Dégradation de l’Ecole, aggravation
des inégalités scolaires !
A Argenteuil, la situation de l’Education
ne cesse de se dégrader, dans le public tout au moins.
Dans
le premier degré, le problème récurrent demeure celui du non-remplacement des
enseignants absents. Dans les maternelles, cette situation aux conséquences
désastreuses s’ajoute à la diminution drastique du nombre de travailleuses ATSEM
(-65 selon le bilan des effectifs présenté lors du dernier conseil municipal de
décembre !).
La
pression que subissent les enseignants tout comme les formations continues
réduites à leur plus simple expression détruisent les équipes, en empêchant
tout travail collectif pourtant si utile.
La
réforme annoncée des collèges sera catastrophique. Sous prétexte d’innovation
pédagogique et d’interdisciplinarité, les heures consacrées aux apprentissages
des enseignements fondamentaux des différentes matières seront réduits d’autant.
Ce qui est sans conséquence pour des élèves ne connaissant pas de difficultés
particulières aura des conséquences négatives pour des élèves ayant besoin de
consolider leurs bases.
Pour
faciliter la réduction de postes, les responsables de l'Education nationale ont développé les heures supplémentaires. C’est
tout de même un comble que ce soit dans les « zones d’éducation
prioritaire », qu’il y a le taux le plus important d’heures
supplémentaires. Il est vrai que c’est là que l’on trouve le plus grand nombre de
jeunes professeurs qui gagnent le moins.
Ce
sombre tableau vaut pour les lycées de la localité, à l’exemple du lycée Julie
Victoire Daubié, pourtant estampillé « lycée d’excellence » qui connaît
au moins l’excellence de la hausse de ses effectifs : 35 élèves par classe
contre 30 il y a seulement quelques années !
Quant
aux élèves étrangers, depuis plusieurs mois, il n’y a plus de places supplémentaires pour eux
dans des classes spécialisées, dans le Val d’Oise !
Mais
pendant ce temps-là, on apprend la future mise en place de trois classes de
seconde dans le collège privé Saint-Joseph de la Ville !
Si l'enseignement public connaît de graves difficultés, il n'en va donc pas de même pour le privé.
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