Contre la violence sociale du
gouvernement, la force collective des travailleurs
S’affronter à quelques centaines
aux CRS et brûler au passage boutiques et poubelles est du faux radicalisme
qui, en se substituant aux choix et aux aspirations des travailleurs qui
manifestent, est utilisé par le pouvoir pour détourner l’attention des
revendications des travailleurs. La force de la classe ouvrière réside dans sa
mobilisation collective qui lui donne les moyens de se faire entendre quand
elle bloque l’économie.
Plus de
200 000 travailleurs ont manifesté hier pour la journée du 1er mai. Ce qui
n’est pas rien. La grève des cheminots continue, celle d'Air France aussi.
Elles mettent le gouvernement et le patronat dans un embarras de plus en plus
visible. Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques gouvernementales et
patronale, il faut que la grève s’étende.
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