samedi 16 juin 2018

Retraités dans la rue par dizaines de milliers


Contre Macron, les retraités ne sonnent pas la retraite



Des dizaines de milliers de retraités ont manifesté jeudi une nouvelle fois dans tout le pays contre le blocage de leur pension et contre l'augmentation de la CSG décidée par le gouvernement. Leur précédente journée de protestation remontait au 15 mars mais Macron continue à faire la sourde oreille face à des retraités qui n'ont souvent qu'à peine 1 000 euros par mois pour vivre.
Les manifestants dénonçaient aussi le mépris et la condescendance d'un Macron qui n'hésite pas à leur faire les poches en les présentant comme des privilégiés ou des nantis.

Migrants, Macron, Collomb, « C’est la meute des honnêtes gens » (Jacques Prévert)


La chasse à l'enfant



La contrôleuse générale des lieux de privation des libertés a dénoncé l'augmentation du nombre de mineurs détenus en centre de rétention. 304 enfants étaient enfermés en 2017 contre 41 en 2013. Les gouvernements français bafouent ainsi un article de la Convention internationale des droits de l'enfant.
Les préfectures enferment de plus en plus des familles avec leurs enfants pour faciliter les expulsions. Cela évite, en effet, d'aller les chercher chez elles au petit matin avec gendarmes ou policiers. Macron et son ministre de l'Intérieur Collomb agissent en fait comme les démagogues xénophobes au pouvoir en Hongrie ou en Italie qu'ils traitent aujourd'hui de tous les noms.

Religion, espace public, espace privé, quand certains édiles ont du mal à faire la différence


Miracle ! Jean-Paul 2 s’est envolé…

 
Au-delà de la satyre, une affaire très sérieuse

La statue du pape Jean-Paul, implantée en 2006 sur le domaine public de la commune de Ploërmel dans le Morbihan, vient d’être déplacée de trente mètres jusqu’à un terrain privé du diocèse de Vannes.
Le conseil d’Etat avait définitivement tranché cette épineuse question le 25 octobre 2017 en demandant le retrait de la croix surplombant la statue au nom de la loi de 1905.
Il a fallu attendre 8 mois pour que la décision soit appliquée pour un coût de déplacement de 90 000 euros.
Soyons rassuré, le diocèse a lancé une souscription…

Cette affaire nous rappelle qu’à Argenteuil aussi, l’indépendance du domaine public vis-à-vis de toutes les religions est depuis une dizaine d’année, régulièrement égratigné par les édiles, c’est le moins que l’on puisse dire, et quelles que soient les religions, au niveau des lieux comme de l’espace sonore.
Il est vrai que pour nombre d’édiles le clientélisme, n’est pas un chemin de croix, mais bien davantage en odeur de sainteté.

Argenteuil Forum des associations, Jean Vilar toujours nécessaire


Discussions sur le forum

 
Pourquoi se priver d'un lieu idoine ? (ph. Argenteuil.fr)

Nouveau rebondissement autour de la question de l’avenir du complexe Jean Vilar. Le prochain forum des associations qui devait se tenir parc Maurice AUDIN entre la Halle des sports et la nouvelle salle-tente est finalement maintenu dans l’espace Jean Vilar, complexe et parking.
         L’organisation de cet évènement posait de multiples problèmes. Des cours ont lieu dans le lycée Daubié proche. Si la Halle des sports présente bien des possibilités, il n’en va pas de même pour la nouvelle salle-tente et surtout pour l’espace entre cette dernière et la Halle des sports qui ne présente pas les mêmes possibilités que le parking de jean Vilar.
         Sage mesure donc qui indique toutefois que la municipalité navigue à vue. Pour éviter de nouveaux écueils, elle peut retrouver la meilleure route qui est l’abandon du « projet Héloïse » et le cap de la restauration de la salle des fêtes communale Jean Vilar et une véritable réflexion sur l’aménagement de « L’île » Héloïse.

vendredi 15 juin 2018

Macron d’un monde doré est bien, lui, monsieur du Pognon


Car combien coûtent Macron et ses semblables ?

 
Ainsi va l'assiette à l'or qu'à la fin elle se casse

Dans la vidéo postée sur son compte tweeter, Macron affirme que la pauvreté coûte « trop de pognon », mais dans le même temps, on apprenait qu'il faisait renouveler le service de vaisselle de l'Élysée pour 50 000 euros, annonçait-on. Mais selon Le Canard enchaîné, la facture s'élèverait en fait à 500 000 euros.
Ce président des riches a des goûts de riche… aux frais des contribuables.

Grève des cheminots : le point au 13 juin. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2602


