L’impression en l’occurrence d’un véritable gâchis industriel
L’entreprise SEGO de Taverny est
en liquidation judiciaire, à la suite d’une sombre histoire d’un incendie qui
s’est produit le 23 décembre dernier et au terme d’un processus confus de
reprise par deux autres imprimeries engagé depuis plusieurs années. 67
travailleurs sont aujourd’hui. Ils étaient 6 fois plus nombreux il y a quelques
années.
La
députée du coin, une dénommée Cécile Rilhac, doit rencontrer les salariés dont
l’avenir est sombre et qui demandent au moins de partir avec des indemnités
substantielles.
Il
n’y a rien à attendre de cette députée « En marche ». Elle est certes
une ancienne adhérente syndicale de l’enseignement, mais nous ne dirons pas
syndicaliste. Et aujourd’hui, elle est passée de l’autre côté de la barrière.
On
ne peut attendre de cette transfuge du monde du travail que quelques paroles de
consolation, mais rien de plus. Ce n’est vraiment pas de ce côté-là que les
travailleurs de SEGO obtiendront la moindre chose qui garantisse un tant soit
peu leur avenir.
Demain
matin samedi, une marche de protestation doit les conduire le la gare de Taverny
à la mairie de la Ville. Le départ a lieu à 10 heures.
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