Le communisme, ce sera les Etats-unis socialistes du monde, contrôlés par la population elle-même, sans exploiteurs ni professionnels de la politique

Soutenir le capital et dénigrer le communisme, cela se tient

Notre camarade Nathalie Arthaud débattait sur BFM il y a une semaine avec notre député du cru, P. Doucet, à propos du plan de licenciements de la direction d’Air France. Nous n’avions pas vu l’ensemble des échanges, ce que nous venons de faire.

         C’était net, un partage de classe : d’un côté, Nathalie Arthaud défendait le camp des travailleurs, et de l’autre, le député leurs patrons et actionnaires. Pas de surprise.

         Mais il a fallu aussi que P. Doucet fasse du G. Mothron. Pour résumer : si vous vous rangez du côté des travailleurs contre le capital, cela ne peut aboutir pour ces gens-là qu’à l’Union soviétique (sous-entendue : de Staline) voire à la Corée-du-Nord.

         Il y a cru et il y croit, lui, à ce « communisme » là ?

         Le nôtre est aux antipodes de ses fantasmes.

Avec Nathalie Arthaud, hier au rassemblement de soutien aux travailleurs d'Air France

Blog actualisé chaque jour. Lisez les « articles plus anciens » qui peuvent être du jour, tel aujourd’hui un article sur "Côté Seine" qui est sur la page suivante. Donnez votre avis et faites connaître ce blog. Bonne journée. DM

Capialisme, commerce, espace : l'exemple de "Côté Seine"

 En réponse à une observation d’une lectrice

Vraie Mixité sociale, mission impossible dans une société de classe -le commerce-

Une lectrice de notre blog nous rappelait qu’un certain nombre d’enseignes du début du centre commercial en 2002 (Carré Blanc, Bodique, Agatha, HM, Paul…) avaient aujourd’hui disparu du centre commercial du centre-ville « Côté Seine ». Nous pourrions ajouter que ce centre est marqué par un turn-over permanent de magasins, et actuellement, par de nombreuses fermetures.

         A défaut de forte activité commerciale, surtout pendant les vacances, il sert de grand préau aux collégiens qui ne savent pas quoi faire. Il est aussi un lieu de rencontre pour de nombreux anciens qui s’y retrouvent devant un café.

         Côté commerce, ce centre commercial est pourtant sur un axe passant, celui qui conduit vers la gare par l’avenue Foch.

         Mais, plus une clientèle danatage aisée ne trouve plus son compte dans les magasins proposés, plus elle va voir ailleurs, et plus en allant voir ailleurs cela entraîne la disparition de ce type de commerce… A l’inverse, plus une clientèle aux revenus limités va y faire ses modestes achats et plus des magasins qui répondent à cette demande s’installent, et ainsi de suite.

         Les autorités pourraient entraver en partie cette dynamique. Mais le centre commercial « Côté Seine » est le cadet des soucis du maire actuel comme il l’était de la part de son prédécesseur.

         Cela dit, pour l’essentiel, cette situation est surtout le reflet de la société capitaliste actuelle et de l’appauvrissement d’une fraction croissante de la population. Au niveau du commerce, l’approfondissement de la différenciation sociale se traduit aussi au niveau de l’espace.

         On peut le regretter, comme je le regrette lorsque je vais prendre un café au restaurant chinois du centre commercial et que j’observe le passage. Mais cet observatoire me donne l’occasion d’y rencontrer une fraction de notre classe, et c’est tant mieux. DM