vendredi 6 avril 2018

CGT : un appel de l’Union régionale CGT Ile-de-France à se retrouver devant l’Assemblée nationale lundi



Tous devant l’Assemblée nationale lundi 9 avril 2018 à 13 h

Communiqué de l’Union régionale CGT Ile-de-France

Depuis plusieurs semaines, avec détermination, dans l’unité ou non, de nombreux salariés du privé comme du public, retraités, privés d’emploi, étudiants, se mobilisent pour refuser les politiques gouvernementales et patronales et porter d’autres perspectives sociales.
Défense et développement des services publics, rémunérations, emploi, conditions de travail réforme du bac et la sélection dans les universités.
Depuis début avril, les mobilisations s’intensifient et touchent une multitude d’entreprises et établissements : Cheminots, énergéticiens et gaziers, salariés de la filière déchets, de Carrefour, de la santé et de l’action sociale sans oublier les étudiants.
Le gouvernement comme le patronat refusent d’écouter, et ne répondent que par le mépris, et la mise en opposition.
Pour mettre un terme à ces politiques de destruction sociale du gouvernement, pour que le patronat réponde aux revendications des salariés, il nous faut encore accentuer l’ampleur des mobilisations et faire converger les luttes.

C’est en ce sens qu’à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi pour Un Nouveau Pacte Ferroviaire, l’Urif CGT appelle à un rassemblement interprofessionnel,

Lundi 9 avril 2018 à 13h devant l’Assemblée Nationale.

Education, Val d’Oise, aux côtés des cheminots, « Tous cheminots ! Tous travailleurs »


Développons la mobilisation !


Une réunion d’échange et de mobilisation s’est tenue hier au soir à la Maison des syndicats de Cergy. Elle a rassemblé essentiellement des enseignants. Son assistance était beaucoup plus fournie que la précédente, de jeudi 29 mars. Des militants syndicaux mais également des non-syndiqués étaient présents.
         L’accord était général sur l’importance de la situation que nous vivons actuellement avec le déclenchement de la grève à la SNCF. Ce n’est pas lorsque nous serons attaqués demain, dans quelques mois, avec la même brutalité que nous devrons en tant que fonctionnaires nous mobiliser seuls.
         Pour tous les participants, les jours et les semaines qui viennent vont être cruciaux. Comment faire pour rejoindre la mobilisation et la développer de notre côté ?
         Il faut se saisir de toutes les possibilités et de toutes les occasions. Il faut aller discuter et convaincre. Dans les collèges et les lycées comme dans les écoles, comme ont commencé à le faire systématiquement des professeurs des Ecoles de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Il faut prendre contact avec les étudiants, avec les élèves enseignants, partout où c’est possible.
         Oui toutes les occasions sont bonnes à prendre. Un rassemblement a lieu à l’appel en particulier lundi 9 avril à 13 heures devant l’assemblée nationale. Très bien ! le lendemain, mardi 10 avril, journée de mobilisation dans les facultés. Super ! Et préparons-nous déjà pour le 19 avril…

         Un nouveau rendez-vous a été décidé avec l’objectif d’être encore plus nombreux : 

Réunion des personnels de l’Education nationale
Ce soir jeudi 12 avril à 18 heures.
Maison des syndicats de Cergy

(Le même volonté de mobilisation a marqué la réunion de la CGT départementale qui se tenait également hier à Cergy)

Val d’Oise, SEGO, l’avenir sombre des travailleurs de l’imprimerie SEGO. Mais rien n'est jamais perdu


L’impression en l’occurrence d’un véritable gâchis industriel



L’entreprise SEGO de Taverny est en liquidation judiciaire, à la suite d’une sombre histoire d’un incendie qui s’est produit le 23 décembre dernier et au terme d’un processus confus de reprise par deux autres imprimeries engagé depuis plusieurs années. 67 travailleurs sont aujourd’hui. Ils étaient 6 fois plus nombreux il y a quelques années.
         La députée du coin, une dénommée Cécile Rilhac, doit rencontrer les salariés dont l’avenir est sombre et qui demandent au moins de partir avec des indemnités substantielles.
         Il n’y a rien à attendre de cette députée « En marche ». Elle est certes une ancienne adhérente syndicale de l’enseignement, mais nous ne dirons pas syndicaliste. Et aujourd’hui, elle est passée de l’autre côté de la barrière.
         On ne peut attendre de cette transfuge du monde du travail que quelques paroles de consolation, mais rien de plus. Ce n’est vraiment pas de ce côté-là que les travailleurs de SEGO obtiendront la moindre chose qui garantisse un tant soit peu leur avenir.
         Demain matin samedi, une marche de protestation doit les conduire le la gare de Taverny à la mairie de la Ville. Le départ a lieu à 10 heures.

Métropole du Grand Paris, EPT « Boucle nord de Seine », si loin des habitants


Une Boucle Nord pour qu’on se la boucle ?

 
Les promoteurs et quelques édiles "aménagent", très loin, très loin de la population

S’il n’y avait pas Le Parisien-95, les Argenteuillais auraient bien du mal pour connaître ce qui se passe du côté de l’Etablissement Public Territorial « Boucle nord  de Seine» de la Métropole du Grand Paris dont Argenteuil relève depuis deux ans maintenant. On apprend ainsi qu’il est dorénavant en charge d’un certain nombre de compétences, entre autres, des questions d’ « aménagement » qui concernent directement les habitants des communes et à propos desquelles, s’ils étaient mis au courant, ils auraient bien des choses à dire.
Si l’éloignement entre les habitants et les édiles était une réalité au niveau de feu l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons, il demeure également au niveau de la commune. Mais il l’est encore bien davantage au sein d’un Territoire de la Métropole du Grand Paris qui rassemble des villes aussi éloignées dans la conscience des habitants qu’Asnières, Clichy-la-garenne ou Argenteuil.

