samedi 3 février 2018

A Nancy, la CGT dans le collimateur du maire : une attaque de plus contre les locaux syndicaux


En marche contre la CGT


Maison du Peuple – Commons

Environ 200 personnes ont manifesté, jeudi, contre la volonté du maire de Nancy de retirer à l'Union locale CGT la jouissance des locaux, rue Drouin, qu'elle occupe gratuitement depuis 1936.
Hénart, le maire UDI de Nancy, a d'abord proposé à la CGT de racheter le bâtiment, puis devant son refus, lui a proposé une autre solution mais toujours hors de portée du budget du syndicat.
Dans ces locaux les salariés de l'agglomération trouvent un certain nombre de services gratuits.
Mais cela ne touche pas Hénart qui vise un autre objectif : il y a peu, il a fait parler de lui en faisant à Macron des offres de service à peine déguisées.

Première guerre mondiale, 1917 : parmi les grands drames de la guerre, un autre, tombé dans l’oubli


1917 : le déraillement de Saint-Michel-de-Maurienne

Il y a 100 ans, le 12 décembre 1917, un train ramenait d’Italie un millier de soldats permissionnaires. Quelques semaines auparavant, ils avaient été envoyés en renfort sur le front italien, après la défaite de Caporetto, avant d’avoir une permission à l’approche des fêtes.
Or, dans les Alpes, entre Modane et Saint-Michel-de-Maurienne, soit sur 17 km, la pente est de 33 ‰, et une deuxième locomotive aurait été nécessaire pour freiner ce lourd convoi. En son absence, ordre fut donné au mécanicien de prendre quand même le départ. Au bout de quelques kilomètres, le train prit de la vitesse, et les freins ne suffirent pas. Après avoir atteint peut-être 100 km/h, il dérailla.
425 cadavres furent extraits des décombres, et le nombre exact des victimes, sans doute supérieur, ne put être déterminé. L’accident fut classé secret militaire. L’année 1917 avait été marquée par des mutineries et par des grèves. Le rejet de la guerre était général et l’état-major et le pouvoir étaient habitués aux mensonges, bobards et autres dissimulations. Le gouvernement imposa le silence dans la presse, qui ne mentionna que brièvement un accident, sans aucune indication sur sa gravité ni sur le nombre de victimes.
Cette catastrophe ferroviaire, la pire jamais survenue en France, mettait en cause les sommets de l’armée, et leur mépris pour la vie des soldats sous leurs ordres. Il fut donc interdit d’en parler.

                                  Michel BONDELET (Lutte ouvrière n°2583)



vendredi 2 février 2018

Education : « Ecole morte » à Argenteuil, mardi 6 février 2018


Des moyens, des locaux pour l’Ecole publique !

Mardi 6 février
Journée « Ecole morte » à Argenteuil
A 11 heures
Départ de la manifestation
                           Parc de l’Hôtel de ville

  

Communiqué de l’Union des Syndicats CGT d’Argenteuil d’appel à participer à la journée « Ecole morte » sur Argenteuil et sur Bezons


Argenteuil : emplois locaux gagnés, emplois locaux perdus à Argenteuil, le compte n’y est pas


Il n’y a malheureusement pas photo

 
Quand les travailleurs de Semperit luttaient pour leur emploi : silence radio du côté de la municipalité
Si les entreprises désertent Argenteuil ou ne s’y installent pas, les édiles locaux n’en sont certes pas responsables pour l’essentiel. Dans le cadre du secret des affaires et de la recherche du profit maximum, les entrepreneurs et investisseurs ont leurs propres critères, parmi lesquels l’intérêt public est absent.
         Ce que nous reprochons aux édiles locaux, c’est de se raconter des histoires et de ne voir dans la réalité uniquement ce qui les arrange.
         La grande prise dont la municipalité nous rabâche les oreilles depuis des mois est l’installation d’« Oscaro.com » dans la zone industrielle du Val. Mais la seule information précise à ce sujet qu’elle nous a donnée à ce propos, lors de la réunion publique d’Orgemont à laquelle je participais, a été la promesse de 25 embauches prochaines chez ce fournisseur de pièces détachées.
         Face à ces 25 emplois hypothétiques, combien de pertes locales ?
         Sagem : 500 postes disparus sur la localité ?
         Yoplait : 100 ?
         Semperit : 100 ?
         Prévus chez Otis : 60 ?
         Sur tout cela, aucune mention de la part de la municipalité, aucune commisération à l’égard des travailleurs concernés !
         On fait le total : 25 emplois créés contre 760 supprimés, et sans compter ceux chez Dassault !
         Nous ne reprochons pas à la municipalité de ne pas être de taille à contrer les stratégies géographiques de la bourgeoisie.
         Nous lui reprochons de nous raconter des histoires sur le sujet. 
2014 : au temps des promesses... extravagantes


Le CE qui devait discuter de la disparition du service logistique de l’entreprise Tellier ayant été annulé, le rassemblement prévu à cette occasion lundi prochain 5 févier devant dette entreprise Tellier de la zone industrielle du Val d’Argenteuil est donc lui-même également annulé.

