samedi 5 mai 2018

Edouard Philippe, un premier ministre aux oreilles fragiles et certainement pas téméraire



Edouard ! Edouard ? Edouard ! Tu te caches où ?

 
Il ne doit pas trop aimer le contact

Pendant 3 jours, le premier ministre a sillonné le département du Cher à la rencontre principalement de... patrons et d’élus locaux.
A l’hôpital de Bourges où le personnel des urgences, totalement débordé, a fait récemment plusieurs journées de grève pour exiger de l’embauche et des ouvertures de lits, pas de visite pour Edouard Philippe.
A Vierzon, jeudi 3, les cheminots de Vierzon en grève, rejoints par ceux d’Orléans, les travailleurs licenciés de l'entreprise Carrier de Romorantin et des travailleurs de plusieurs entreprises locales, se sont retrouvés devant la gare de Vierzon pour défendre leurs revendications.
Un petit quart d’heure de défilé, pas plus, avant que les 400 manifestants soient tenus à distance du centre-ville et de la mairie où le premier ministre était reçu par le maire PCF. Les travailleurs en lutte n'ont rencontré que des CRS largement déployés dans la ville pour délimiter un périmètre restreint où Edouard Philippe a pu serrer des mains en toute quiétude, loin des slogans qu’il ne saurait entendre.
Mais les manifestants ont mis de l’ambiance, scandant avec les cheminots « cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire », et tous sont repartis avec la conviction qu'il faut poursuivre et élargir la lutte.




 

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