mercredi 16 octobre 2013

17 octobre 1961 : le massacre des travailleurs algériens

Depuis plusieurs années, une cérémonie en hommage aux « victimes algériennes de la répression policière intervenue lors de la manifestation non-violente du 17 octobre 1961 » est organisée sur le pont d’Argenteuil (angle de l’avenue Gabriel-Péri et du boulevard Héloïse) demain jeudi à 11 heures, selon l’invitation « manifestation de protestation contre le couvre-feu imposé aux ressortissants algériens lors de leur lutte pour l’indépendance. » J’y serai, DM.

Ci-dessous, l’article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière daté du 11.10.13. :

17 octobre 1961 : le massacre des travailleurs algériens

Le 17 octobre 1961, alors que l'armée française menait depuis sept ans sa sale guerre coloniale contre le peuple algérien en lutte pour son indépendance, en plein Paris une manifestation pacifique de dizaines de milliers d'Algériens fut violemment réprimée.
Des centaines de manifestants furent massacrés par des policiers, sur ordre du préfet de police de l'époque, Maurice Papon, chargé de faire respecter le couvre-feu imposé une douzaine de jours auparavant aux ressortissants algériens.
     La violence de la répression fut longtemps niée par les gouvernements de l'État français, qu'ils soient de gauche ou de droite. Il a fallu attendre 2012 pour que les faits soient officiellement reconnus par le président de la République. Mais, même après plus de cinquante ans, les autorités se sont refusées à parler de crime. Quant aux documents sur l'histoire de cette période, ils sont encore bien souvent difficilement accessibles.
     Jeudi 17 octobre 2013, comme tous les ans, un rassemblement est organisé par diverses associations pour que toute la vérité soit dite, non seulement sur cette tragédie du 17 octobre 1961, mais aussi sur tous les crimes commis par l'impérialisme français dans cette sale guerre coloniale.

Lutte Ouvrière s'associe à cette manifestation.

Jeudi 17 octobre, à 18h, à Paris, au pont Saint-Michel

mardi 15 octobre 2013

Territoriaux d'Argenteuil : une assemblée générale ce matin

Comme je l’ai fait systématique depuis que je suis conseiller municipal, j’ai assisté à l’assemblée des territoriaux de la Ville dans le cadre de l’appel à la grève du syndicat CGT pour ce jour. Il est évident qu’il faut entendre et écouter l’expression et les aspirations des agents.

Entre autres :

Le personnel du temps du midi et des centres de loisirs.
        Ils doivent parfois s’occuper de 20 à 30 enfants. Reviennent sur la disparité de la qualité des locaux et des conditions parfois inacceptables dans lesquelles ils ont eu à accueillir des enfants cet été. Il y a des conditions de travail très difficiles le midi.

Le représentant de la direction des services
      Prend acte du fait que le « dialogue social » avait été rompu, et qu’il reprend. Des groupes de travail vont se remettre sur pied et au… travail dirigés par la direction générale. Un rendez-vous est pris pour le 22.10 pour discuter des situations individuelles. Il s’engage à donner systématiquement des réponses écrites. La NBI ne doit pas être retirée aux agents en maladie. Il y a besoin d’une photographie de la situation des services. Un salarié s’élève en disant que c’est à la direction des services de connaître la situation de chaque service.

Personnels des écoles

      La question des « rythmes scolaires » est au point mort. Le recrutement de 15 Atsem  est en cours. Mais le taux d’absentéisme est cette année plus élevé, et il y a 500 enfants de plus.

Fête-banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil le 26 janvier prochain

Dès à présent

Achetez votre billet d'entrée pour la 

Fête-banquet de Lutte Ouvrière à 
Argenteuil

LE DIMANCHE 26 JANVIER 2014 

à partir de 12 heures

13 euros pour les adultes - 6 pour les moins de 14 ans 

CIO : non à la fermetures des cinq antennes du 95

Hier au soir, nous étions quelques dizaines de militants syndicaux et politiques à accompagner les très nombreux salariés des centres d'information et d'orientation devant la préfecture de Cergy où la question de l'avenir de ces CIO devait être débattue devant le Comité Départementale de l'Education Nationale dont la question était à l'ordre du jour... sans que les membres de celui-ci n'aient reçu la moindre documentation. La séance a en conséquence été boycotée par les représentants des enseignants et des parents d'élèves.
       A la date du 31 décembre prochain, alors que le Conseil Général du 95 a décidé de couper les moyens de fonctionnement pour cinq d'entre eux, quel sera l'avenir de ces centres, et bien évidemment, des personnels ?
       Un rendez-vous a été pris avec le préfet, absent hier au soir, pour le lundi 21 octobre... pendant les vacances de la Toussaint.
       L'affaire n'est ni terminée ni gagnée pour le conseil général du Val d'Oise.
       Les personnels présents hier au soir peuvent beaucoup, en mobilisant le soutien de tous ceux pour qui ces services d'information et d'orientation sont essentiels, et ils sont très nombreux.


