les autres.
Les
habitants d’Orgemont-Joliot-Curie sont dans ce cas, malgré l’existence d’un
centre commercial. Mais celui-ci propriété naguère d’AB-Habitat a été vendu
lors du premier mandat du maire actuel qui présidait aussi l’Office HLM à ce
moment-là.
Samedi
dernier, lors de notre activité militante du samedi matin, nous avons été
interpolés par une ancienne, habitant le quartier, qui nous a manifesté son
émoi devant la disparition des deux salons de coiffure qui pendant des années
ont coexisté dans la galerie marchande. Aujourd’hui il ne reste plus qu’un
barbier-coiffeur dont la clientèle est essentiellement masculine.
Que
font dorénavant les habitants de quartier qui veulent se faire une mise en plis
ou une permanente lors de ce moment socialement tout particulier qui était la
visite chez le coiffeur ?
Prendre
le bus pour aller dans le centre ?
Le
recul voire la disparition du commerce de proximité sont catastrophiques. Ils
sont un aspect du recul social général dont les plus fragiles -parmi lesquels
les anciens- sont les premières victimes.
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