jeudi 21 septembre 2017

Education semaine de quatre jours rétablie dans la précipitation à Ermont (95) comme dans bien des communes


Un maire qui navigue à vue sur le dos des parents !

 Ermont fait partie de ces villes qui se sont précipitées pour supprimer le mercredi matin à l'école.
         Outre les problèmes professionnels posés aux parents qui travaillent, la mairie a durci, une fois de plus, les conditions d'accès aux activités périscolaire. Le maire, Hugues Portelli, est un habitué de ces durcissements, introduits petit à petit, au fil des années.
         En cette rentrée, la pilule passe mal auprès des parents. Pour inscrire son enfant à ces activités, il faut le faire avant le 15 de chaque mois, et sur un portail internet. Non seulement il est impossible pour certains parents de savoir si longtemps à l'avance quels seront leurs jours de travail ("flexibilité patronale" oblige, une flexibilité qui plaît tellement au maire d'Ermont), mais en plus, le site internet est parfois inaccessible. Le maire parle de "cafouillage". Est-ce le mot exact ? "Mépris" des familles aurait été plus approprié.
         Un mépris dont le sénateur-maire est coutumier. Il y a quelques années il avait supprimé une école, dénonçant  des baisses de subventions aux mairies, réelles il est vrai, mais baisses qu'il votait en tant que sénateur...
         Les parents se mobilisent, font signer une pétition. Le maire doit se débrouiller avec ses propres décisions, et accueillir tous les enfants !

PS vend son siège, politique identique, hier et demain, stop


Un siège qui bouge pour une politique qui restera la même

 


Après s’être vendu durant des années au patronat, le Parti socialiste va mettre en vente son siège de 3000 m2, rue de Solférino, situé en plein cœur de Paris. En cause, sa déroute électorale récente,  qui va lui faire perdre près de 100 millions sur cinq ans de financement public. Sa direction prétend que, libérée de cette charge, elle se consacrera à « préparer l’avenir ». Certains ont même évoqué une délocalisation en banlieue.
         C’est ce que pense l’ancien député-maire d’Argenteuil qui a déclaré que «c’est l’occasion de rebondir. Il faut écrire une nouvelle histoire».
         A Paris ou en banlieue, le cœur patronal du PS restera le même. Sur ce plan, Philippe Doucet en connaît un rayon. Et ce n’est pas un déménagement, qu’il ait lieu à Paris ou en banlieue populaire, qui va y changer quelque chose !

Carrefour, Leclerc, Auchan..., ils croient qu'ils pourront toujours faire ce qu'ils veulent...


En menaces et en dangers, Carrefour en connaît un rayon




Le PDG de Carrefour a menacé de fermeture une vingtaine d'hypermarchés de la marque Carrefour, et d'autres magasins de la marque Dia dont Carrefour est propriétaire. Il prétend que plusieurs de ses magasins ne sont pas en situation de résister à la concurrence. En réalité, en agitant la menace de licenciements, ce PDG veut imposer l'ouverture de ses magasins le dimanche,  ce qui est rejetée largement par les salariés.
         Ce groupe, qui pleure sur la baisse de ses profits, a pourtant dégagé 746 millions de bénéfice en 2016. Mais les patrons sont insatiables.
         Pour les habitants d’Argenteuil, Carrefour donne une nouvelle fois une autre leçon. Celle de la fermeture par ces grands groupes de la distribution de leurs magasins, quand ils le décident, où ils le souhaitent. Comme cela s'est produit à Sarcelles avec les conséquences désastreuses que l’on sait sur la déliquescence du centre des Flanades. Et ce n'est là qu'un exemple.
         C’est un aspect des dangers liés au « projet Héloïse » de la municipalité, avec l’installation d’un Leclerc, toujours non revendiquée par celle-ci.

mercredi 20 septembre 2017

Argenteuil, Paris, 21 septembre, demain dans la rue contre les Ordonnances et les autres attaques


