dimanche 18 juillet 2021

Lutte ouvrière-Argenteuil, vacances, rendez-vous et conseils de bonnes lectures (17)

 

Le blog « lo argenteuil » prend des vacances…


 Une bonne adresse : le gîte de Peyrelade « Namasté », Aveyron

Le blog « lo argenteuil » prend dix jours de vacances. Il n’en a plus pris depuis mi-août 2019. Depuis, chaque jour, il était à la peine. Une peine nécessaire et joyeuse, mais il est épuisé et a besoin de vacances. Ses cinq brèves reprendront du service le dimanche 25 juillet. Néanmoins, chaque jour, il y aura tout de même un conseil de lecture sur mes bonnes lectures effectuées depuis l’été 2020. Et je ne vous abandonne pas. Je ne peux pas vous abandonner. De votre côté, envoyez moi salut et nouvelles. Les messages seront toujours bienvenus, et je vous y répondrai. Salut et fraternité, que ces jours de juillets vous sourient,

Dominique, MDommarie@aol.com, dom mariette, 0699499864

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Bonnes lectures de l’été 2021 (17), « Leurs enfants après eux », Nicolas Mathieu, Babel

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

Mon grand coup de cœur de l’année…


 

Il a fallu que le livre paraisse en livre de poche à prix abordable (9,90 euros) pour que je découvre le roman « Leurs enfants après eux », de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018.

         Voilà un livre excellemment mais simplement écrit qui parle d’adolescents et de leurs parents de notre temps. Certes, nous sommes durant la décennie 1990, dans une région que les fermetures d’une partie importante de la sidérurgie lorraine viennent de brutaliser, même si le Luxembourg et ses emplois ne sont pas loin. Les décennies qui suivront ne feront que faire perdurer, voire aggraver, les difficultés du cadre social et régional posé.

         Nous retrouvons dans le roman les adolescents et leurs parents, de différents milieu sociaux de la petite ville, milieux que nous connaissons, également ici. Ces adolescents portent en eux tous les possibles, et même si les voies empruntées de la petite délinquance pour certains ne les aident pas, rien n’est forcément déterminé pour eux. Ils peuvent connaître bien des carrefours, emprunter nombre de bifurcations de vie, et des plus favorables. Leurs parents sont également ceux que nous connaissons, avec une vie qui ne fait guère de cadeaux lorsqu’on la laisse filer, surtout pour ces parents des milieux populaires. Et il faut seulement avoir en tête que les enfants d’hier sont les parents d’aujourd’hui, et ces derniers portent les enfants de demain, dans une continuité qui peut être grise. Entre les générations, le fil continue, et quand il est fragile, cela n’aide pas à résoudre les difficultés, et à trouver sa voie.

         Le roman a une autre grande qualité. Celle de nous indiquer avec finesse qu’adolescents ou pas, il n’est pas facile de transcender les barrières sociales pour se comprendre et se rapprocher, même lorsque les milieux sociaux ne sont pas très éloignés.

         Certes, on ne peut pas dire que le roman explose de joie. Mais la justesse de son propos est en soi une grande satisfaction de lecture.

         Il manque donc un ingrédient essentiel dans cette photographie sociale qui sonne très juste, celle d’un mouvement ouvrier dont on ne voit pratiquement aucune trace, qui dans bien des régions s’est effectivement considérablement affaibli, et qu’il s’agit justement de reconstruire. DM

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