Si la victoire du FN lors de l’élection cantonale de Brignoles n’est pas une surprise, elle est une mauvaise nouvelle pour les travailleurs. D’un côté, les dirigeants politiques de l’UMP au PS, incapables de faire reculer le chômage, ne cessent d’alimenter les idées xénophobes et réactionnaires en stigmatisant les Roms et les étrangers. De l’autre, la politique antiouvrière du gouvernement Hollande - très mollement dénoncée par le PCF dont le candidat a été éliminé dès le premier tour - provoque écœurement et désarroi au sein des couches populaires. Désorientées, elles peinent à discerner qui est dans leur camp et qui est dans le camp de leurs adversaires, les patrons.
Voilà le terreau qui alimente la poussée électorale du FN. Mais le FN au pouvoir mènerait, en plus féroce, la même politique antiouvrière que le PS et l’UMP.
Face à la politique des partis qui se succèdent au gouvernement ou aspirent à y accéder, il est vital d’affirmer l’existence d’une opposition de classe pour mettre en avant les intérêts des travailleurs.
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