Argenteuil : projet Héloïse, quand la périphérie ne veut pas aller au centre


Une piste déjà expérimentée… sans succès




L’argument principal des initiateurs du « projet Héloïse » est qu’il permettra d’attirer vers le centre d’Argenteuil pour le commerce et les loisirs les habitants des quartiers périphériques de la Ville dont deux, ceux des Côteaux et d’Orgemont accueillent les habitants aux revenus moyens les plus élevés. Pour les partisans du projet, ce nouveau centre commercial et de « loisirs » dynamisera un commerce du centre-ville à la peine (et c’est peu de le dire).
         Comme si l’expérience n’avait pas déjà été faite avec « Côté Seine » qui avait pourtant bien d’autres atouts, qui a connu depuis 2002 une histoire chaotique, et qui n’a finalement pas répondu aux attentes. Les habitants des quartiers périphériques aisés évitent le centre d’Argenteuil pour rejoindre via l’A15 ou l’A86, qui les « Trois fontaines », qui les « Quatre temps ».
         Pour dynamiser le centre d’Argenteuil, un vecteur suffirait, sans défigurer un peu plus les bords de Seine, celui de la culture. Et à cet égard, le vieux centre a des atouts avec des vestiges de qualité. De même pour la salle Jean Vilar qui accueille tout de même trois initiatives culturelles majeures, les Cinglés du cinéma, le Salon des numismates, et celui du Livre et des Lecteurs. Il y aurait bien des pistes à explorer et  à développer en la matière.

         Nous reviendrons sur cette question du centre et de la périphérie.

Argenteuil Patrimoine : une toute autre politique nécessaire


Très décevant, mais pas étonnant




Les journées du patrimoine n’ont pas connu à Argenteuil le bilan qu’elles méritaient. L’assistance a été faible –deux ou trois centaines maximum- pour une ville de 105 000 habitants.
         C’est très décevant, eu égard à ce qui était proposé, et au beau travail des organisateurs.
         Mais il peut y avoir une offre très alléchante sans que le succès y réponde.
         Là intervient l’ambiance locale en matière de culture et le niveau du travail d’information.
         Nous l’avons dit, au lieu, dans le dernier numéro de L’Argenteuillais de répéter le « bilan de mi-mandat » déjà paru dans le numéro précédent, la municipalité pouvait consacrer l’essentiel de celui-ci à ces Journées du patrimoine.
         Mais bien au-delà, en mettant dans le coup l’ensemble des services municipaux, les écoles et les associations dédiées à ce combat, c’est à un tout autre résultat que l’on serait parvenu.
             Pour cela, il faudrait une volonté politique qui fait actuellement défaut.

Grand Paris Express, Bouygues, Vinci, Eiffage, à l'abordage...


Il faut le contrôle de la population sur les comptes publics



Le coût du méga projet transport du Grand Paris Express connaîtrait actuellement un dérapage budgétaire propulsant les coûts de 25 milliards d’euros à 35 milliards d’euros. Une augmentation de 40% !
         Le journal Le Parisien évoque en particulier une éventuelle coalition des majors du BTP qui s’entendraient pour tirer les prix par le haut lors des appels d’offres, ce qui n’étonnera personne.
         Pour éponger ce surcoût, les nouvelles lignes 17 et 18 prévues, les plus périphériques, pourraient voir leur calendrier et leur programme remis en question.
         En tout cas, pour Bouygues, Vinci, Eiffage, et les autres, on trouvera des sous.

Migrants Reims, Inhumain et sans coeur


« Cachez cette misère que je ne saurais voir… »




L’université de Reims vient de suspendre ses cours pour environ 8000 étudiants jusqu’à nouvel ordre.
         La raison mise en avant est la présence d’une quarantaine de migrants, adultes et enfants, venus se réfugier sur les pelouses de l’université, où ils ont planté leurs tentes. La direction de l’université a prétexté que la sécurité du domaine universitaire ne serait plus respectée et compte en plus porter plainte contre les migrants.
         C’est odieux. Si problème de sécurité il y a, c’est bien d’abord celle des migrants fuyant guerres et misère au péril de leur vie.