jeudi 17 août 2023

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (16) : Mémorial Drive, de Natasha Trethewey, L’Olivier

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.

 

Mémorial Drive, de Natasha Trethewey, L’Olivier

 


 

Une belle maison d’éditions cette Editions de l’olivier que nous avions invitée avec bonheur lors du dernier Salon du Livre et des Lecteurs organisés par Sous les couvertures à Argenteuil. Cela dit, du bonheur, il y a en a peu dans ce Memorial Drive de l’autrice états-unienne Natasha Trethewey.

         Nous sommes dans le Sud, mais le sujet n’est pas celui de la ségrégation même si le fait que l’héroïne du roman soit la fille métisse d’une mère noire et d’un père blanc. Non le sujet est celui de la violence faite aux femmes dans ce pays de la violence, des armes à feu, où l’ombre de la guerre du Vietnam n’est toujours pas loin. Je n’en dirai pas plus. Un roman cinglant, toute dans la sobriété, et que la typographie soignée des éditions de l’Olivier aide à lire. Mais la qualité du roman sur un sujet central de l’horreur de notre société n’en a pas besoin.

 

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