Succès du 12 juin et manœuvres syndicales

13 Juin 2018

Les 12 et 13 juin, la grève des cheminots tenait toujours bon, après deux mois et demi. Le 12 juin, baptisé « journée de la colère cheminote », la participation à la grève remontait partout. Hormis la journée du 14 mai, « journée sans cheminot » qui avait retrouvé de façon exceptionnelle les chiffres du début de la grève, c’était la plus importante journée depuis plusieurs semaines.
D’après les chiffres de la direction de la SNCF, alors que le pourcentage de grévistes, tous collèges confondus, oscillait entre 13,7 % et 15,5 % depuis un mois, il est remonté à 17,7 %. Il était de 26,6 % à l’exécution, de 53,4 % chez les conducteurs, et de 45,5 % chez les contrôleurs, partout en progression sur les précédentes journées. La participation aux assemblées progressait elle aussi, même si seule une minorité de grévistes y participe.
La poursuite de la grève a tout d’abord une signification politique : l’opération de diversion autour de la reprise par l’État de 35 milliards de dette ou au sujet des amendements du Sénat a fait chou blanc. Et pour cause : le transfert des cheminots au privé, sous menace de licenciement, est confirmé. Le droit au retour à la SNCF dans un délai de trois à huit ans ne serait possible qu’en cas de poste vacant, c’est-à-dire au bon vouloir de la SNCF, certainement pas des cheminots.
D’autre part, pas plus que celui de l’Assemblée, le vote du pacte ferroviaire par le Sénat n’a démobilisé les grévistes : qui attendait autre chose de ces assemblées de notables, grassement payés et férocement antiouvriers ? Dans de nombreuses assemblées, ils évoquaient déjà la poursuite de la grève après le 28 juin, dernier jour du calendrier décidé par l’intersyndicale. Et la journée du 12 a été marquée par des manifestations et des actions souvent dynamiques.

Début de lâchage de la CFDT ?

Dans l’après-midi du 12 juin la CFDT cheminots, surtout présente chez les agents de conduite, annonçait qu’elle appelait « les cheminots à assurer le service des trains du quotidien pour les dates du 18 et 22 juin 2018 afin de permettre le bon acheminement des lycéens sur leurs lieux d’examen » et donc à suspendre la grève dans les RER et TER pendant la semaine du baccalauréat.
Si la CFDT n’annonce donc pas encore son retrait du mouvement, c’est évidemment un pas dans cette direction. En effet, la responsabilité vis-à-vis des lycéens est pure mauvaise foi. Tout d’abord parce que Pepy, le PDG de la SNCF, s’est fait fort d’assurer, sans avoir besoin du renfort de la CFDT, que « chaque lycéen arriverait à l’heure » avec son plan « SNCF Exam ». Alors qu’il s’en débrouille ! Et surtout, c’est entièrement le gouvernement qui porte la responsabilité de la grève, en aucun cas les cheminots qui ne font que défendre leurs emplois et leurs conditions de travail !
En fait, le bac n’est qu’un prétexte pour la CFDT. Son souci est d’amorcer son retrait sans se mettre en porte-à-faux vis-à-vis des grévistes et de son propre milieu, alors que le pacte ferroviaire est unanimement refusé par les cheminots. Et dans le même communiqué, elle est obligée de reconnaître que « ni le patronat ni la direction de la SNCF […] n’ont rien proposé à ce jour de nature à faire cesser les mouvements. »

Manœuvres syndicales

L’absence de concessions justifiant une sortie de grève est d’ailleurs le souci de l’ensemble des directions syndicales. Rien n’a été concédé sur le pacte ferroviaire. Elles réclamaient que soient abordées simultanément les négociations pour la convention collective du ferroviaire, mais cela n’a pas été le cas, le patronat du secteur préférant jouer la montre et ne pas dévoiler ses projets pendant la grève. Elles ont ensuite demandé que le gouvernement s’engage et pilote les négociations qui doivent s’ouvrir vendredi 15 juin avec l’UTP, le patronat du ferroviaire, mais il ne s’est engagé qu’à dépêcher un observateur pour cette « ultime réunion tripartite » selon les mots de la ministre, Élisabeth Borne.
L’intersyndicale devait donc se réunir à nouveau le 13 juin. Quels que soient les calculs d’appareils, c’est l’unité et la détermination des grévistes qui seront vitales pour l’avenir du mouvement. Et le succès du 12 juin montre qu’il est bien vivant !

                                               Christian BERNAC (Lutte ouvrière n°2602)



Argenteuil ex-Sagem et groupe scolaire prévu : finiront-ils par le commencement ?


Quand certains marchent sur la tête, il y a vraiment danger



Abandonnés depuis 2016, les terrains de l’ancienne usine Sagem-Safran devraient voir apparaître entre avenue Jean Jaurès et hôpital à défaut d’un nouveau quartier au moins un nouvel îlot d’habitation d’importance.
         L’ancien site industriel devrait être dépollué par un dépollueur, puis revendu à un promoteur.
         C’est là que la municipalité a annoncé depuis deux ans la construction d’un nouveau groupe scolaire.
         Mais sans attendre les nouveaux programmes immobiliers de l’ex-Sagem, deux programmes de construction de logement sont en cours aux abords.
         En clair, on construit de nouveaux logements qui amèneront des enfants supplémentaires dans le quartier, sans entreprendre, au moins en parallèle la construction du groupe scolaire que ces nouvelles habitations imposent.
         La municipalité affirme même qu’elle n’entreprendra les études de cette nouvelle école dont apparemment l’emplacement est pourtant déjà réservé seulement au cours de 2019.
         Comprend qui peut ! Un monde à l’envers.
         A redresser à toute vitesse.

Argenteuil, Halle des sports en partie inondée


Si les finances vont mieux, il n’y a pour autant aucune de raison de jeter l’argent par les fenêtres

 
C'est de même du pognon dirait Macron !

La Halle des sports inaugurée à l’automne dernier a pris l’eau mardi, au moins sa salle de gymnastique, avec les conséquences que l’on imagine pour les tapis de sol.
         D’autres gymnases, plus anciens, ont été également touchés. L’entretien des gouttières et autres canalisations est sur la sellette.
         Mais pour un nouvel équipement, c’est tout de même fort de café. D’autant que c’est la deuxième fois que cela se produit.
         Les tapis de sol coûtent cher, et tout cela est du gâchis.
         S’il y a des malfaçons, des mesures idoines doivent être prises immédiatement.