Cirque Romanes : mille fois plus attrayant que le cirque de Valls et consorts


Il existe un excellent cirque, le cirque Romanes, Romanes, de Rom, dont j'étais allé voir un spectacle il y a quelques années, un des meilleurs ! Ils sont de retour, non pas ni de Roumanie ni en Bulgarie où Valls aimerait les renvoyer, mais à la porte Champerret à Paris, et donc j'y retourne. Leur spectacle s'intitule "voleurs de poules et flamenco" Et histoire de faire partager le bonheur d'un cirque "bien intégré", j'ai réservé quelques places pour m'accompagner pour la séance du dimanche 10 novembre prochain à 15 heures 30. Cette proposition ne s'adresse ni à Valls ni à ses soutiens, mais à quiconque, "dans la limite des places disponibles" comme on dit. Il en reste 8. Me joindre en direct. C'est 20 euros. Face au cirque nauséabond de politiciens, préférez le cirque Rom !

Il en pense quoi Valls ? Pas son genre d'acrobatie ?

Page suivante : éditorial des bulletins Lutte Ouvrière d’entreprise de ce lundi 14 octobre :
« Rejeter les serviteurs politiques de la bourgeoisie, du PS au FN »

lundi 14 octobre 2013

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise du lundi 14 octobre. Faites circuler.

Rejeter les serviteurs politiques de la bourgeoisie, du PS au FN


La victoire du FN à la cantonale de Brignoles confirme que le Front national est en train de renforcer son influence électorale. Le candidat FN l’a emporté parce qu’une fraction de l’électorat populaire, habitué à voter à gauche, s’est abstenue, mais aussi parce qu’une autre fraction des classes populaires a cru bon de voter pour le Front national afin de rejeter la politique gouvernementale.
Le candidat de gauche, représentant du PCF, a été éliminé au premier tour après avoir perdu plus de la moitié de ses électeurs. Et au second tour, toute honte bue, le PS et le PC ont appelé au « Front républicain », c’est-à-dire à voter pour l’UMP. Après avoir désorienté et poussé dans l’abstention de plus en plus de travailleurs, le Parti socialiste est en train de démobiliser jusqu’à son électorat le plus fidèle !
Le gouvernement récolte les fruits de sa politique anti-ouvrière. Il récolte les fruits de ses capitulations et de sa soumission aux financiers, aux licencieurs comme ArcelorMittal, PSA, Alcatel-Lucent, Air France.
Il avait promis de taxer les riches, il a augmenté les impôts pesant sur les classes populaires ! Alors qu’il était dans l’opposition, Hollande avait dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy, et au pouvoir, il l’aggrave ! Eh bien, il le paye, avec la colère et le rejet des travailleurs, des chômeurs, des retraités modestes.
Mais croire qu’il est possible de rejeter la politique anti-ouvrière du gouvernement et le cirque politicien en votant pour le Front national, c’est se tirer une balle dans le pied.
Que les candidats du FN soient des nouveaux venus au bal des prétendants ne les rend pas moins arrivistes. Que Le Pen n’ait jamais participé à aucun gouvernement, n’en fait pas une candidate anti-système. Elle use de ficelles démagogiques grossières, prend la « défense de la veuve et de l’orphelin » – à condition qu’ils soient français –, mais elle ne vise qu’à aller à la mangeoire.
Le FN, s’il parvenait au pouvoir, gouvernerait au profit de la bourgeoisie, comme les Sarkozy et Hollande, comme ce fameux « UMPS » qu’il dénonce, mais il le ferait dans sa variante la plus autoritaire.
Le FN jette en pâture les travailleurs immigrés qui sont une partie de nous-mêmes, cela fait de ce parti un ennemi mortel pour les travailleurs.
Ceux, parmi les exploités, qui envisagent de voter pour le FN en se disant que « c’est juste pour donner un coup de pied dans la fourmilière », se trompent lourdement. Le vote FN pèsera peut-être, mais il pèsera dans le sens contraire aux intérêts des travailleurs.
Le vote FN sera interprété comme une critique du gouvernement sur sa droite car les votes venant des pauvres se mélangeront avec ceux des pires réactionnaires, des petits patrons anti-ouvriers, des nostalgiques des colonies, de l’OAS, des racistes.
Voter FN, c’est demander une politique plus dure contre les chômeurs, C’est demander une politique dure contre les syndicats, dure contre les travailleurs qui veulent s’organiser et se défendre. Pour un travailleur, voter FN c’est tendre le fouet pour se faire battre.
Oui, il faut rejeter le gouvernement mais il faut rejeter sa politique anti-ouvrière en mettant en avant les intérêts des travailleurs.
Pour faire reculer le gouvernement, il n’y aura pas de miracle, il faudra des luttes massives de la classe ouvrière. Mais quand l’occasion nous est donnée de nous exprimer dans les élections, il faut que les travailleurs l’utilisent pour exprimer une colère consciente contre la bourgeoisie et contre ses serviteurs politiques toutes obédiences confondues, du PS au FN en passant par la droite et le centre.
Derrière le gouvernement, il y a le grand patronat. Il ne suffit pas d’exprimer sa colère contre les marionnettes, il faut viser aussi ceux qui tirent les ficelles, la bourgeoisie, les financiers, les actionnaires. Il faut viser les licencieurs, les exploiteurs, les parasites qui s’engraissent sur le travail de tous.
En plus d’exprimer une colère contre le gouvernement, il faut que les travailleurs affirment leur volonté de se défendre contre les licenciements, contre la démolition de leur pouvoir d’achat, contre l’aggravation de l’exploitation, contre les cadeaux faits au patronat qui démolissent la Sécurité sociale, les retraites, les services publics.
Contre le système capitaliste qui ne promet que l’exploitation à vie et la régression sociale, les travailleurs doivent affirmer leur conscience d’avoir une lutte à mort à mener contre la bourgeoisie car, comme disait Marx, « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

