vendredi 6 avril 2018

Val d’Oise, SEGO, l’avenir sombre des travailleurs de l’imprimerie SEGO. Mais rien n'est jamais perdu


L’impression en l’occurrence d’un véritable gâchis industriel



L’entreprise SEGO de Taverny est en liquidation judiciaire, à la suite d’une sombre histoire d’un incendie qui s’est produit le 23 décembre dernier et au terme d’un processus confus de reprise par deux autres imprimeries engagé depuis plusieurs années. 67 travailleurs sont aujourd’hui. Ils étaient 6 fois plus nombreux il y a quelques années.
         La députée du coin, une dénommée Cécile Rilhac, doit rencontrer les salariés dont l’avenir est sombre et qui demandent au moins de partir avec des indemnités substantielles.
         Il n’y a rien à attendre de cette députée « En marche ». Elle est certes une ancienne adhérente syndicale de l’enseignement, mais nous ne dirons pas syndicaliste. Et aujourd’hui, elle est passée de l’autre côté de la barrière.
         On ne peut attendre de cette transfuge du monde du travail que quelques paroles de consolation, mais rien de plus. Ce n’est vraiment pas de ce côté-là que les travailleurs de SEGO obtiendront la moindre chose qui garantisse un tant soit peu leur avenir.
         Demain matin samedi, une marche de protestation doit les conduire le la gare de Taverny à la mairie de la Ville. Le départ a lieu à 10 heures.

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