samedi 2 janvier 2021

Argenteuil : violence dangereuse des quartiers laborieux (7) : une seule véritable solution…

 

« Une seule solution, la révolution »

 


Depuis des décennies, les « plans banlieue » se succèdent avec le résultat que l’on sait. Dernièrement, un nouveau a été réclamé par un certain nombre de maires de grandes villes. Pécresse en a même annoncé un de son côté.

         Ce sont des dizaines et des dizaines de milliards qui ont été dépensés de cette façon. Ils n’ont en tout cas pas réglé la question des « quartiers populaires » et encore moins celle de la violence qui s’y développe.

         Je ne prendrai qu’un exemple, celui du quartier du Val d’Argenteuil-nord.

         Si la rénovation urbaine de l’ANRU y a connu un certain succès au niveau architectural, il n’en a pas été de même au niveau « sociétal » pour reprendre un terme à la mode.

         Ladite «mixité sociale » s’est réduite. L’École et ses difficultés font face à des tâches aggravées. Le commerce, malgré ceux qui tentent dans ce quartier d’assurer une mission essentielle, est réduit à sa plus simple expression. La situation est encore pire sur le plan des services publics utiles à la population. Pas de bureau de poste, pas de Maison des services publics pour ne pas décliner toutes les agences de services public qui devraient exister dans le quartier. Pas d’agence d’intérim. Un poste de police qui n’en est pas un avec ses horaires d’ouverture dérisoire. Une densité faible des services de santé malgré la présence essentielle du centre de santé municipal Lézine Sur le plan des évènements culturels et autres, une situation marginale. Des centres sociaux qui continuent certes leur activité, mais sans véritable synergie spatiale en liaison avec les services municipaux…

         Et quel bilan pour tout cela ? Aucun. Ou s’il en existe, ils ne sont pas publics.

Et cela pour un quartier de 25 000 habitants, que l’on traverse avec une extrême tristesse lorsque le temps est gris et venteux.

         Pour réduire les problèmes, et en particulier ceux des générations montantes, il faut bien autre chose. Il faut :

         -la perspective d’un emploi pour tous ;

         -des services publics à la hauteur des nécessités ;

         -abonder d’énormes moyens pour l’École ;

         -il faut que ressurgisse une vraie dynamique associative et militante du mouvement ouvrier.

         Voilà de quoi resserrer les liens entre les habitants, donner des perspectives, aller vers la réduction de la violence.

         Bref, il faut se battre pour une société soucieuse du besoin des personnes,des besoins de tous. Il faut une révolution sociale. Il faut la Révolution. DM

J’ai écrit cette série de petits textes pour répondre à Lionel, très inquiet de la montée de la violence sur la Ville, et de la crainte qu’il en aille de même au niveau de la violence inter-quartiers. je reviendrai ultérieurement sur la question du "mépris social" à l'encontre des quartiers populaires, et sur la question du racisme. C’est une ébauche de réflexion. Il faudrait la mener collectivement. En tout cas, c’est ce que nous avons tenté de commencer de faire par ces brèves. DM

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