mardi 9 janvier 2018

Argenteuil : en voiture le racket !


Question méthode, il n’y a rien de nouveau sous le soleil

 
Faire payer à la population une société qui  a changé
Sur la base des décisions gouvernementales qui augmentent la compétence des maires en matière de stationnement, un bouleversement est en marche à Argenteuil. Complexité et augmentation des plages horaires payantes sont au rendez-vous. Localement, comme ailleurs, elles risquent d’aboutir à un véritable racket de la population, loin de la question du sens civique des automobilistes ou de celle de la nécessité, ou pas, de l’automobile, dans les espaces urbains. A ce titre, il faut souligner que nous sommes dans une société marquée par cette automobile et organisée en vue d’intérêts capitalistes évidents.
         En tout cas, loin de la réalisation de transports alternatifs, en l’occurrence, les mesures prévues à Argenteuil vont alourdir la charge financière des habitants.
         Dans la précipitation, la municipalité d’Argenteuil organise ce soir 9 janvier à 20 heures une réunion publique à la salle Pierre Dux, alors que tout est déjà décidé et a fait l’objet d’un vote lors du conseil municipal du 19 décembre dernier.
         Tout cela se fait selon la méthode habituelle : pas de débat public préalable. Les choses sont décidées. A la rigueur et en ne se donnant guère les moyens, on vous informe.

Tupperware : licencier, et en plus, au minima ?


En l’occurrence spécialisée dans le jetable !


La société Tupperware va fermer son usine de Joué-les-Tours et licencier 235 salariés. Souvent assez âgés, ils ont, donc, peu de chances de retrouver du travail.
Les travailleurs en lutte réclament une indemnité supra-légale conséquente que la direction refuse. Elle fait pourtant de gros bénéfices mais, comme d'autres, entend réserver son argent aux actionnaires.

lundi 8 janvier 2018

blog "lo argenteuil" de retour, ses voeux pour 2018



2018, des anniversaires particuliers, et nos vœux d’espoir

Voilà, c’est fait le blog de Lutte ouvrière-Argenteuil, « lo argenteuil » est de retour.
         Il a pris ses congés annuels et tout s’est bien passé. Du repos, du dépaysement, et de quoi respirer un peu loin d’Argenteuil et des problèmes occasionnés par ceux qui méprisent le monde du travail et la population, et dans les entreprises par ceux qui les exploitent.
         Sans rentrer dans les détails de ces congés, nous illustrerons dans les semaines qui viennent nos articles de quelques photos.
         2018 est bien évidemment une année particulière. Celle du centième anniversaire de la Première guerre mondiale, et celle du cinquantième anniversaire de Mai 1968. L’horreur et l’espoir.
         Nous avons l’espoir que cette année sera une année de lutte et de montée de la conscience du monde du travail. Nous y travaillerons et notre blog, jour après jour, rendra compte de nos efforts.
         En attendant, que chaque lecteur reçoive en ce début de cette année, une petite parcelle de cet espoir.
         Meilleurs vœux 2018, et bien sûr, salut et fraternité,
                                                                            Dominique M.

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise pour la nouvelle année, le 2 janvier 2018



Pour que 2018 soit l’année de la riposte ouvrière !



