vendredi 15 janvier 2016

Education dite nationale : à vau l'eau à Argenteuil



Dégradation de l’Ecole, aggravation des inégalités scolaires !

A Argenteuil, la situation de l’Education ne cesse de se dégrader, dans le public tout au moins.
         Dans le premier degré, le problème récurrent demeure celui du non-remplacement des enseignants absents. Dans les maternelles, cette situation aux conséquences désastreuses s’ajoute à la diminution drastique du nombre de travailleuses ATSEM (-65 selon le bilan des effectifs présenté lors du dernier conseil municipal de décembre !).
         La pression que subissent les enseignants tout comme les formations continues réduites à leur plus simple expression détruisent les équipes, en empêchant tout travail collectif pourtant si utile.
         La réforme annoncée des collèges sera catastrophique. Sous prétexte d’innovation pédagogique et d’interdisciplinarité, les heures consacrées aux apprentissages des enseignements fondamentaux des différentes matières seront réduits d’autant. Ce qui est sans conséquence pour des élèves ne connaissant pas de difficultés particulières aura des conséquences négatives pour des élèves ayant besoin de consolider leurs bases.
         Pour faciliter la réduction de postes, les responsables de l'Education nationale ont développé les heures supplémentaires. C’est tout de même un comble que ce soit dans les « zones d’éducation prioritaire », qu’il y a le taux le plus important d’heures supplémentaires. Il est vrai que c’est là que l’on trouve le plus grand nombre de jeunes professeurs qui gagnent le moins.
         Ce sombre tableau vaut pour les lycées de la localité, à l’exemple du lycée Julie Victoire Daubié, pourtant estampillé « lycée d’excellence » qui connaît au moins l’excellence de la hausse de ses effectifs : 35 élèves par classe contre 30 il y a seulement quelques années !
         Quant aux élèves étrangers, depuis plusieurs mois, il n’y a plus de places supplémentaires pour eux dans des classes spécialisées, dans le Val d’Oise !
         Mais pendant ce temps-là, on apprend la future mise en place de trois classes de seconde dans le collège privé Saint-Joseph de la Ville !
            Si l'enseignement public connaît de graves difficultés, il n'en va donc pas de même pour le privé.

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