samedi 16 janvier 2016

Conseil départemental du Val d'Oise : "l'impôt saigne le malheureux"



Vers une augmentation… des impôts départementaux

Comme dans bien des départements, les finances de celui du Conseil départemental du Val d’Oise sont en difficulté. Lié à la hausse du chômage, le poids croissant dans son budget des dépenses afférentes au RSA grève ce budget. La baisse des dotations d’Etat n’arrange rien.
         Depuis 2011, la majorité de droite de ce Conseil n’a eu de cesse de réduire un certain nombre de dépenses de service public utile à la population. Elle déclare continuer dans cette voie, en poursuivant les « économies ». Mais aujourd’hui, elle est en train de préparer la population à une augmentation de la part des impôts sur les propriétés bâties dont elle décide du taux et qui lui reviennent.
         Pour les notables départementaux, les seules solutions aux difficultés sont : « économies » et « hausse des impôts ». Il n’est jamais question de remettre en question les choix de l’Etat au niveau de ses dépenses, et la domination des banques sur la société. Il est vrai que ce serait appeler à révolutionner la société. Il reste à ces notables, de gérer en quelque sorte la misère, et cela toujours aux dépens des plus pauvres.

Migrants : mesures honteuses, mais aussi actes de courage



Le courage de la solidarité

Un Britannique a été jugé parce qu’en octobre dernier, il avait été contrôlé par la police avec à son bord une petite Afghane de 4 ans. Bénévole dans la jungle de Calais, il avait accepté d’en faire sortir la fillette pour l’emmener gratuitement rejoindre sa famille en Angleterre, à la demande de son père. Il risquait pour cela jusqu’à cinq années de prison. Le tribunal correctionnel ne l'a finalement condamné qu’à une amende de 1 000 euros avec sursis.
           En 2012, Hollande avait promis de supprimer ce « délit de solidarité ». Cela, c’était avant. Maintenant que les socialistes sont arrivés au pouvoir, ils se font les champions de la chasse aux migrants.

Danemark : malheur aux migrants

Le gouvernement danois a obtenu l’accord formel de la plupart des partis représentés au parlement, de l’extrême droite jusqu’aux sociaux-démocrates, pour faire passer une loi prévoyant la confiscation des biens des demandeurs d’asile sous prétexte de couvrir leurs frais d’hébergement.
         Cette mesure vise surtout à flatter les préjugés xénophobes et à satisfaire les partisans du Parti populaire danois, une formation d’extrême droite qui assure une majorité au gouvernement de droite.
         Il ne suffit pas que des milliers de femmes et d’hommes fuient les dictatures, la guerre, la misère, il faut maintenant qu’ils soient dépouillés de leurs derniers biens.

vendredi 15 janvier 2016

Education dite nationale : à vau l'eau à Argenteuil



Dégradation de l’Ecole, aggravation des inégalités scolaires !

A Argenteuil, la situation de l’Education ne cesse de se dégrader, dans le public tout au moins.
         Dans le premier degré, le problème récurrent demeure celui du non-remplacement des enseignants absents. Dans les maternelles, cette situation aux conséquences désastreuses s’ajoute à la diminution drastique du nombre de travailleuses ATSEM (-65 selon le bilan des effectifs présenté lors du dernier conseil municipal de décembre !).
         La pression que subissent les enseignants tout comme les formations continues réduites à leur plus simple expression détruisent les équipes, en empêchant tout travail collectif pourtant si utile.
         La réforme annoncée des collèges sera catastrophique. Sous prétexte d’innovation pédagogique et d’interdisciplinarité, les heures consacrées aux apprentissages des enseignements fondamentaux des différentes matières seront réduits d’autant. Ce qui est sans conséquence pour des élèves ne connaissant pas de difficultés particulières aura des conséquences négatives pour des élèves ayant besoin de consolider leurs bases.
         Pour faciliter la réduction de postes, les responsables de l'Education nationale ont développé les heures supplémentaires. C’est tout de même un comble que ce soit dans les « zones d’éducation prioritaire », qu’il y a le taux le plus important d’heures supplémentaires. Il est vrai que c’est là que l’on trouve le plus grand nombre de jeunes professeurs qui gagnent le moins.
         Ce sombre tableau vaut pour les lycées de la localité, à l’exemple du lycée Julie Victoire Daubié, pourtant estampillé « lycée d’excellence » qui connaît au moins l’excellence de la hausse de ses effectifs : 35 élèves par classe contre 30 il y a seulement quelques années !
         Quant aux élèves étrangers, depuis plusieurs mois, il n’y a plus de places supplémentaires pour eux dans des classes spécialisées, dans le Val d’Oise !
         Mais pendant ce temps-là, on apprend la future mise en place de trois classes de seconde dans le collège privé Saint-Joseph de la Ville !
            Si l'enseignement public connaît de graves difficultés, il n'en va donc pas de même pour le privé.