Transdev, dépôt de Saint-Gratien (Val d’Oise) : le mouvement se poursuit et la conscience d’intérêts communs entre les dépôts grandit

 

Transdev, dépôt de Saint-Gratien (Val d’Oise) : le mouvement se poursuit et la conscience d’intérêts communs entre les dépôts grandit

 

Rassemblent des travailleurs de Transdev le 14.9 devant le siège de la Région Ile de France

 

Au dépôt de Saint-Gratien, en vue d’emporter son appel d’offre en réduisant la masse salariale, Trandev avait prévu une augmentation de la charge de travail et le blocage des embauches. C’est contre ces attaques contre les conditions de travail mises en place depuis début août que le mouvement de grève a démarré le 6 septembre dans le dépôt de Saint-Gratien. Celui dessert le réseau de bus de la région Enghien-Montmorency dans le Val d’Oise. Depuis cette date, un certain nombre de conducteurs sont en grève, mais bien davantage certains jours, sortes de grosses journées d’action. Ainsi mardi 14 septembre, la moitié des effectifs prévus du dépôt étaient en grève.

         Les grévistes dénoncent l’augmentation des cadences et la nette dégradation des conditions de travail. Cela se traduit non seulement par la diminution de 2 jours de RTT, mais par la réduction de la pose de 30 minutes qui se trouve fractionnée en poses de 5 minutes. Jusqu’à juillet, les conducteurs étaient sur une ligne unique. Aujourd’hui, une ligne supplémentaire voire trois leur a été ajoutées. Au niveau de l’amplitude de la journée de travail, si quelques-uns ont vu la leur diminuée, d’autres bien plus nombreux subissent une amplitude augmentée. Au total, cela a pour conséquence d’accroître le nombre de tours effectués par les conducteurs. En moyenne un demi-tour supplémentaire pour chaque service.   Jusqu’à présent, les grévistes de Saint-Gratien avaient peu de contacts directs avec les autres dépôts. Le rassemblement organisé le 14 devant le siège de la région Île de France a permis d’en nouer et de constater davantage que les grévistes des différents dépôts avaient finalement les mêmes problèmes, et qu’au-delà de différences mineures dans les revendications, le combat était celui de tous.

                                                        Correspondant LO