Prendre l’air, respirer, faire un break
Un peu d’espace
Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .
Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.
Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique
Les prochaines permanences prévues :
-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.
-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.
Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.
Rachilde, homme de lettres, de Cécile Chabaud, Écriture
C’est le premier roman de cette autrice qui a été accueillie avec bonheur par la librairie Le Presse papier d’Argenteuil cette année et donné lieu à un entretien mené de main de Nicolas par Nicolas Mouton lui-même.
Le sujet de ce roman relève de l’histoire, et plus précisément de l’histoire littéraire. J’y ai découvert un personnage et une autrice-auteur que je ne connaissais pas, Rachilde. Autrice-auteur, comme le dit le titre Rachilde homme de lettres. Nous sommes dans la confusion des genres, une confusion revendiquée par Rachilde elle-même, dans le roman que j’ai lu également, Monsieur Vénus, qui vient d’être réédité dans le collection L’Imaginaire chez Gallimard. Ce roman édité en Belgique et poursuivi fit scandale.
Nous sommes vraiment dans ce que le roman apporte à l’histoire. L’évocation d’une famille aisée mais très particulière du Périgord. Le grand-père qui s’adonne au spiritisme, une mère à la santé mentale fragile pour le moins, un père qui voit en Rachilde un garçon. Puis la montée à Paris, une vie sexuelle originale, une volonté d’écrire née très tôt dans son adolescence, et la fréquentation d’un milieu littéraire aujourd’hui quelque peu oublié pour certains de ses membres. Il y a tout de même Paul Verlaine, Maurice Barrès, Sarah Bernhardt. Elle est proclamée « reine des décadents ».
Rachilde emblématique d’une époque où il ne faut qu’il y ait une question du « genre », et il n’est pas bon d’être androgyne, bisexuel, homosexuel, ou autre. Nous espérons qu’il en est vraiment autrement aujourd’hui où la question du Genre est aussi à l’ordre du jour.
Justement Cécile Chabaud nous permet en suivant l’histoire de cette autrice oubliée de faire ressurgir et réfléchir à ces différentes questions d’actualité.
Ce qui ne gâche rien, et qui aide à tout si l’on peut dire, Cécile Chabaud écrit très bien, et c’est peu de le dire.
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