lundi 19 septembre 2016

Lounès Matoub, une plaque de rue vandalisée



On nous informe

La plaque de rue « Lounès Matoub » a été endommagée dans le quartier du Val-Nord.
         Chanteur kabyle et anticonformiste, ayant dénoncé dans ses textes les dirigeants de l’Algérie indépendante, opposé au terrorisme islamiste, Lounès Matoub fut assassiné le 25 juin 1998.


Rom : une vie difficile, et quand on est malade, la catastrophe



Heureusement qu’il y a la solidarité

Les bénévoles qui aident les "Roms" sur Argenteuil nous ont informé de leur difficulté pour faire soigner une jeune femme dans une situation extrêmement difficile :
« M. (Rom, SDF, sans ressources, ne parlant pas un mot de français) a été opérée d'un énorme abcès dorsal, le 2/09, d'après la chirurgienne "en urgence vitale", vu le risque de septicémie. Elle est sortie avec une ordonnance d'antibiotiques et de pansements avec mèches à faire tous les 2 jours ...pendant un mois, jusqu'à ce que la cavité de l'abcès se referme par cicatrisation. »
         Mais depuis, ces bénévoles ont les plus grandes difficultés à obtenir les soutiens financiers d’Etat, via l’hôpital public, ou de la part des collectivités, pourtant prévus par la loi. Depuis 2008, les hôpitaux doivent, même si la personne est présente en France depuis moins de trois mois, effectuer une demande d’aide médicale de l'État (AME)  qui est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins. 
         Bref, si M. est soignée, elle le doit pour l’essentiel à l’engagement des militants pour qui la solidarité humaine n’est pas un vain mot.

Lutte de Classe de septembre-octobre vient de paraître



Notre revue bimensuelle Lutte de Classe vient d’être « mise en ligne ». Elle propose des articles sur les sujets suivants :

-Lutte ouvrière dans la campagne présidentielle
-Turquie: de la tentative de coup d’État au contre-coup d’État dErdogan
-Grande-Bretagne : le référendum sur l’UE, le Brexit et la danse des démagogues
-États-Unis : la classe ouvrière a besoin de son propre parti
-La construction d’un parti ouvrier aux États-Unis : histoire d’un long combat
-Leur Côte d’Ivoire à eux, les riches, n’est pas la même que celle des travailleurs
-Haïti : débat sur le financement des élections sur fond d’éveil de la combativité ouvrière

http://mensuel.lutte-ouvriere.org//lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/178-septembre-octobre-2016

Le format papier paraîtra dans quelques jours. En vente auprès des militants, lors de nos activités ou à notre permanence du vendredi. On peut également l’apporter. Prix : 2 euros 50.


dimanche 18 septembre 2016

Effectifs dans les classes : après la victoire à René Cassin à Gonesse, un communiqué de la FCPE-95


On nous informe, 

Un communiqué de la FCPE-95

Après 15 jours de mobilisation, les parents, lycéens et enseignants du lycée René Cassin de Gonesse ont obtenu satisfaction. Dans la filière STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), il n’y aura pas de classes à 36, mais des classes de moins de 30 élèves, et des dédoublements pour certaines matières.

Malgré la tendance à augmenter année  après année la limite des effectifs par classe, malgré la morgue des instances académiques face aux revendications légitimes, parents, lycéens et enseignants ont tenu bon, et par leur détermination, ont gagné. La FCPE95, qui les a soutenu depuis le début, salue cette victoire, et cette mobilisation réussie de la communauté éducative du lycée René Cassin : à nous tous, ils montrent la voie.
 
 

Activités périscolaires : communes mal dotées, travailleurs exploités. L'appel à la grève des animateurs périscolaires


Animateurs périscolaires : contre un gouvernement tricheur 

Les animateurs employés par les mairies pour intervenir dans les écoles maternelles et primaires relancent leur mouvement de protestation et appellent à une journée de grève le lundi 19 septembre.

Ce jour-là plusieurs syndicats du secteur appellent à une mobilisation pour dénoncer un décret qui réduit le taux d’encadrement des enfants. Ces animateurs sont plus nombreux à intervenir dans les écoles pour assurer les activités périscolaires depuis que le gouvernement a fait passer sa réforme des rythmes scolaires en 2012. Dès le début, ils ont protesté contre la précarité de leur statut. Ils se voient en effet obligés de multiplier petits contrats à temps partiel et vacations pour parvenir à un salaire complet. Ils réclament donc des contrats non précaires de 35 h par semaine.

Bien loin de répondre à leurs préoccupations, le gouvernement a profité de l’été pour aggraver leurs conditions de travail, en passant un décret augmentant le nombre d’enfants pouvant être encadrés par un animateur. Ce décret, pris le 2 août, fait passer de 10 à 14 enfants la limite maximum par animateur pour les enfants de moins de 6 ans, et la porte de 14 à 18 enfants pour ceux de plus de 6 ans. De plus, le texte prévoit d’inclure les intervenants ponctuels dans le calcul des taux d’encadrement. Cet « assouplissement », comme ose l’appeler le gouvernement, était déjà en vigueur depuis 2013 à titre expérimental. Il est désormais pérennisé par le décret. Les animateurs en réclament le retrait et dénoncent la dégradation de la qualité de leur travail et de la sécurité des enfants.

Le gouvernement Hollande a fait reposer sur les communes le poids financier de sa réforme des temps scolaires dans le primaire. Chaque commune doit financer le volet animation prévu par la réforme. Au lieu de doter les collectivités territoriales des sommes nécessaires à l’embauche d’animateurs, le gouvernement permet aux communes de rogner sur le nombre d’animateurs afin de faire des économies. Ce sont les animateurs et les enfants qui font les frais de ces calculs mesquins.

                                           Gaëlle Regent (Lutte ouvrière n’°2511)

Dassault : allonger le temps de travail pour allonger les profits


Contrer une profonde régression sociale

 
Depuis des mois, à l’usine d’Argenteuil comme dans les autres sites, la direction de chez Dassault veut allonger le temps de travail, en imposant l’habillage et le déshabillage de la tenue de travail hors du temps de travail mesuré par le pointage.

         Le problème n’est pas que Dassault offre ou pas une compensation financière dérisoire, mais qu’il est inadmissible d’imposer à notre époque un allongement du temps de travail, et notable qui plus est.

         A l’inverse de cette volonté patronale, il y a la nécessité de diminuer ce temps. Et si la charge de travail augmente, que Dassault et compagnie embauchent.

         Insatiable, Dassault veut augmenter ses profits. En s’opposant à sa volonté d’imposer une augmentation du temps de travail, c’est leur santé et leur vie que les travailleurs défendent.

Bezons : Lutte ouvrière à la braderie aujourd'hui. Agenda.


Une présence de Lutte ouvrière à la Braderie de Bezons

 

Comme chaque année, il y aura un stand de Lutte ouvrière à la braderie de Bezons, rue Edouard Vaillant. L’occasion de rencontrer et de discuter avec les travailleurs de la région. Pour ma part, j’y serai de 16 à 18 heures. DM

 

Et bien sûr le vendredi 30 septembre

Grand meeting avec Nathalie ARTHAUD

A Paris

A 20 heures 30

Au Cirque d’Hiver-Bouglione
 
 

 

Et la fête-banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil ?

C’est dans très longtemps,

Mais pour ceux qui organisent leur

Année très longtemps à l’avance, il aura lieu

Le Samedi 11 mars 2017

A partir de 16 heures