Mettre le capitalisme à la poubelle
Décharge
sur l'île de Koh Tao (Thaïlande)
Jusqu’en 2018, la Chine était la
plus grande poubelle du monde, les pays les plus riches y envoyant une grosse
part de leurs déchets plastiques. Mais l’Etat chinois ayant décidé de mettre un
frein à ces importations certes lucratives mais hyper-polluantes, les grandes
puissances redirigent désormais leurs déchets vers la Malaisie, la Thaïlande et
le Vietnam – où ce sont encore des patrons chinois qui empochent les bénéfices,
par leur mainmise sur les décharges et les usines de retraitement. Les
montagnes de plastique et les fumées toxiques sont déplacées... mais toujours
aussi abondantes.
Réduire
les déchets plastiques à l’échelle de la terre est une urgence, et c’est
possible techniquement. Mais on ne peut compter sur les multinationales qui
règnent sur l’industrie et le commerce pour cela, car leurs décisions ne sont
inspirées que par le profit à court terme.
Mettre le
capitalisme à la poubelle, voilà le préalable !
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