Argenteuil, Figuier blanc, musique et culture, il y a du travail en perspective


Le Figuier blanc, un véritable « pôle de loisirs et de culture »

Voilà un extrait d’un des points de notre argumentation contre le « projet Héloïse » (cf. notre blog mercredi 31 janvier) (je m’adressai au maire) : «… alors que votre rôle serait de considérer par quelles voies on peut faire bénéficier au plus grand nombre les films qui y sont projetés, des films grand public que sont par exemple, La promesse de l’aube, le Caire confidentiel. Bien évidemment, cela demande une volonté et des moyens pour atteindre et entraîner ce large public visé. Ce n’est ni un Multiplex alors qu’il y en a de plus en plus à proximité… qui peuvent remplacer cela. »
         Ce que nous disions à propos du cinéma est tout aussi vrai pour ce qui est de la programmation artistique du Figuier blanc.
Mercredi soir, je suis allé écouter un concert d’un orchestre symphonique de très haute qualité, celui d’Ile de France. La salle n’était qu’au deux-tiers remplie ! Pour une ville de 106 000 habitants, cela est inacceptable.
Le maire d’Argenteuil a donc bien du travail en ce domaine. Celui-ci permettrait à une fraction toujours plus large des habitants d’accéder à la « culture » véritable, et de faire venir dans le centre plus nombreux des habitants des périphéries qui ne le fréquentent guère. 
                                                       
                                                          


SNCF, « Chibanis », ils ont gagné


L’arrogance d'un exploiteur


Plusieurs centaines d'anciens cheminots ont intenté depuis plus d'une décennie une action collective en justice pour discrimination .
Ces "Chibanis" marocains, recrutés dans les années 1970, se sont mobilisés pour faire reconnaître le préjudice que leur a fait subir la SNCF. Au prétexte de leur nationalité, ces travailleurs ont été maintenus aux tâches d'exécution, au bas de l'échelle des salaires, devant travailler plus longtemps pour pouvoir s'assurer des pensions de retraite moindres.
Après avoir spolié ces travailleurs des années durant, la SNCF refuse d'admettre qu'il lui soit demandé réparation et a fait traîner en longueur devant les tribunaux. Déjà condamnée une première fois en 2015, elle avait fait appel, ce qui lui a valu d'être à nouveau condamnée hier. Ce dont les Chibanis se sont légitimement réjouis. Qu'à cela ne tienne, la SNCF évoque maintenant le pourvoi en cassation...

                                                            




Péages d’autoroute : nouvelle hausse


Ça roule pour eux

 
Les profits, eux ne s'arrêtent pas... de grandir
Les sociétés d'autoroute ont augmenté à nouveau leurs tarifs de 1 à 2% depuis ce 1er février.
Oublié leur gel, annoncé en 2015 par Ségolène Royal.
Mais pas oublié tout à fait, puisque le "manque à gagner" - un demi-milliard d'euros selon l'Autorité de régulation publique des transports - dû à ce gel passager sert aujourd'hui de prétexte aux nouvelles hausses.
Encore de juteux profits en perspectives pour les géants du BTP Vinci et Eiffage, pour qui la complaisance de l'Etat est une éternelle source de profits.

jeudi 1 février 2018

Argenteuil, Georges Mothron, CGT, deux camps opposés


Une diatribe appuyée mais gratuite contre la CGT

Lors de la réunion de présentation des projets de la municipalité à la Maison de quartier d’Orgemont mardi soir, il a fallu que le maire d’Argenteuil en profite pour opérer une diatribe très vive pour ne pas dire haineuse contre la CGT en général, en s’en prenant à la CGT de l’usine Dassault-Argenteuil en particulier. Celle-ci aurait eu l’outrecuidance de proposer un projet de nouvelle usine Dassault, hors d’Argenteuil, à Saint-Ouen l’Aumône.
         Comme si cette proposition était de nature à atteindre les oreilles des actionnaires de Dassault qui n’ont pas cessé ces dernières années de réduire les effectifs du site de la commune !
         Le maire d’Argenteuil n’a pas de mots trop durs vis-à-vis de syndicalistes qui -d’une façon ou d’une autre- tentent de défendre l’emploi menacé de travailleurs de la région qui n’ont pas du tout envie de la quitter pour aller là où les profits de Dassault le guident.
         L’a-t-on un jour entendu utiliser les mêmes mots et le même ton rageur à l’encontre de capitalistes qui, faisant ce qu’ils veulent, et bien sûr allant où bon leur semble, désertent le territoire d’Argenteuil ? Certes non, ils s’appellent pourtant les actionnaires de la Sagem, de Yoplait, de Semperit, et l’on en passe.
         Ceux-là sont pourtant les vrais décideurs, mais ils ne sont jamais l’objet de l’ire du maire d’Argenteuil qui garde sur eux le plus grand silence.