Brignoles : l'urgence de faire entendre une opposition venant de la classe ouvrière

Si la victoire du FN lors de l’élection cantonale de Brignoles n’est pas une surprise, elle est une mauvaise nouvelle pour les travailleurs. D’un côté, les dirigeants politiques de l’UMP au PS, incapables de faire reculer le chômage, ne cessent d’alimenter les idées xénophobes et réactionnaires en stigmatisant les Roms et les étrangers. De l’autre, la politique antiouvrière du gouvernement Hollande - très mollement dénoncée par le PCF dont le candidat a été éliminé dès le premier tour - provoque écœurement et désarroi au sein des couches populaires. Désorientées, elles peinent à discerner qui est dans leur camp et qui est dans le camp de leurs adversaires, les patrons.
Voilà le terreau qui alimente la poussée électorale du FN. Mais le FN au pouvoir mènerait, en plus féroce, la même politique antiouvrière que le PS et l’UMP.
Face à la politique des partis qui se succèdent au gouvernement ou aspirent à y accéder, il est vital d’affirmer l’existence d’une opposition de classe pour mettre en avant les intérêts des travailleurs.

Orientation des élèves : rassemblement de ce soir à 17 heures 30 à Cergy devant la Préfecture

Dernier message reçu ce jour du "collectif des services publics" de la CGT :



---------------------------------------URGENT-------------------------------------------------



L'avenir des CIO du département est menacé. Le Conseil Général a annoncé mi-septembre qu'il cesserait de financer au 31 décembre 2013 les locaux des 5 centres d'Information et d'Orientation dont il a la charge afin de faire des économies budgétaires. Dans le Val d'Oise, il ne resterait donc qu'un seul CIO, celui de Cergy.
Un appel intersyndical SNES-FSU, du SGEN-CFDT, de SUD Education, de la CGT éducation, de l'UNSA éducation, et de la FCPE pour un rassemblement ce lundi 14 octobre à 17h30 devant la préfecture lors du Comité Départemental de l'éducation Nationale est lancé. 

Cette mobilisation s'inscrit pleinement dans la dynamique impulsée par le collectif Services Publics, c'est pourquoi je vous invite à participer nombreux à ce rassemblement.

Fraternellement
Pour le Collectif Services Publics

Laurence Schmitt

Hier au soir :