En guise de vœux, Macron s’est livré à un exercice aussi hypocrite que convenu. Comme il l’avait déjà fait il y a six mois, et comme Sarkozy et Hollande avant lui, il a promis qu’il n’y aurait plus de sans-abri. Mais il n’y en a jamais eu autant, et les associations expliquent que l’hébergement d’urgence est saturé ! Quant au droit d’asile, c’est un mot creux quand les réfugiés sont ainsi pourchassés par la police. Pour gagner la France, ils sont amenés à prendre des risques toujours plus grands, comme le franchissement de cols des Alpes en plein hiver. Et le gouvernement veut encore durcir la législation à leur encontre. Alors, placer sa politique sous le sceau de la fraternité et de l’humanisme, quelle fumisterie !
Les premières étrennes sont pour le patronat, avec les effets concrets des ordonnances Macron-Pénicaud sur le Code du travail, dont des décrets viennent d’être publiés.
Par exemple, la rupture conventionnelle collective permet maintenant à des entreprises en parfaite santé de se débarrasser de nombreux salariés sans même recourir à un plan social ni proposer de reclassements. PSA Peugeot-Citroën, qui a déjà supprimé près de 25 000 emplois en cinq ans, en produisant plus de voitures et en gagnant des milliards, veut y avoir recours. Pimkie, propriété du groupe Mulliez, l’un des plus riches du pays (Auchan, etc.), veut aussi supprimer 200 emplois avec cette facilité offerte par Macron aux patrons. Comme l’expliquait une syndicaliste, alors que les salariés licenciés en 2010 par cette chaine de prêt-à-porter avaient pu recevoir 30 000 à 50 000 euros d’indemnités, une vendeuse licenciée en 2018 ne recevra que l’indemnité légale, soit moins de 5 000 euros pour quinze ans d’ancienneté. D’autres firmes préparent leurs sales coups.
Et encore n’est-ce que le début de la mise en œuvre d’une réforme entièrement dictée par le patronat.
Le gouvernement veut maintenant attaquer les demandeurs d’emploi. Ceux-ci sont trop bien indemnisés au goût du patronat. Le projet est donc de couper rapidement les allocations aux chômeurs qui refusent plus d’une offre. Le gouvernement fustige la « fraude sociale ». En réalité, même d’après les chiffres officiels, celle-ci est dérisoire par rapport à la fraude fiscale pratiquée par les grandes entreprises et par les riches. Mais, pour ceux-ci, le gouvernement déroule le tapis rouge : suppression de l’impôt sur la fortune, plafonnement de l’impôt sur les revenus du capital, baisse de l’impôt sur les sociétés. Il n’est plus nécessaire d’aller dans un paradis fiscal, la France en devient un !
Macron comble les vœux des riches. Publié la semaine dernière, le palmarès Bloomberg montrait que les 500 plus grandes fortunes mondiales avaient vu leur patrimoine augmenter de 23 % en un an. Quels salariés pourraient en dire autant ? La fortune de Bernard Arnault, patron de LVMH et 6e patrimoine mondial, a augmenté de 20 milliards d’euros en un an, soit de 38 000 euros à chaque minute !
Pour les classes populaires, c’est l’inverse. Au 1er janvier, le gaz (+ 7 %), les taxes sur les carburants, les timbres ou les assurances augmentent. La hausse de la CSG de 1,7 % va frapper les retraités, et d’autres aussi. Le gouvernement se vante d’un « budget de pouvoir d’achat » pour 2018. C’était un conte de Noël pour les petits enfants ! L’Insee lui-même explique que la facture fiscale s’alourdira de 4,5 milliards. Et seuls les naïfs apprécieront le cinéma autour de la suppression de la taxe d’habitation : on tentera de nous la faire payer, d’une façon ou d’une autre.
« Macron a fait les quelques réformes que nous attendions depuis des années », s’est réjoui Pierre Gattaz, le président du Medef. En effet. Et, en cette période de bilan, la presse complaisante se joint aux milieux patronaux pour féliciter Macron d’avoir réussi à faire passer ses mesures, sans déclencher de contestation sociale. S’ils sont soulagés, c’est qu’en fait ils ont peur des travailleurs. Peur que les salariés relèvent la tête et s’opposent à ces attaques en règle. Eh bien, leurs craintes sont fondées !
Alors, nos vœux sont aux antipodes de ceux de Macron. Nous souhaitons que 2018 soit l’année de la riposte ouvrière. Que les travailleurs, qui font fonctionner toute la société, rejettent tout fatalisme. Qu’ils rendent les coups que leur portent le patronat et ses pantins du gouvernement. Nous souhaitons qu’en 2018 le monde du travail ne subisse plus les attaques, mais défende ses intérêts et impose ses revendications.

dimanche 24 décembre 2017

Blog Lutte ouvrière Argenteuil : hello !


Tôt ou tard, les beaux jours refleuriront !