Etats-Unis, Education : l’Ouest... en lutte !


« Parents et enseignants, debout ensemble »

 
D'ici à là-bas, "des moyens pour l'éducation"
"Parents et enseignants, debout ensemble"
Grèves et manifestations d’enseignants se multiplient aux États-Unis. Ils dénoncent les salaires trop bas qui les contraignent, pour certains, à devoir cumuler un second emploi pour pouvoir joindre les deux bouts. Mais ils dénoncent aussi le manque de moyens de l’Éducation publique. Dans certains districts de l’Oklahoma par exemple, certaines écoles n’ouvrent que quatre jours par semaine par manque de financement.
Ce mouvement de protestation touche actuellement quatre Etats : Arizona, Oklahoma, Kentucky, Virginie occidentale. Espérons qu’il continue à se développer et à se renforcer.

Martin Luther King était assassiné il y a 50 ans


Une violence, un racisme, une pauvreté, une séparation et des inégalités, toujours présents

  

Le 4 avril 1968, le principal dirigeant du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis, Martin Luther King, était assassiné à Memphis. Cinquante ans plus tard, le « rêve » qu’il évoquait dans son discours le plus fameux, d’une Amérique où les Noirs ne seraient pas « jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère » reste bien loin de la réalité. Le combat contre la ségrégation engagé par des millions de Noirs américains a été victorieux sur le plan juridique et a changé des choses. Mais la violence, le racisme, la pauvreté, la séparation et les inégalités entre les communautés sur lesquelles s’est développé le capitalisme dans ce pays sont encore là et frappent toujours davantage la minorité noire. Elles ne pourront vraiment disparaître que dans le cadre d’un combat de la classe ouvrière, toutes origines confondues, contre le capitalisme.

jeudi 5 avril 2018

SNCF, la grève, le coup d’envoi est donné !


SNCF : le coup d’envoi est donné !

Le 3 avril, à l’appel des organisations syndicales, les cheminots ont donc entamé leur combat contre le plan gouvernemental. Si certains doutaient de leur capacité à réagir, la preuve est faite que les cheminots n’ont rien perdu de leur combativité et de leur détermination.
D’après la CGT cheminots, 83 % des conducteurs étaient grévistes et, à l’échelle nationale, plus d’un cheminot sur deux était en grève. En conséquence, l’ensemble du trafic, TGV compris, a été minimal toute la journée. Plusieurs lignes TER, de banlieue ou intercités, étaient carrément fermées.
Comme l’ont découvert avec regret certains commentateurs, pour que des trains circulent, il faut en effet non seulement des conducteurs, mais aussi des aiguilleurs, des ouvriers de maintenance du matériel et des voies, des agents sur les quais, dans les gares, des sonorisateurs, en réalité l’ensemble des cheminots. Tous sont indispensables et, rien qu’en cessant le travail, les travailleurs mesurent le rôle irremplaçable qu’ils jouent dans la société.
La CGT a recensé près de 15 000 cheminots réunis dans les différentes assemblées générales. Effectivement, malgré les difficultés de transport, elles ont été nombreuses et chacune a regroupé de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de cheminots. Dans de nombreux endroits, elles ont été suivies de manifestations, les cheminots étant souvent rejoints par d’autres travailleurs et par des étudiants, comme à Paris, où plus d’un millier de cheminots ont manifesté de la gare de l’Est à la gare Saint-Lazare.
L’ensemble des syndicats appelant à 48 heures de grève, quand des votes ont eu lieu, la grève a été partout reconduite pour le 4 avril, qui s’annonçait de la même ampleur. Mais il était évident pour tous que le succès de ces deux journées n’allait pas faire céder le gouvernement.
La suite du mouvement est donc dans toutes les têtes et toutes les discussions. De nombreux cheminots ont conscience qu’il n’y aura pas de victoire à l’économie. Face à la détermination du gouvernement, pour gagner, il faudra en effet opposer une détermination aussi grande et jeter, quand le moment sera venu, toutes ses forces dans la bataille.
Mais cette mobilisation reste à construire. Et si dans plusieurs assemblées des grévistes se déclaraient favorables à un mouvement reconductible, la grève perlée de deux jours sur cinq constitue pour le moment le cadre de la riposte. L’objectif commun est donc de préparer, partout, la prochaine échéance, le 8 avril.
Il faut partout convaincre, entraîner ceux qui hésitent encore à rejoindre le mouvement. Le succès de la grève dès le 3 avril montre que, tout autant qu’en 1995, il est possible de construire un mouvement victorieux et de faire reculer le gouvernement des riches et des patrons.

                                          Christian BERNAC (Lutte ouvrière n°2592)




Edouard Philippe et les usagers qu'il découvre...


365 jours par an, il s’en moque éperdument

 
Une sollicitude totalement nouvelle à l'égard des usagers

Le premier ministre a déclaré que le « respect des usagers » des transports passait avant le respect du droit de grève. Il voudrait que ses mauvais coups contre les cheminots passent sans réaction de leur part. C'est raté !
Et surtout, il se moque en réalité conditions de transport des usagers. Car la dégradation des conditions de travail des cheminots et l'ouverture à la concurrence des chemins de fer augmenteront le prix des billets et se traduiront par une dégradation encore pire des conditions de confort et de sécurité. Les cheminots veulent mettre un coup d'arrêt à toute cette politique. Leurs intérêts et ceux des usagers convergent.