jeudi 3 mai 2018

Violences du 1er mai : un faux radicalisme loin des intérêts du monde du travail


Contre la violence sociale du gouvernement, la force collective des travailleurs

 
C'est là force face au capital

S’affronter à quelques centaines aux CRS et brûler au passage boutiques et poubelles est du faux radicalisme qui, en se substituant aux choix et aux aspirations des travailleurs qui manifestent, est utilisé par le pouvoir pour détourner l’attention des revendications des travailleurs. La force de la classe ouvrière réside dans sa mobilisation collective qui lui donne les moyens de se faire entendre quand elle bloque l’économie.
Plus de 200 000 travailleurs ont manifesté hier pour la journée du 1er mai. Ce qui n’est pas rien. La grève des cheminots continue, celle d'Air France aussi. Elles mettent le gouvernement et le patronat dans un embarras de plus en plus visible. Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques gouvernementales et patronale, il faut que la grève s’étende.

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