Depuis la mi-novembre 2016 et le retour de vacances au long court, le blog « lo Argenteuil » a été, chaque matin, au rendez-vous. Pas un jour, il n’a manqué à son engagement. Il a bien rempli sa mission. Il prend donc ses deux semaines de vacances sans blog annuelles. Je sais, il manquera à certains, mais il faut qu’il se repose et laisse tranquille quelques jours ses proches, et ceux qui le souhaitent peuvent toujours piocher parmi les plus de 8300 brèves que nous y avons posté depuis 2010. Mais cette absence sera de courte durée, le lundi 8 janvier au soir, reprise de la tâche qui nous fait bien plaisir par ailleurs !
         En attendant passez au mieux ces jours de fêtes, dans la fraternité, l’amour, l’amitié, la joie comme dit la chanson.
         Et puis nous irons vers 2018 où nous fêterons l’anniversaire de nos 16 ans et du dernier moment -ici- de grand espoir : MAI68 ! Mais ces temps reviendront, d’autres, plus fort. Que les puissants soient sur leurs gardes et qu’ils se méfient de l’eau qui dort. Demain, elle redeviendra chaud-bouillant. Et nous vous appelons dès maintenant à en être.
         A plus donc,
         Et comme j’ai pris l’habitude de le répéter,
                                      Salut et fraternité,
                                                                  Dominique




CGT Montigny les Cormeilles en but à un politicien passé de Hue à Macron


Passé d’un bord à un autre, sans vergogne

Depuis des mois et des mois, la municipalité de Montigny-les-Cormeilles empêche la CGT de fonctionner normalement et s’en prend à ses locaux. Le maire actuel de cette localité est l’ancien dauphin de Hue, ancien député, et ex-cadre du PCF. Il aura passé toute sa vie en étant permanent de ce dernier qu’il a quitté, ou comme élu. Aujourd’hui, il combat ouvertement les militants qui naguère l’ont soutenu et propulsé à son poste de maire actuel.
La CGT-Bezons nous informe

27 décembre : Contre l'explusion de l'UL de Montigny, rassemblement devant le tribunal de Cergy
21 Décembre 2017 , Rédigé par cgtbezons

Le maire de Montigny assigne en référé au Tribunal Administratif l’Union Locale de Montigny pour accélérer son expulsion.
Son objectif est d’éliminer la CGT sur sa localité. Ne le laissons pas faire !!

Un rassemblement est prévu au tribunal administratif

le mercredi 27 décembre 2017 à 9h00 

 à l'adresse suivante : 2-4 Boulevard de l'Hautil, 95000 Cergy 


 TOUS ENSEMBLE EN SOUTIEN à L'UL DE MONTIGNY

Finances publiques du Val-d’Oise : et la vie des employés ?


Finances publiques du Val-d’Oise : une action réussie

Le 11 décembre, une cinquantaine d’employés des finances publiques de plusieurs centres du Val-d’Oise, Garges, Cergy, Ermont et Saint-Leu, se sont rassemblés dans le patio de l’immeuble Le Montaigne à Cergy, où devait se tenir une réunion avec la direction. Ils entendaient manifester leur mécontentement suite à l’annonce d’une réorganisation de plusieurs services.
À l’horizon de septembre 2018, les services de fiscalité des entreprises du centre des finances publiques (CFP) de Garges seraient déménagés au CFP de Saint-Leu. Cette réorganisation aboutirait à ce que les employés concernés changent de lieu de travail ou d’activité. Par exemple, à ceux de Garges la direction imposerait d’aller travailler à Saint-Leu-la-Forêt, qui se trouve à une bonne demi-heure en voiture. À moins qu’ils se forment à la fiscalité des particuliers, alors qu’ils sont spécialisés dans celle des entreprises, ce qui n’a pas grand-chose à voir.
Le 11 décembre, la direction devait annoncer officiellement ses projets aux représentants du personnel. La cinquantaine de participants au rassemblement ont décidé de monter à l’étage et d’envahir la salle de la réunion, où les représentants du personnel ont lu des déclarations de soutien aux employés en colère. Les réponses de la directrice n’ont convaincu personne.
Au bout d’une demi-heure, les syndicats ont suivi les employés qui quittaient la salle, provoquant ainsi le report de la réunion à la semaine suivante. Bien que les manifestants n’aient pas obtenu le retrait des projets de la direction, ils étaient satisfaits de s’être opposés collectivement à la direction, d’autant que cette action a ravivé la solidarité entre les employés et entre les différents sites du département.
                                           Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2577)